« La France soudain
redevient le symbole de la Fraternité. (…) ceux-là vont contribuer à redonner
une belle dimension humaine à l’Europe et par l’exemple à tous les Peuples
Opprimés. Alors ils (…) le Parti de la Solidarité. (…) l’Histoire de la France que vénèreront nos
arrières petits enfants qui vivront enfin heureux.. »
C’est fini tout ça ! Et ce n’est pas Warren Buffet qui l’a
enterré. C’est quelqu’un de chez vous, idéologiquement parlant, Eugène Enriquez.
Son essai « De la horde à l’Etat », commence comme ça : « Le
dix-neuvième siècle fut le siècle de l’espoir, de la croyance au progrès
social, de l’aptitude de chaque homme à devenir un être fraternel pour les
autres. Le vingtième siècle est celui de l’inquiétude et des désillusions
du progrès. »
Votre vision est envasée
dans les marigots XIXe siècle, celui qui croyait qu’on pouvait bâtir l’utopie
avec la raison et diverses mesure, y compris celles des boîtes crâniennes.
Ce n’est pas étonnant que ce soit lui qui ait inventé le racisme. Il se disait : il y a les peuples du navire et les peuples de la pirogue, les premiers (supérieurs)
se doivent d’amener les seconds (inférieurs) au chantier naval. On sait
maintenant à quel point tout cela était faux et chimérique.
Alors, vous devriez rêver à autre
chose… « La France aux Français,
par exemple ». Ca, c’est un objectif atteignable, pas le paradis non, mais
quelque chose de plus vivable qu’aujourd’hui. Bien sûr, il faudra s’occuper de
ceux qui sont vraiment dans le besoin, mais il faudra aussi tenir compte de
ceux, toujours plus nombreux, qui aspirent à davantage de « vivabilité ».
En sachant, ils ne sont pas
fous, qu’ils ne l’obtiendront pas dans le monde ouvert des ultralibéraux et sa stressante course au pognon, mais pas davantage dans le moulin des
altermondialistes qui boosterait l’exode de centaines de millions de ressortissants
des Etats loqueteux de la planète à destination des pays efficaces.