Métaphore pour métaphore, et puisque je vous sens d’humeur badine, je vous réponds.
Le début de l’histoire que vous contez me convient tout à fait.
Le véhicule s’arrête donc (la « bétaillière » du FN, ainsi que vous l’écrivez.)
De là à penser que son électorat soit du « bétail », je ne partage pas votre point de vue et vous laisse donc la paternité de cette image.
Et c’est là que tout se complique et que s’arrête votre histoire.
Voici en effet la suite véritable et probable de cette histoire.
Je m’explique :
-Je remercie poliment le chauffeur de s’être arrêté pour me prendre. Immer korrekt, n’est-ce pas ?
-Je m’installe, nous devisons quelques instants, ses propos sont très précisément l’argumentaire que vous avez écrit ci-dessus. Après l’avoir écouté, je lui demande alors s’il aime le cinéma et s’il connaît une des répliques « culte » du film « Le Bon, la Brute et le Truand ».
-« Bien sûr !me dit-il. Tout le monde a vu ce film ! »
-Je l’invite alors (peut-être un peu fermement, dois-je dire, mais je vous rappelle qu’il s’agit là d’une fiction) à me laisser sa place en lui expliquant que, « voyez-vous, dans la vie politique, comme sur les routes glacées, il y a ceux qui croient pouvoir conduire impunément un camion électoral et ceux qui sont destinés à marcher dans la neige », avec les suites que vous exposez dans votre texte.
-Il reste alors sans voix, assis sur le talus enneigé, avec ma chapka dont je lui fais cadeau (il fait très froid, m’avez-vous dit), surpris de tant d’ingratitude de ma part. Et comme il ne semble pas avoir compris pourquoi je lui ai posé ma question précitée, je clos l’entretien en lui disant ceci ; « Tu vois, dans la vie, il y a ceux qui conduisent et ceux qui marchent. Toi, tu marches ! »
Je passe une vitesse, je le remercie et sayonara !
Fin de l’histoire.
Bien à vous.
Pour le FN, donnez-vous je vous prie la peine de lire ceci attentivement :