N’empêche que...
L’opération Caesar =
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Caesar#cite_ref-1
L’Opération Caesar fut une mission secrète allemande qui se déroula à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le 5 décembre 1944, l’U-864, sous-marin de Type IX, partit du canal de Kiel, dans le Schleswig-Holstein. À son bord, les plans et des réacteurs de Me 262, des scientifiques japonais et allemands, et environ 65 tonnes de mercure réparties en 1 857 flasques d’acier, stockées dans les cales.
65 tonnes de mercure, oui, soixante-cinq tonnes, certainement pas pour fabriquer des thermomètres, hein ?
Mais où peut-on trouver la justification de l’évacuation de 65 tonnes de mercure ?
Pas ici, en tous cas :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_%28chimie%29#Utilisation
à part que...
Les qualités du mercure pour la chimie nucléaire et les instruments de
mesure en font l’une des huit matières premières stratégiques
considérées comme indispensables en temps de guerre comme en temps de
paix
[...]
Avec le germanium (électronique avancée) ;
titane (sous-marins de chasse, alliage extrêmement résistant) ;
magnésium (explosifs) ; platine (contacts aussi conducteurs que l’or
pour l’aviation, circuits avec contacts rapides) ; molybdène (acier) ;
cobalt (chimie nucléaire) ; colombium (alliages spéciaux extrêmement rares). (Christine Ockrent, comte de Marenches, Dans le secret des princes, éd. Stock, 1986, p. 193)
La chimie nucléaire, en Allemagne en 1944 ? Ou autre chose ... de plus ... « exotique » ?
Il faut suivre la piste du mercure.