« je ne reviendrait pas sur les nombreux actes de résistants communistes des 1939 »
Il est vrai que de déserter l’armée comme nombre de dirigeants communistes dès l’entrée en guerre - Thorez en septembre 39 - est un acte glorieux de résistance !!
« je ne reviendrais pas sur le élus communistes emprisonnés dés le début de la guerre, »
Emprisonné par le gouvernement de gauche radical-socialiste qui jugeait les élus communistes pour ce qu’ils étaient alors : des traitres à l’intérêt supérieur de la patrie dans la mesure où ces derniers refusaient pour la plupart de se désolidariser du pacte germano-soviétique, et conséquemment de prendre part à la défense du territoire national !
« je ne reviendrais pas sur le PCF interdit etc.... »
Et pour cause ! Relire ci-avant.
« Puisque tu parles de la condamnation de Thorez, dis nous qui l’a condamné on verra dans quel camps tu te places... »
Comme tous les ignares patentés et fiers de l’être, mon interlocuteurs méconnait que Thorez fut condamné bien avant la défaite des armées françaises et l’arrivée au pouvoir de Pétain (près d’un an avant), sous et par le gouvernement radical-socialiste Dalladier, à l’indignité national et à la déchéance de sa nationalité française, puis par l’institution militaire elle-même pour fait de désertion, qui le condamna à mort par contumace .
En septembre 39 mon cher, nous étions en guerre et nullement vaincu. Encore fallait-il mobiliser contre l’ennemi, et ne pas fuir comme un lâche chez ce qui était alors, de facto, un allié de l’Allemagne nazie, j’entends parler ici de l’Union soviétique.
Pendant ce temps cher monsieur, ceux que vous qualifiez de facho et de nazillon se battaient le couteau entre les dents cintre l’envahisseur. Je prendrais un seul exemple : Darnand, futur fondateur de la milice et fusillé à la Libération, décoré pour fait de bravoure lors de la drôle de guerre, dans les mois précédents l’humiliante défaite des forces armées anglo-françaises.
Comme quoi, a contrario encore une fois de la mythologie resistancialiste stalino-thorezienne, il était tout à fait possible, et même fort répandu, que des individus proches des rangs de l’extrême-droite française - cagoulards, croix de feu, camelots du Roi, etc... - étaient farouchement anti-allemand, et donc par conséquent, anti-nazi. Et le démontraient au prix de leur vie, les armes à la main.
Voilà de quoi complexifier un peu plus l’histoire, et ruiner simultanément le verbiage enfantin et d’un simplisme manichéen de nos bonimenteurs.
