« Professeur Mario Capecchi Prix Nobel . Autisme et atteinte inflammatoire de la microglie
La première étude présentée a été publiée en mai 2010 dans le journal Cell. Cela concernait le travail d’un éminent chercheur, généticien et prix Nobel de médecine en 2007, le professeur Mario Capecchi de l’Université de l’Utah. Son étude (pour plus d’information sur le sujet : http:// capechi.genetics.utah.edu/) a démontré pour la première fois le lien de cause à effet entre des cellules du système immunitaire, plus spécifiquement les cellules appelées « microglies », et les maladies mentales. Les microglies, cellules gliales qui proviennent de la moelle épinière et migrent par le sang jusqu’au cerveau, défendent le système nerveux central contre toute agression et agents infectieux. Le problème de l’activation des micro glies, mis en évidence dans les maladies mentales, est la production de substances inflammatoires et de quantités excessives d’oxyde nitrique. Pour comprendre comment l’activation de ces microglies altère le cerveau des autistes, il faut comprendre comment fonctionne le cerveau : Succinctement, le cerveau forme des réseaux de neurones qui communiquent grâce aux synapses par le biais de signaux électriques et chimiques. Les dommages causés à ces synapses par cette microglie suractivée sont responsables de problèmes neurologiques comme la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, la maladie de Parkinson et l’autisme, pour n’en nommer que quelques-uns. Les microglies peuvent être activées par différents facteurs : - par la beta amyloïde (maladie d’Alzheimer) ; - par des produits viraux ou bactériens ; - par des substances in- flammatoires (cytokines). Les conséquences sont des anomalies au niveau des lobes frontaux et temporaux, provoquant des problèmes sensoriels et de comportement bien établis chez les autistes : - Perturbation sur les plans auditif et sensoriel, visuel, attention, langage, mémoire, compréhension... (symptômes associés au lobe temporal) ; - Problèmes de motricité fine, de force musculaire, de manque d’expression faciale spontanée, de difficultés d’expression, d’aptitude à penser et à raisonner, de socialisa- tion... (symptômes associés au lobe frontal). Il est également établi, lorsque l’on se donne les moyens de les tester de manière adéquate, que les autistes souffrent de nombreuses infections chroniques neurotropes (le cas pour notre fils Adrien), lesquelles sont donc associées à l’activation de la microglie. Exemples d’agents infectieux neurotropes : - Virus (herpes, epstein barr, coxsackie, rougeole, rubéole, oreillons) ; - Bactéries (maladie de Lyme) ; - Parasites ; - Mycoses. La conséquence de cette découverte signifie que l’on peut traiter les sujets selon les recommandations du Pr Capecchi, à savoir soigner le système immunitaire : - Les personnes autistes devraient recevoir des antiviraux visant à garder sous contrôle les virus, bactéries, champignons et parasites (on ne peut jamais totalement les éliminer) ; - Elles devraient également prendre des antiinflammatoires qui peuvent agir sur l’activation des microglies, idéalement l’inhiber. C’est une approche nouvelle dans le traitement des maladies mentales qui va à l’encontre de l’utilisation de neuroleptiques qui altèrent la chimie du cerveau. Selon les scientifiques, l’activation de la microglie détruit les synapses ; si le système immunitaire est traité avec succès, les synapses peuvent être complète- ment régénérées, et donc la maladie mentale peut être soignée. Partant de ces découvertes, des parents ayant bénéficié avec succès de ce traitement pour leur fils ont créé un site qui s’appelle stopcallingitautism.org. Ils se basent sur les découvertes du Pr Capecchi et sur l’étude du Johns Hopkins Medecine 2004 (Brain’s immune system triggered in autism) qui démontrent, par le biais de biopsies, l’inflammation des cerveaux d’autistes décédés accidentellement. Stop calling it autism L’objectif de cet organisme à but non lucratif est d’informer bien sûr, mais aussi d’établir un registre d’enfants souffrant de cette maladie. Pour ce faire, les enfants inscrits (résidant aux États-Unis) vont subir une batterie de tests médicaux visant à mettre en évidence cette condition et ainsi aider à mieux comprendre le rôle des infections chroniques, des troubles inflamma- toires, des troubles du système immunitaire et de l’activation des microglies du cerveau chez les personnes souffrant d’autisme ou de troubles envahissants du développement. L’évidence prouvant que ces facteurs font partie du processus pathologique sous-jacent en autisme. »
L’étude suédoise ne prouve rien si ce n’est que le facteur « héréditaire » semble à exclure puisque des jumeaux monozygotes ne sont pas également atteints par l’autisme. Et que l’on doit aussi laisser de côté demi-frères et demi-soeurs ainsi que cousins. Et retenir par contre un autre acteur dans la cause de l’autisme, à savoir le facteur viral. Qui les touche tous, finalement. Je me pose perso la question de « l’incidence » des maladies infantiles ?
Si mes souvenirs sont exacts, il me semble avoir lu que l’autisme apparaît à la 29ème semaine de grossesse.
Je m’interroge sur la varicelle. Et plus spécialement sur le zona qui en est une résurgence. Ceux qui ont eu un zona facial (violents maux de tête genre troubles méningés, risque de paralysie faciale, de surdité, d’atteinte du nerf optique sans parler de douleurs dentaires) savent à quel point la varicelle est une maladie loin d’être anodine.
Je pense que la piste du Professeur Capecchi est vraiment sérieuse.
Autisme = maladie auto immune ?