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La troisième mort du père

La première fois le père été tué symboliquement par le long mouvement qui va des coupeurs de têtes de la Révolution, en 1793, au conflit entre Freud et Nietzsche un siècle plus tard. Décapiter c’est, selon l’étymologie, couper le « chef » (la tête). Donc enlever l’autorité. Ou par extension, contester le phallus, symbole corporel puis culturel de l’homme, « chef juridique de famille » et origine de sa descendance.

Première mort

Freud associait le père à la loi, à Dieu, à l’origine. Trop d'honneur cache parfois autre chose. En effet, il taille ensuite une large brèche psychologique dans l’amour du père en y collant un double refoulé donc invisible : la haine du père. D’où l'intérêt de Freud pour le parricide. Le parricide, spécifiquement le meurtre du père, est un acte symbolique extrême et novateur (bien qu'ancien), provoquant la rupture de la transmission familiale et sociale.

Dans sa théorie, discutable, Freud fait une analogie entre l’attitude infantile du fils envers le père et celle du primitif envers son roi, déniant à ces deux relations toute idée de devoir et de possible bienveillance mutuelles. Bien que simpliste, cette analogie crée la condition intellectuelle de l’acceptation du meurtre symbolique du père et de l’amputation de sa toute-puissance supposée, de même que l’on a décapité le roi dans une sorte de catharsis de psychanalyse collective.

Dans ce même temps Friedrich Nietzsche écrivait sur le surhomme, un homme au-delà de l’humain, dont la toute-puissance est renouvelée. « Rien n’est vrai, tout est permis » : le philosophe reprenait cette définition à son compte, en constat ou en apologie. Définition de la toute-puissance renouvelée, désirée comme l’appropriation d’un pouvoir social, en même temps que haïe à cause de ce pouvoir quand il est dans d’autres mains que les siennes propres. La théorie du genre, le gender, qui vise à déconstruire le masculin en le reléguant au rang de simple choix arbitraire et individuel et culturel, est une continuation de la philosophie nietzschéenne de la toute-puissance. Dans cette théorie rien n'est vrai en soi, être homme ou femme n'est qu'un travestissement, et tout est permis puisque je n'ai de compte à rendre à personne et que je peux, paraît-il, m'affranchir des contraintes biologiques. 

L’inversion, le renversement étant à l’ordre du jour à cette époque, l’homme « normal », le bourgeois (le prolétaire n’étant assimilé qu’à un stade inférieur de l’humanité) montait sur l’échafaud, dépouillé de sa toute-puissance supposée (et parfois réelle) pendant que l’on érigeait comme une icône, la poisseuse (elle avait la poisse), la dépressive madame Bovary, jamais satisfaite et à jamais incapable de planter des pommes de terre pour survivre. Egérie débutante de la femme victime de l’homme, l’inassouvie, la parasite se réveillera en Gorgone carnivore, mieux : homm-nivore. Elle produira au XXe siècle d’une part la femme désappointée, qui tire son pouvoir de l’abandon du couple (liberté revancharde et malveillante, imitation de l'homme-abandonneur), du reproche constant fait à la lâcheté ou à la surdité masculine, et d’autre part la femme travestie en homme, Femen hargneuse, image divertissante à souhait, et autres crieuses publiques qui tirent leur pouvoir de celui qu’elles singent de l’homme - jusque dans les postures corporelles inventées par les hommes, incapables qu’elles sont de produire les leurs en propre.

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Le XIXe siècle a produit de curieuses images des hommes et des femmes. Les deux ont été déformés, assez brutalement pour qu'au XXe siècle ces images alimentent encore la perception des relations femmes-hommes. Freud, en suggérant que la femme a un désir de pénis inavoué, décrit la sexualité féminine comme, entre autres, une poursuite de la puissance masculine. Celle-ci est posée dès lors comme la norme de référence. Il a dressé, en contrepartie implicite, en creux, le portrait d’un homme puissant, dans la maîtrise de ses pulsions (bien que ravagé par la peur de la castration et de l’impuissance dans tous les sens du terme). L’homme que la femme, troublée par le manque de la puissance phallique, allait devoir détester selon l'idéologie moderne. 

Fallait-il idéaliser l’homme en seigneur tout-puissant pour pouvoir l’abattre sans scrupule ? Alors que ce que l’on découvrait en réalité, c’était la fragilité masculine ? Etait-ce si compliqué à l’intelligentsia bourgeoise dont Freud faisait partie, de voir que les hommes, qui travaillaient aux champs ou à la mine, n’avaient rien de ce héros sublime et haï ? Etait-ce leur propre portrait, réel ou rêvé, que ces notables décrivaient ? 

L’homme nouveau, le surhomme, modèle compensatoire issu du désespoir inacceptable de la fragilité du vivant, habité de toute-puissance, tel que sorti de l’imaginaire Nietzsche, allait encore trahir la femme. Car cet homme illimité, ce mutant, produirait l’enchaînement de la femme au travail salarié, la sujétion des mères au marché financier et au théâtre social, en remplacement de la royauté de la maison, socle de l’existence individuelle. Elle aurait moins de pouvoir tout en croyant en avoir davantage - subtil travestissement de l'aliénation en victoire. Mais il n'y a aliénation qu'en l'absence du sentiment de liberté. Celui-ci présent, il prime sur toute autre considération. 

Ce surhomme, mais aussi des militantes revendiquant la toute-puissance, allaient priver les femmes de la maternité. On a inventé les crèches, puis la famille dite « sociale », pour remplacer non seulement les pères mais aussi les mères dans la transmission de l’éducation. La fourmilière se met en place, l’Etat devenant une sorte de reine-mère monstrueuse qui suce ses enfants pour les nourrir ensuite de leur propre sang (travail, argent). Ces mères modernes ont cru par la suite que la décision d’entrer dans le théâtre social leur appartenait et qu'elles seraient tout : mères, travailleuses, libres, PDG, amoureuses, indépendantes. Et l'homme dans cette démarche ? Absent. Ecarté comme un obstacle.

Mais l’usine avait besoin de femelles chasseuses, toujours au top, et pas de mères avec leurs fluctuations ni avec la puissance de leur regard, de leur parole sur le monde. La femme salariée ou PDG a fini d’être cette icône maternelle qui maintient la vie. Elle n’est plus qu’un objet pour émissions télé psychologisantes, elle n’est plus qu’un simple individu ayant troqué son habit de mère, pôle cardinal, contre le bikini, symbole de la société ultra-verticale et consumériste du divertissement. Aujourd'hui l'image est ancrée dans les esprit : la femme est bien devenue un objet, ce qu'elle alimente elle-même par la mode et le soin de l'apparence ou la parade dans les cercles universitaires post-gauchistes. L'homme, mort à sa propre puissance et exigence personnelle, n'a lui-même plus d'autre attente que le consumérisme de cet objet étalé partout, nu, sexy, tentant.

père,mère.femme.homme,nietzsche,freud,puissance,Deuxième mort

Le surhomme devait incarner l’extrême du conquérant et du prédateur dans un Reich plein de fureur et de Fuhrer. Mais la femme ? Pour Hitler les femmes ne sont égales aux hommes qu’à l’usine et comme gardiennes des camps d’extermination.

Les surhommes ont cependant été éliminés en masse par des tapis de bombes. Suite au manque d’hommes causé par les guerres massacrières, les femmes restaient à travailler pour sauver le monde. Elles couchaient aussi avec les résidus de surhommes : les soldats allemands, français ou américains. La reproduction est plus forte que la patrie. Il fallait se reproduire, combler le vide d’hommes, faire la fête par le sexe (en temps de guerre les distractions sont rares), donc coucher avec un survivant, un surhomme encore fier ou déjà décomposé, au visage blafard, aux cheveux jaunes ou bruns - dans l’obscurité il n’y a pas de différence s’ils ne parlent pas - et au désir intact - seule partie intacte de ce qui restait de ces lambeaux d’hommes.

Le féminisme s’est engouffré dans le pillage des hommes qui n’étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes. Cette guerre-là était facile, sans véritable adversaire pour recadrer les Gorgones. Même les hommes les plus libres, ceux qui dansaient nus sur du Hendrix à Woodstock avec une inconnue audacieuse, qui faisaient l’amour dans la boue, seuls au monde bien qu’entourés de 300’000 amoureux de la vie, ont fini en pères soumis et payeurs, délégitimés, désécurisés, s’excusant d’exister. Adieu les mammouths et l’Amérique. La seule conquête encore permise aux hommes est la chasse aux pelotes de poussière dans le salon. Aujourd’hui, le prix de la paix et de la baise est la soumission masculine. Dérision du destin. Pour en changer il faudrait se moquer de la baise et de la paix. Mais y a-t-il des candidats ?

Troisième mortpère,mère.femme.homme,nietzsche,freud,puissance,

N’ayant plus de reconnaissance sociale, de valeur dans l’engrenage familial, certains se rebellent. Cependant une grande partie vit sa troisième mort : la totale démission, la lâcheté. Autrefois un homme assumait les échecs de ses collaborateurs. Il avait de l’honneur. 

Aujourd’hui, en politique, Jean-François Copé s’est accroché en disant « Ce n’est pas moi », avant de lâcher quand toute la direction a frappé à coups de gourdins pour qu’il renonce. Avant, un homme aurait pris la responsabilité de la faute même s’il ne l’avait pas lui-même commise, simplement parce que ceux qui l’ont commise faisaient partie de son équipe. Avant les hommes avaient de l’honneur. Maintenant la sauvegarde individuelle passe par la case lâcheté. Autrefois la politique était une vocation. Aujourd’hui c’est un business et l'autorité n'est plus qu'un travestissement.

Avant, un président n’aurait pas pris la parole si précipitamment après une défaite électorale, sans réfléchir ni adapter son discours. Il aurait même peut-être démissionné. Aujourd’hui, répéter que l’on fera la même chose est présenté comme de la constance. La constance donne une image positive. Mais c'est aussi une surdité exceptionnelle et un goût du confort paresseux. Alors que le temps est prêt pour l’audace, pour un bouleversement, on veut mettre la France sous antidépresseurs. Incapacité adaptative ? Programmation mentale défectueuse ? Peut-être y a-t-il un vrai trouble chez François Hollande.

Avant, le directeur général d’une banque de niveau mondial, comme Brady Dougan au Crédit suisse, aurait assumé la faute de l’établissement qu’il dirige et aurait protégé sa famille économique, son clan professionnel dont il est responsable. Ici il les lâche et les charge. Il se défausse sur les petits, ceux qui ont appliqué la politique de l’entreprise, et qui ont engrangé de quoi payer les dizaines de millions de son salaire. Même pas de reconnaissance du ventre. Le délitement des élites est une nouvelle trahison du père. A moins que ce ne soit le prix à payer pour une société sans hiérarchie. Mais si c'est le cas, pourquoi la hiérarchie est-elle encore en place ?

Il est possible que les choses soient un peu plus complexes que cela. 

Mais le résultat est là : l'homme et le père sont morts pour la troisième fois. Ne demeure qu'un être mal défini, peu identifiable sauf à ce qu'il consomme. Peut-être l'avenir est-il là : consommer, consommer du divertissement et du sexe. 

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Billet 6.


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22 réactions à cet article    


  • trevize trevize 30 mai 2014 16:07

    J’ai trouvé cela intéressant, même si je ne suis pas vraiment d’accord, alors j’ai voté +

    J’en suis venu à me dire, concernant tous ces attributs dont l’homme a été dépouillé, ce que vous semblez déplorer (comme beaucoup d’autres personnes), que finalement, si ils nous ont été enlevés, mais que nous parvenons à vivre sans, c’est qu’ils ne sont pas indispensables à l’existence et la définition de l’homme ; qu’ils ne font pas partie de lui. D’une certaine façon, en cassant ces vieux schémas, en extrayant morceau par morceau toutes ces petites choses que nous utilisions pour nous définir en tant que personnes, et en tant qu’espèce, le système et ses évolutions de société et de mentalités nous obligent à laisser de côté nos petites certitudes sur ce qu’est ou n’est pas l’humain. Tout ce qu’on retire à l’homme ne fait pas partie de lui, ce n’est que ses créations. Petit à petit, nous nous dépouillons pour atteindre la quintessence de la nature humaine ; et on finira bien par l’atteindre, plus sûrement qu’en reproduisant sans fin toujours le même schéma.

    Qu’est ce que l’homme ? suivant les époques, et les lieux, certains vous répondront qu’un homme est un grand guerrier, ou qu’un homme se définit avant tout par son foyer et sa famille, ou par la terre qu’il cultive.... de nos jours, il paraît qu’un homme se doit d’avoir une Rolex. rien de tout ça n’est vrai, mais ce n’est pas faux non plus.

    L’humain a pris de mauvais plis, qui s’accumulent depuis bien longtemps. En cherchant sans cesse à cacher ses défauts, en demandant à chaque homme d’enfouir sa nature et ses aspirations profondes, nous ne faisons que reporter l’erreur. Depuis trop longtemps, nous traitons les symptômes et pas la maladie. Chaque fois qu’un instinct ou un comportement apparaît, que la société juge comme étant « mal », nous mettons une barrière pour entraver cet instinct, qui finit toujours par revenir sous une autre forme. L’humanité est névrosée !
    On est en train de la soigner, et à chaque barrière qui tombe, la joie de la liberté retrouvée nous pousse à l’excès. Ce n’est que transitoire, peu à peu le bon sens finit toujours par se rétablir.
    On peut utiliser une autre image médicale, celle de la fracture. L’humanité s’est brisée, et la fracture s’est mal ressoudée. Pour ces cas là, il n’y a pas 36 solutions : il faut recasser à l’endroit de la soudure, qui est toujours plus solide que le reste de l’os... ça fait très mal, mais il faut qu’on en passe par là si nous voulons guérir l’humain.


    • njama njama 30 mai 2014 16:31

      l’homme, « chef juridique de famille »

      il était temps que se termine cette immémoriale iniquité envers la femme, car l’on ne peut pas dire que la famille était une espèce de communisme familial.


      • hommelibre hommelibre 30 mai 2014 20:32

        Dans une époque où la notion même d’égalité de droits n’existait pas, ce n’était pas une iniquité. C’est un mode de représentation sociale. Pour autant je n’imagine pas que les hommes aient pris les décisions familiales seuls, sans discussion avec leur compagne. La décision juridique devait être l’expression dans la société d’une décision familiale.


        Mais l’avantage du partage de l’autorité juridique est que les hommes devraient peu à peu en prendre de moins en moins dans la figure socialement et juridiquement. Les femmes vont commencer à partager, elles ne pourront plus longtemps utiliser l’homme comme un paravent.


      • Pere Plexe Pere Plexe 30 mai 2014 20:51
        La troisième mort du père

        Le mort ne va pas trop mal qui gagne plus que sa pale copie qu’est la femme.
        Qui trust 80% des places de pouvoir.
        Qui dans les drames familiaux est 8 fois sur 10 le bourreau.

        Sans doute que trois ou quatre nouvelles morts devraient remédier à cela... 

        • hommelibre hommelibre 30 mai 2014 21:04

          ...


          « qui gagne plus que sa pale copie qu’est la femme » : faux. Jamais démontré sauf pour quelques cas assez isolés. 

          « 80% des places de pouvoir » : alors ce n’est que cela l’égalité ? Une lutte pour le pouvoir ? Et les décisions ne sont-elles pas prises pour le profit d’une collectivité ? Depuis quand (à part les révolutionnaires et le code napoléon) les hommes au pouvoirs ne prendraient-ils des décisions que pour la communauté masculine ?

          « L’homme bourreau 8 fois sur 10 » Faux. Des centaines d’études au Canada et aux USA montrent la symétrie de la violence conjugale. Sauf pour peux types de crimes : le meurtre conjugal et le viol. Pour le reste, c’est faux.

          • nanoubix nanoubix 31 mai 2014 03:01
            Mais laissez donc ces femmes vous gouverner, alors, puisqu’elles le feront aussi pour votre bien ! 

            Je ne veux pas reprendre le cours de l’histoire (et vous démontrer pourquoi et comment les hommes au pouvoir prennent des décisions pour la communauté masculine avant tout - cf. le droit d’héritage, les soins médicaux des ’hystériques’ au 19ème siècle, le droit aux des femmes de contrôler leur propre corps - il aura fallu attendre 1975 pour que l’avortement soit légalisé, ie que les françaises arrêtent de se faire saigner dans des conditions abominables -, le système judiciaire envers les crimes tels que le viol qui est resté, et reste encore, tabou et impuni, etc) les jeux sont pipés, vous le savez aussi bien que moi,  j’en ai assez de toute cette mauvaise foi.

          • hommelibre hommelibre 31 mai 2014 10:33
            Nanoubix :

            Beaucoup de femmes gouvernent déjà. Avant elles gouvernaient la maison, donc l’éducation et le soin. Parfois aussi en politique, selon les régions et les époques. 

            Droit d’héritage : dans un système où l’homme ne sait jamais s’il est bien le père, alors que pour la femme on le sait de toute évidence, dans un système de famille nucléaire où les femmes auraient inventé le couple selon certains anthropologues modernes, il fallait garder l’homme et le motiver à rester pour nourrir et protéger. Un moyen était de valoriser sa descendance comme venant de lui et lui donner envie de s’investir pour cela. Par ailleurs l’homme ayant été assigné aux travaux durs et à la guerre, à cause de sa force, transmettre au garçon était une garantie de garder le patrimoine dans la famille (épouse comprise). Cela dit les époques ont varié sur la question de l’héritage.

            Les soins médicaux des hystériques ? Vous parler de quelques cas au 19e siècle, siècle problématique. Tiens, vous ne mentionnez pas les traitements infligés aux garçons pour les empêcher de se masturber. Un oubli sans doute :

            « Les parents pouvaient cadenasser les “cages génitales” de leurs enfants, et en mettre la clef de côté. (Il y avait une version particulièrement torturante de ces cages, construites pour les adolescents et les adultes, et qui consistait en un tube doublé de piquants dans lequel on glissait le pénis. S’il y avait érection, le pénis était blessé). Au début de notre siècle, on vendait des mitaines de fer, afin de décourager les vagabondages nocifs des petites mains d’enfants ; on vendait aussi des alarmes qui sonnaient dans la chambre des parents lorsque le lit de leur enfant se mettait à bouger. Pour ceux qui recherchaient une solution plus permanente au problème, les médecins prescrivaient d’autres traitements : on pouvait appliquer des sangsues sur la région génitale pour en sucer le sang et éradiquer la congestion qui provoquait le désir sexuel ; il y avait la cautérisation (on brûlait le tissu génital avec un courant électrique ou un fer brûlant) qui avait la réputation de tuer les nerfs et de diminuer les sensations et le désir. Dans les années 1850 et 1860, les traitements extrêmes – castration et ablation du clitoris – étaient très à la mode. Les journaux médicaux américains du milieu du xixe siècle affirmaient que la castration était souvent un traitement efficace de la folie. La croyance actuelle des Américains qu’il faut circoncire immédiatement les nouveau-nés est un reliquat des convictions victoriennes, selon lesquelles cette intervention empêchait la masturbation26. » » (Wiki)

            Lee droit des femmes à contrôler leur corps : c’est une notion récente. Vous ne pouvez pas reprocher par exemple à l’antiquité d’avoir inventé la roue en bois sous prétexte qu’aujourd’hui la roue est en gomme souple. L’avortement n’était pas seulement interdit pour des raisons qui appartiennent à une époque, il restait dangereux pour des raisons d’hygiène et de technologie médicale. Et les hommes ont-ils la contraception et la maîtrise de leur corps ? Que peuvent-ils faire si leur compagne fait un bébé sans leur accord ? Payer.

            Le viol, tabou ? Plus aujourd’hui. Mais les fausses accusations contre les hommes et la violence sur les hommes, oui. La justice accuse les hommes en premier, comme si c’était normal. Votre mauvaise foi entretient la mythologie moderne.

          • trevize trevize 31 mai 2014 11:20

            Bon ça y est, en fait j’ai compris, en fait c’est juste un macho remonté.

            Alors donc, je résume l’article : « les relations hommes-femmes, c’était mieux avant, d’ailleurs tout était mieux, il fallait rien détricoter ouin ouin je me sens faible et mon kiki est tout petit »

            Et là, on essaie de lui montrer que non, c’était pas tellement mieux avant, et que l’évolution du statut de la femme était nécessaire vu qu’elle n’était rien d’autre qu’un objet au XIXe siècle ; que répond l’auteur ? « Oui mais au XIXe siècle les garçons avaient pas le droit de se masturber. » En gros, c’est bien une complainte, tout est bon pour tirer la couverture à soi.

            « Que peuvent-ils faire si leur compagne fait un bébé sans leur accord ? Payer. » Quand on met son kiki dans un frifri, il y a toujours un risque. être un homme c’est assumer la responsabilité de ses actes, pas pleurnicher sur les temps anciens bénis où on pouvait mettre les bonnes en cloque sans avoir rien à gérer derrière.

            « Le viol, tabou ? Plus aujourd’hui. » Va donc voir par là, et tu m’en reparleras du non-tabou du viol.
            Depuis Freud (malgré toutes les bêtises qu’il a pu dire à côté), on le sait que les violences sexuelles sont la fabrique à monstre de l’humanité. Mais on continue à faire comme si on ne savait pas, on laisse des lignées entières de familles être détruites, génération après génération, et reproduire le même schéma, impliquant notamment une cohorte de personnes qui continuent à nier cette réalité.

            Mais dans le fond, je vous plains, vous avez l’air sacrément perdu.


          • hommelibre hommelibre 31 mai 2014 14:07

            Houlala Trevize, z’auriez pu être assistant de Freud, vous !


            Et quel talent pour déformer les propos. Mais faut-il vraiment perdre du temps à vous répondre ? Non.

            Rien qu’une chose à propos du lien : vous pourriez mettre des trucs plus sérieux, pas l’annexe de Sysiphe et le la paranoïa misandrie réunies.

             

          • nanoubix nanoubix 31 mai 2014 02:43

            C’est une vision très limitée de l’histoire et des relations de pouvoir, mais vous l’avouez vous-même, et j’ai trouvé votre narratif plutôt drôle à défaut d’être sérieux et engageant. Je ne vous ai pas donné de plus pour autant. 


            Quelques points qui m’ont fait sourciller au point de vouloir les commenter :
            « Fallait-il idéaliser l’homme en seigneur tout-puissant pour pouvoir l’abattre sans scrupule ? Alors que ce que l’on découvrait en réalité, c’était la fragilité masculine ? Etait-ce si compliqué à l’intelligentsia bourgeoise dont Freud faisait partie, de voir que les hommes, qui travaillaient aux champs ou à la mine, n’avaient rien de ce héros sublime et haï ? »

            La fragilité masculine...maintes femmes contemporaines de Freud n’ont pas attendu que celui-ci déballe ses fantasmes pour dévoiler cette fragilité propre à l’humanité et non cantonnée au corps biologique et psychique de la femme. Rosa Mayreder en est un exemple frappant de lucidité. Le problème restait que ces bonnes femmes, épouses de l’intelligentsia au pouvoir, n’avaient aucun pouvoir socio-économique et culturel, et donc celui de faire des discours et de les propager dans la sphère publique. Il faudra attendre que notre société évolue un peu et que des philosophes et psychanalystes comme Kristeva et Luce Irigaray osent se foutre des discours dominants (lacaniens notamment) pour que l’envie de penis et le tout-puissant phallus s’affaissent enfin et laissent place à d’autres narratifs - et donc ouvrent à d’autres possibilités de vécu. 

            « Mais l’usine avait besoin de femelles chasseuses, toujours au top, et pas de mères avec leurs fluctuations ni avec la puissance de leur regard, de leur parole sur le monde. »
             Historiquement parlant, la puissance du regard d’une femme, et de leur parole sur le monde, est plutôt difficile à recenser. Avant la fin du XXème siècle, vous pensez à qui exactement ? la Vierge Marie ? (pour le regard, parce que la parole, elle l’a plutôt laissée à d’autre héros sublime et haï...) La Reine Victoria ? Les seules femmes qui ont laissé des traces avec leur regard et leur voix avant les années 50 dans nos sociétés occidentales, ce sont des créatures du spectacle, des chanteuses, des danseuses à poil (à la Joséphine Baker) et quelques écrivains et artistes qui se cachaient derrière des pseudo masculins ou derrière leurs maris ou amants... éclairez-moi svp.

            « La femme salariée ou PDG a fini d’être cette icône maternelle qui maintient la vie. »
            la femme PDG, ça coure les rues en France, mais c’est bien sûr...


            « Elle n’est plus qu’un objet pour émissions télé psychologisantes, elle n’est plus qu’un simple individu ayant troqué son habit de mère, pôle cardinal, contre le bikini, symbole de la société ultra-verticale et consumériste du divertissement. Aujourd’hui l’image est ancrée dans les esprit : la femme est bien devenue un objet, ce qu’elle alimente elle-même par la mode et le soin de l’apparence ou la parade dans les cercles universitaires post-gauchistes. »

            La femme n’a surement pas attendu les années 60 pour être cataloguée du binaire mère ou pute et d’être objectifiée à toutes les sauces. Tous nos musées et galeries d’art pullulent de mères, de saintes et de putes, dans toute catégorique sociale et à toute époque historique. Au 19ème siècle, le plus puritain en Europe, la femme faisait l’objet d’un double-standard écoeurant dans le domaine de la sexualité. La ’libération’ de la femme pendant les années 60 a été reprise par le système capitaliste rampant et en a fait ce que vous décrivez comme un symbole pathétique de la société de consommation - c’est un fait, et bien regrettable. Le féminisme ’post-gauchiste’ (je vous cite) le condamne autant que vous et apporte des solutions qui ne passent pas par un retour en arrière (à une pseudo mère sanctifiée). La femme n’est pas une image que vous pouvez façonner à votre idée, une mère à la popote, et une pute/une vierge dans votre lit. La femme d’aujourd’hui ne se limitent pas non plus à une bande de greluches en monokini dans les média (Femen et co.) ou à des cheftaines de service marketing en manque de pénis. La femme d’aujourd’hui se cherche (et se trouve ailleurs que dans ces exemples médiatiques et non-représentatifs) et se façonne à son idée, que ça vous plaise ou non. L’image de l’homme en prend un coup, c’est sûr, mais ma génération de femmes n’a jamais douté de la fragilité de nos pères et amants, ni de leur faculté à évaluer avec leur temps. 


            • hommelibre hommelibre 31 mai 2014 10:53

              Les bonnes femmes que vous mentionnez, sans pouvoir mais épouses de l’intelligentsia, faisaient partie d’une classe numériquement très limitée. Le Code Napoléon a été appliqué plutôt dans les familles de grands bourgeois, pas dans les familles populaires de la paysannerie à part quelques régions ou cas.




              Le mythe de l’homme fort et indestructible et de la femme fragile a bien été véhiculé jusqu’à ce jour, et il continue dans le stéréotype de la femme en victime systémique de l’homme-bourreau. De ce point de vue le féminisme confirme la classique infériorité supposée des femmes et alimente le stéréotype. Cela doit être profitable !

              La puissance du regard et de la parole des femmes s’est exercée largement dans la sphère intime, dans l’éducation des enfants et du mari. A la campagne elles pouvaient accueillir un blessé à la ferme le temps qu’il fallait et le mari n’avait rien à en dire. Elles éduquaient parce qu’elles voyaient les besoins des enfants (bon, d’accord, elles tapaient aussi).

              Que les femmes aient été ou se soient pour beaucoup protégées derrière l’image des saintes, n’est pas simplement le fait des hommes. Cela continue aujourd’hui, par exemple dans le déni de la violence féminine (contre l’homme, contre d’autres femmes, contre les enfants - les mères sont responsables de plus de 50% de la maltraitance aux enfants, contre 30% aux pères, selon la Snatem).

              Tiens, pour votre édification, une petite illustration du biais alimenté par la mythologie féministe :



              Par ailleurs, je n’ai parlé nulle part de femme popote. Je vous laisse cette expression assez méprisante - et qui devrait enlever à tout jamais l’envie aux hommes de participer à la moindre tâche ménagère ! Les femmes ont toujours travaillé : ferme, artisanat, enseignement, soins, etc. Et comme, contrairement semble-t-il à vous, je ne pense pas qu’elles étaient des taiseuses, elles contribuaient forcément aux règles de vie et de relations dans la famille ou les villages (elles y votaient au Moyen-Âge).

            • Crab2 31 mai 2014 10:36

              Exemple de propagande des plus sournoises dont le but est de nier les inégalités entre femmes et hommes ou plus simplement les droits des femmes, aussi, à ÊTRE femme et éventuellement mère, je cite :

              « Ce surhomme, mais aussi des militantes revendiquant la toute-puissance, allaient priver les femmes de la maternité. On a inventé les crèches, puis la famille dite « sociale », pour remplacer non seulement les pères mais aussi les mères dans la transmission de l’éducation. La fourmilière se met en place, l’Etat devenant une sorte de reine-mère monstrueuse qui suce ses enfants pour les nourrir ensuite de leur propre sang (travail, argent). Ces mères modernes ont cru par la suite que la décision d’entrer dans le théâtre social leur appartenait et qu’elles seraient tout : mères, travailleuses, libres, PDG, amoureuses, indépendantes. Et l’homme dans cette démarche ? Absent. Écarté comme un obstacle. » Fin de citation

              Suite :

              http://laiciteetsociete.hautetfort.com/le-conflit-la-femme-et-la-mere/


              • hommelibre hommelibre 31 mai 2014 11:03

                Je n’ai pas de goût pour l’égalitarisme, idéologie nivelante. Les droits égaux existent, à partir de là chacun fait en sorte de créer la place qui lui convient. Ce n’est pas toujours facile, pour les hommes non plus. Mais je pense que c’est un bon système.


                Je n’ai pas la même lecture du patriarcat que le féminisme, qui y voit une guerre des sexes alors qu’il s’agit d’un mode d’organisation dont les racines ne gisent pas dans une supposée domination masculine. La lecture marxiste de l’Histoire ou des relations entre sexes, non merci, pas pour moi.

                La famille est un rempart contre la toute-puissance de l’Etat, bien sûr. Donc un espace où l’idéologie d’Etat n’entre que difficilement. Les féministes activistes étant à gauche, donc étatistes, on comprend que la famille est un obstacle pour elles.

                La famille n’enlève rien à l’égalité, elle tient compte des dissymétries et des inégalités secondaires avec lesquelles nous devons vivre en bonne intelligence.

              • Crab2 31 mai 2014 15:52

                Féministe à gauche ne veux rien dire d’autant plus que les gauches n’ont rien de fait mieux que les droites pour faire respecter la laïcité indissociable, ( contre les arrangements communautaristes ), de l’égalité femmes - hommes
                Le féminisme n’est ni des gauches ni des droites - il est universel
                Définition :
                Liberté, autonomie et indépendance financière de la femme vis à vis de l’homme

                Mariages et patriarcats

                Réponse aux lectrices et aux lecteurs* ( * hélas, moins nombreux pour ces derniers ) à propos du mariage pour tous

                J’ai défendu le mariage pour tous au nom de l’égalité : le droit pour toutes et tous de choisir ou nom de se marier, et non pour des raisons normatives ou conformistes

                Suites :

                http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/05/mariage-et-patriarcats.html

                ou sur :

                http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/05/30/mariage-et-patriarcats-5380729.html


              • hommelibre hommelibre 31 mai 2014 22:24

                Eh bien, reprenons les mêmes termes pour les hommes :

                Liberté, autonomie et indépendance financière de l’homme vis à vis de la femme.

                Amazing, isn’t it ? If you can go out of your formated, stereotyped thinking.


              • Crab2 1er juin 2014 11:45

                Déni de la réalité


              • hommelibre hommelibre 1er juin 2014 21:17

                Dans les nombreux couples où l’homme donnait ou donne sa paie à son épouse et ne reçoit d’elle que de l’argent de poche, il n’y a aucun déni.


              • Crab2 1er juin 2014 11:47

                Non, et c’est bien regrettable ’’ le père ’’ n’est toujours pas achevé, les patriarcats sont les pires maux de l’humanité : sexistes, athéophobes, racistes,xénophobbes et :

                Lesbophobe

                [ Piqûre de rappel : les religions monothéistes haïssent les belles femmes - encore bien plus quand elles passent l’essentiel de leur temps ailleurs que dans une cuisine ou à faire des enfants ]

                S’aimer soi-même : c’est le meilleur service que l’on puisse rendre à l’humanité

                Suite :

                http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/06/lesbophobie.html

                ou sur :

                http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/06/01/lesbophobie-5382047.html


                • nanoubix nanoubix 1er juin 2014 16:31

                  La femme n’a eu qu’un rôle public et culturel très mineur et n’a jamais eu de voix dans l’organisation de la société jusqu’à peu (cf droit de vote en France : 1944). La sphère domestique, reste, et bien oui, la sphère domestique où celles qui y règnent ne font pas entendre leurs voix, demandes et désirs. Je ne vais pas vous faire un cours sur la démocratie et tout ce que la dénigrement de ce système implique pour la liberté des individus, leur bien-être psychique et les relations de pouvoir. 

                  La ’femme-popote’ est juste une autre facette de la symbolique homme-femme véhiculée depuis 2000 ans par des textes plus ou moins misogynes comme la Bible, le Roman de la Rose, l’Emile ou de l’Education (qui a apparemment encore beaucoup d’influence dans l’éducation des jeunes garçons et filles japonaises d’aujourd’hui, c’est impensable !), Sexe et Caractère qui a influencé Kafka, James Joyce, Wittgenstein etc, Cinq Psychanalyses et toute l’oeuvre de Freud, et j’en passe - la culture est une véritable domination masculine en elle-même. Il faut arrêter de nier ces faits. 

                  Cette symbolique a enchainé la femme et l’homme à des rôles binaires et artificiels dont la valeur n’est pas égale. Je ne vais pas faire le catalogue d’inégalités homme-femme envers lesquelles vous semblez avoir la plus haute indifférence, mais je veux quand même souligner des faits : le salaire de la femme est toujours plus bas que celui d’un homme (ce n’est pas une ’thèse fumante’, je cite l’auteur dans un article précédent, je le constate par moi-même, dans ma propre profession ouverte intellectuellement à tous et à toutes) et la précarité de l’emploi touche en grande majorité les femmes - même celles qui n’ont pas d’enfants. La femme est toujours dénigrée de par son physique et ses capacités intellectuelles (cf Angela Merkel, une femme qui a pourtant tenu 3 mandats consécutifs mais qui se fait traiter régulièrement de ’grosse et stupide’) et la femme s’est fait récupérer par le système capitaliste qui l’objectifie lamentablement et la rend toujours plus tarte, une poupée barbie à violenter sexuellement. Ici, je vous réfère non à la violence conjugale (que vous réfutez) mais à la pornographie (et n’allez pas me trouver une video youporn de dominatrix svp) le porno est mâle avant tout, et le désir mâle de ’se taper’ des fillettes et femmes fragiles a rapporté beaucoup d’argent aux pornographes de tous les temps. 

                  Le féminisme, c’est une question de valeur, de pouvoir et de répartition de pouvoir juste et démocratique. La révolution culturelle féministe n’a que faire de votre thèse conformiste de non-domination masculine et de ’séparation des taches’ (je vous cite) qui rassure votre égo, votre représentation socio-symbolique qui s’effrite et votre sécurité de l’emploi. 


                  • hommelibre hommelibre 1er juin 2014 21:23

                    Ah ben, nous y voilà. Il fallait bien une attaque ad hominem pour balayer la mise en cause de votre idéologie :

                    "La révolution culturelle féministe n’a que faire de votre thèse conformiste de non-domination masculine et de ’séparation des taches’ (je vous cite) qui rassure votre égo, votre représentation socio-symbolique qui s’effrite et votre sécurité de l’emploi. "

                    A ce point je ne perds pas plus de temps avec vous, mais je confirme ce que j’ai écrit et dont vous ne prenez pas la mesure, tout à redire vos croyances.


                  • nanoubix nanoubix 11 juin 2014 22:26

                    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/01/23/en-inde-une-femme-condamnee-a-un-viol-collectif_4353582_3216.html, voilà un état des lieux de mes ’croyances’ en une société patriarcale qui domine les femmes (et l’homosexuel) depuis que le monde est monde, qui les soumet, les attaque, les humilie, les viole et les assassine au nom de la morale, de la guerre, de la religion et j’en passe d’institutions publiques érigées et perpétuées par l’homme au cours des siècles. La femme, en laissant à l’homme le domaine publique, s’est fait dérobé sa subjectivité, sa voix et ses droits, et se fait routinement piétinée et violentée.


                    L’institution patriarcale, ici ou ailleurs, est à combattre jusqu’à ce qu’elle disparaisse et que renaisse de ses cendres l’espoir de vivre avec l’autre autrement - je prône un humanisme féministe, une éthique basée sur la reconnaissance des différences de l’autre, la différence de base entre tous les hommes étant celle qui existe entre un homme et une femme. A partir de là, on peut essayer d’y voir plus clair, de renouer avec l’autre et d’inventer d’autres façons de vivre ensemble. 


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