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Commentaire de philouie

sur La culture de banlieue et ses influences sur la désaffiliation sociale


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philouie 28 avril 2014 12:47

Bonjour,
Les conclusions de l’article me semblent en tout point opposées aux miennes et il me semble que la question du repli identitaire ne saurait être considérée comme le fond du problème qu’il suffirait de gommer pour le voir disparaitre quand il est pour moi que le symptôme d’une problématique plus vaste.
Le repli identitaire n’est pas le fruit d’un excès d’identité mais bien au contaire le résultat d’une perte de l’identité : le repli identitaire est réactif à un manque d’indentité et non l’expression d’une conscience de l’identité marqué.

A mon sens, le fond du problème est celui de l’acculturation : acculturation des population immigrée par perte du référent culturel originel à travers la migration.
cette question s’en trouve accrus sur la question de l’éducation pour les populations d’origine maghrébine, simplement parce que la dimension sociale de l’éducation à la mode islamique n’est plus.
Mais acculturation aussi de la part des sociétés qui accueillent les immigrants puisque cette société a fait le choix de acculturation en renonçant d’elle même a ses propres valeurs et à la transmission de ses valeurs.
Donc, pour moi, le jeune se retrouve perdu, entre une société d’origine qui n’est plus, qui a été disloqué dans le voyage et une société d’accueil qui ne sait elle même plus où elle en est.
Les solutions que prônent l’auteur, et qui en remêde à la crise identitaire propose la voie de l’indifférenciation sont des remèdes qui ne feront que renforcer la maladie : par le simple fait que le repli identitaire est toujours le fruit d’un manque d’identité et non l’inverse : on vient à renforcer ce que l’on perçoit comme affaiblit, aussi supprimer les repères identitaires ne peut conduire qu’à l’exacerbation du repli identitaire.
Je crois à contrario, qu’il faut plutôt à cehrcher à donner du sens à des questions comme qu’est-ce qu’être français ? qu’est-ce qu’être musulmans ? Trouver un espace de dialogue mais qui commence par le respect de l’autre, c’est à dire l’acceptation de sa différence et non la négation comme le propose l’auteur.
pour être fiers d’être français, comme être fiers d’êtres musulmans.
Avec des valeurs respectives qui méritent qu’on s’y attache.

évidement, la France est incapable de ce débat, parce qu’elle même ne sait plus où elle en est.


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