Bonjour, Abou.
« Descendre », je ne pense pas. Je partage d’ailleurs assez largement cet avis.
La faute en est, à mon avis, à la moins grande densité de champions de haut niveau dans le top 100 des filles relativement aux garçons. Et sans doute le fait qu’il n’y ait pas de confrontations en 5 sets y est pour quelque chose, les filles n’ayant pas à se soumettre aux mêmes préparations physiques (je parle là du légal uniquement).
J’en profite pour établir un parallèle avec le marathon olympique. Les premiers ont donné lieu à des images très dures d’athlètes dans un état lamentable. Et pour cause : peu habituées à réguler leur course et à connaître leur corps dans ce type d’épreuve, elles commettaient des erreurs de rythme. Depuis, plus aucun problème : les filles savent parfaitement doser leurs efforts pour conduire leur course. Je pense qu’il en irait de même en tennis, la plus grande résistance acquise grâce aux matches du Grand Chelem en 5 sets, leur donnerait, tout au long de la saison, la puissance et l’opiniâtreté nécessaires pour hisser leur niveau de jeu à l’égal de celui des garçons.