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Commentaire de JL

sur Bouffer de la télé, pour beaucoup c'est tout ce qu'il leur reste !


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Francis, agnotologue JL 8 mai 2014 09:33

1% des riches s’octroient 8% des revenus. Mais ils ne rapportent sûrement pas 8% des recttes fiscales, loin de là. Donc rien que là, ils nous coûtent cher.

Une partie d’explication se trouve  : Alors que l’ensemble de la population tire 64% de ses revenus du travail, les ressources des 1% les plus riches n’en proviennent qu’à 39%, souligne une étude du Tax Policy Center. Une publication qui rappelle qu’à l’origine de toute fortune, on trouve l’investissement.

Mais ce n’est pas tout : 1% des personnes les plus riches détiennent près de la moitié des richesses... ! Autrement dit, chacune de ces 500 000 happy-fews détient en moyenne 100 fois plus que le pékin de base.

Et que dire des 0.1% ?

Une société démocratique ne peut plus supporter ces écarts de fortunes dignes de l’Ancien Régime. On a fait la révolution pour moins que ça.

Il faut savoir que l’argent appelle l’argent, et sans une fiscalité intelligente et équitable, on en arrive à des aberrations. Il faut bien évidemment taxer les patrimoines.

Une idée à creuser : pourquoi pas un impôt progressif sur les revenus calculé en fonction des patrimoines ?

Une première mesure pourrait consister en un impôt exceptionnel établi au prorata du patrimoine pour éponger la dette : 50 milliards de dettes pour 50 millions de Français, soit 1000 euros par Français. Comme 1 % des riches détiennent la moitié des richesses, ils paieraient la moitié des 50 milliards, soit 50 000 euros en moyenne chacun.

Le reste de la population paierait 500 euros chacun.

50 000€ * 500 mille personnes + 500€ * 50 millions de personnes = 50 milliards €

nb. Ce ne serait pas un problème pour les riches, vu que ce sont eux qui détiennent les dettes. Ils se rembourseraient eux-mêmes . Je pense même qu’on devrait les faire payer davantage pour soulager notre contribution.

Personnellement, je suis prêt à payer 500 euros en une, deux ou trois années consécutives pour ne plus entendre parler de cette maudite dette qui n’est rien d’autre qu’une taxe maffieuse détenue par des fortunes pas toujours très honnêtes, et c’est une litote.


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