Bonjour karol
Dans votre lien (le monde diplo) je cite :
« Le nouvel ordre, c’est l’unification du monde en un unique marché. Les Etats ne sont que des entreprises avec des gérants en guise de gouvernements, et les nouvelles alliances régionales ressemblent davantage à une fusion commerciale qu’à une fédération politique... »
« La plèbe, les gens d’en bas, les gueux » ou la masse percue à tort comme ignorante des enjeux économiques qui se dissimulent derrière ce que l’on nous présente comme la construction d’un monde meilleur n’est plus dupe.. Le bien commun n’est pas commun mais réservé à une richissime élite influente qui transforme cette masse en consommateurs nomades (citoyen du monde) flexible professionnellement et sans attaches, ni repères... en gros coupés de leurs racines...
L’homme du nouvel ordre mondial voulu est semblable à ces tomates poussées hors sol, peu couteuses certes mais sans saveur, et que l’on trimballe d’un pays à l’autre...
déculturé, puisque selon la définition de wikipédia, en sociologie, la culture est définie de façon plus étroite comme « ce qui est commun à un groupe d’individus » et comme « ce qui le soude ».
Hors ce qui soude un groupe c’est le partage des valeurs, le désir de construire ensemble quelque chose, de transmettre son histoire que chaque arrivant est convié à s’approprier afin qu’il devienne lui même un hôte capable de transmission, car tel est notre devoir de reconnaissance et de fidélité pour la terre et les peuples qui nous accueillent ...
Vouloir se réapproprier tout ceci, notre économie, réaffirmer notre identité, notre souveraineté n’est en aucun cas funeste, mais sain...
C’est il me semble ce qui est exprimé ce dimanche, à la fois par l’abstention massive et à la fois dans le vote FN..
Il est inadmissible que, à l’instar de la grèce, notre patrimoine parte au plus offrant ainsi que nos entreprises.