Père Plexe, je vais finir par croire que vous portez bien mal votre nom : à quel moment ai-je applaudi quoi que ce soit dans mon article ? Si je me permets de critiquer, c’est en tant qu’ayant déjà expérimenté le vote, et d’une. Et de deux, ce n’est pas un billet d’humeur de ma part, c’est le ressenti de quelqu’un qui, s’il ne maîtrise pas tout l’objet de sa pensée (notre devenir politique), s’évertue tout de même à vivre et penser « politique » chaque jour que Dieu fait, et pas uniquement dix minutes un dimanche matin tous les cinq ans en allant mettre un bulletin au fond d’une urne.
Citoyen, c’est un job à plein temps à mes yeux, et cela implique parfois de faire des choix qui vont à l’encontre de ses intérêts propres. On appelle ça le souci du bien commun. Quel pourcentage de votants pensent encore à autre chose qu’à leur pouvoir d’achat lorsqu’ils se rendent dans l’isoloir ? Et combien d’entre eux tentent de penser par eux-mêmes, sans s’en remettre aux forts en gueule, têtes de gondole des partis, aboyant chez Pujadas ?