Nanoubix :
Beaucoup de femmes gouvernent déjà. Avant elles gouvernaient la maison, donc l’éducation et le soin. Parfois aussi en politique, selon les régions et les époques.
Droit d’héritage : dans un système où l’homme ne sait jamais s’il est bien le père, alors que pour la femme on le sait de toute évidence, dans un système de famille nucléaire où les femmes auraient inventé le couple selon certains anthropologues modernes, il fallait garder l’homme et le motiver à rester pour nourrir et protéger. Un moyen était de valoriser sa descendance comme venant de lui et lui donner envie de s’investir pour cela. Par ailleurs l’homme ayant été assigné aux travaux durs et à la guerre, à cause de sa force, transmettre au garçon était une garantie de garder le patrimoine dans la famille (épouse comprise). Cela dit les époques ont varié sur la question de l’héritage.
Les soins médicaux des hystériques ? Vous parler de quelques cas au 19e siècle, siècle problématique. Tiens, vous ne mentionnez pas les traitements infligés aux garçons pour les empêcher de se masturber. Un oubli sans doute :
« Les parents pouvaient cadenasser les “cages génitales” de leurs enfants, et en mettre la clef de côté. (Il y avait une version particulièrement torturante de ces cages, construites pour les adolescents et les adultes, et qui consistait en un tube doublé de piquants dans lequel on glissait le pénis. S’il y avait érection, le pénis était blessé). Au début de notre siècle, on vendait des mitaines de fer, afin de décourager les vagabondages nocifs des petites mains d’enfants ; on vendait aussi des alarmes qui sonnaient dans la chambre des parents lorsque le lit de leur enfant se mettait à bouger. Pour ceux qui recherchaient une solution plus permanente au problème, les médecins prescrivaient d’autres traitements : on pouvait appliquer des sangsues sur la région génitale pour en sucer le sang et éradiquer la congestion qui provoquait le désir sexuel ; il y avait la cautérisation (on brûlait le tissu génital avec un courant électrique ou un fer brûlant) qui avait la réputation de tuer les nerfs et de diminuer les sensations et le désir. Dans les années 1850 et 1860, les traitements extrêmes – castration et ablation du clitoris – étaient très à la mode. Les journaux médicaux américains du milieu du xixe
siècle affirmaient que la castration était souvent un traitement efficace de la folie. La croyance actuelle des Américains qu’il faut circoncire immédiatement les nouveau-nés est un reliquat des convictions victoriennes, selon lesquelles cette intervention empêchait la masturbation26. » » (Wiki)
Lee droit des femmes à contrôler leur corps : c’est une notion récente. Vous ne pouvez pas reprocher par exemple à l’antiquité d’avoir inventé la roue en bois sous prétexte qu’aujourd’hui la roue est en gomme souple. L’avortement n’était pas seulement interdit pour des raisons qui appartiennent à une époque, il restait dangereux pour des raisons d’hygiène et de technologie médicale. Et les hommes ont-ils la contraception et la maîtrise de leur corps ? Que peuvent-ils faire si leur compagne fait un bébé sans leur accord ? Payer.
Le viol, tabou ? Plus aujourd’hui. Mais les fausses accusations contre les hommes et la violence sur les hommes, oui. La justice accuse les hommes en premier, comme si c’était normal. Votre mauvaise foi entretient la mythologie moderne.