@Coinfinger
Bonjour et merci pour vos observations que je partage entièrement.
Il est évident que nous sommes partis, le temps de disposer du peu d’argent qui reste mobilisable, dans un processus de subvention de notre vassalité, comme vous le dites fort justement.
La question, paradoxalement, n’est pas celle de la sauvegarde du plein emploi : elle est celle de la pérennisation et du redéploiement d’une entreprise qui, bien que de taiile réduite par rapport à GE et Siemens, n’en dispose pas moins d’un très bon carnet de commande.
La question est celle d’une politique industrielle que plus personne à l’heure actuelle n’est en mesure de concevoir ni de mener.
Il est surprenant (en fait, cela n’a rien de surprenant), de voir que l’équipe gouvernementale actuelle ne découvre que très tardivement l’existence d’une situation qu’elle aurait dû prendre en considération depuis des mois
Il est encore plus surprenant - et c’est là une des raisons de la mention que j’effectue du recours au Fonds Souverain - (il s’agit d’un domaine que je connais bien), que l’on n’ait pas entendu une seule fois (mais peut-être cela m’a-t-il échappé) s’exprimer celui qui a été nommé « Monsieur FS ».
Oui, l’Etat a bien abandonné, très volontairement et de la manière la plus veule qui soit - sa suzeraineté sur les banques et sur la monnaie.
Tout est dit, redit, expliqué, et pourtant rien n’y fait.
Voilà la raison de ce modeste billet : se battre...et gagner.
Voyez l’excellent ouvrage de F. Lordon que je vous suggère de lire si vous ne l’avez déjà fait. Remarquable :
Merci et à bientôt !
Renaud Bouchard