C’est possible Jean ! et je m’en excuse, mais ce qui a provoqué cela est peut-être cette fraternité mondialiste que vous évoquez, et que je comprends fort bien, mais me semble être tout à fait irréelle ! Je m’appesantis sur le rapport de force entre un artisan, et la féroce industrie sans âme ! Tout est tellement intriqué ; je verrais bien le monde avec partout des petites unités de productions, et des échanges entre celles-ci et la haine des trusts, de la grande distribution et de tout ce que cela implique me voile les yeux ! c’est sûrement vrai. C’est en voyant mon « rêve » de société où chacun serait son propre maître, mis non seulement à mal, mais détruit avec violence, et peu d’armes pour aller contre et peu de larmes de la part du consommateur qui ne voit que le prix et jamais l’ordure que deviendra l’objet obsolète acheté, jamais l’absence de l’âme dans l’objet devenu interchangeable... enfin tout ça !!!
Les gens sont tellement habitués à ce monde inhabité où les lois imposent ce désert ; et nous ne sommes pas sortis d’affaires avec le traité transatlantique ; je ne sais si la cécité est bonne pour vivre en paix, mais je sais que ça ne laisse que peu de temps de répit ! le réveil est cruel, et le sera pour tous dans pas longtemps !!
Bien sûr on peut se dire : quelle importance ? mais je fais partie de ces gens qui ne consomment pas et les objets qui m’entourent ont le prix de leur histoire, le prix d’une affection, celui d’une beauté utile, et, collée au quotidien, y déversant ma philosophie, toute atteinte à la variété me blesse ; heureusement, je ne sais pas tout !!
Merci pour votre réponse ; et pour me faire pardonner - et j’espère que ça ne durera pas !- je sortais de l’hôpital après un accident, peu grave, mais très « bouleversant » !!