Honte à Mr Asselineau, qui n’a pas daigné recevoir Monsieur Thierry Saladin. Quelle désinvolture coupable ! Quelle manque de vision universelle !
Honte aussi à la Castafiore, qui n’a pas proposé l’usage exclusif de l’esperanto dans nos facultés !
Bon, plus sérieusement ; j’ai découvert Asselineau et ses conférences grâce à Fifi Brindacier (qui ne va surement pas tarder à se pointer), et j’ai été littéralement ébloui, enchanté par tant de lucidité, de rigueur dans l’analyse, et d’une connaissance si parfaite de de l’Histoire.
On retrouve la culture et la vision large d’un De Gaulle ou d’un Mitterand, et on souffre en pensant à nos deux derniers ignares, sarko et hollande, qui ne méritent nulle majuscule.
Si vous prenez le temps de visualiser l’une ou l’autre de ses conférences, et elles sont nombreuses, vous découvrirez un homme dont vous avez toujours rêvé sans oser croire qu’il puisse exister encore.
Vous boirez littéralement ses paroles, tant il est précis, lucide, humain et juste.
Mais aussi parfaitement réaliste, très bien informé de ce qui est possible et de ce qui ne l’est pas.
Vous vous prendrez à rêver à nouveau d’un monde juste.
Je voulais m’abstenir, mais il m’a fait changer d’avis : il faut faire entrer ce loup dans la bergerie européenne, afin qu’il en ouvre les portes et nous libère (je pense au loup de Gubbio, bien sûr).
Pardonnez-moi cette dityrambe, venant de quelqu’un plutôt enclin à mordre qu’à caresser les politiques : c’est le miracle Asselineau.
Et j’en suis le premier étonné.