... le « droit » sur l’immateriel a perdu et c’est tant mieux ! Ce serait une immense erreur civilisationnelle, que dire, humaine, que de verrouiller la connaissance ou l’art au nom d’une marchandisation quelconque, quel que soit le media utilisé, de l’oeuvre physique a tout ce qui est numerique.
Les oeuvres de l’esprit ont des auteurs, c’est sur et il doivent profiter de leur art. Pour autant ; il ne faut pas oublier que toute oeuvre est contextuelle et necessite un environnement favorable pour eclore et cela n’appartient pas a l’auteur.
L’europe doit maintenant consacrer cette demarche pour etablir des regles acceptables par tous, pour proteger et remunerer les auteurs (je ne parle pas ici de toute la chaine des intermediaires techniques et commerciaux).
Cela passe par la stimulation, la liberation des echanges et des partages - ce qui n’exclu pas les activités marchandes). L’Europe doit revoir tout ce qui est brevet quant a la definition (brevetabilité), le perimetre (proximité technique ou artistique) et l’exclusivité (cession durée).
Dans tous les cas le systeme actuel, pour une fois, ne doit pas survivre : les « majors » doivent disparaitre au profit d’industriels du support, remuné comme tout industriel mais n’ayant aucun droit de regard sur les contenus. Cela suppose une remise a plat de la reglementation et la creation de nouvelles regles administratives ( une personne morale autre qu’un regroupement direct d’auteurs ne doit pas pouvoir etre proprietaire d’une oeuvre) et commerciale (la cession d’un droit ne doit pas etre possible, l’auteur restant toujours l’auteur) !
Y’a du boulot c’est sur...