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Commentaire de hommelibre

sur La troisième mort du père


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hommelibre hommelibre 31 mai 2014 10:53

Les bonnes femmes que vous mentionnez, sans pouvoir mais épouses de l’intelligentsia, faisaient partie d’une classe numériquement très limitée. Le Code Napoléon a été appliqué plutôt dans les familles de grands bourgeois, pas dans les familles populaires de la paysannerie à part quelques régions ou cas.


http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/03/03/si-ce-n-est-toi-3-le-cheval-de-troie.html

http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/02/28/si-ce-n-est-toi-2-le-syndrome-du-couple-cohen.html

Le mythe de l’homme fort et indestructible et de la femme fragile a bien été véhiculé jusqu’à ce jour, et il continue dans le stéréotype de la femme en victime systémique de l’homme-bourreau. De ce point de vue le féminisme confirme la classique infériorité supposée des femmes et alimente le stéréotype. Cela doit être profitable !

La puissance du regard et de la parole des femmes s’est exercée largement dans la sphère intime, dans l’éducation des enfants et du mari. A la campagne elles pouvaient accueillir un blessé à la ferme le temps qu’il fallait et le mari n’avait rien à en dire. Elles éduquaient parce qu’elles voyaient les besoins des enfants (bon, d’accord, elles tapaient aussi).

Que les femmes aient été ou se soient pour beaucoup protégées derrière l’image des saintes, n’est pas simplement le fait des hommes. Cela continue aujourd’hui, par exemple dans le déni de la violence féminine (contre l’homme, contre d’autres femmes, contre les enfants - les mères sont responsables de plus de 50% de la maltraitance aux enfants, contre 30% aux pères, selon la Snatem).

Tiens, pour votre édification, une petite illustration du biais alimenté par la mythologie féministe :

https://www.youtube.com/watch?v=u3PgH86OyEM


Par ailleurs, je n’ai parlé nulle part de femme popote. Je vous laisse cette expression assez méprisante - et qui devrait enlever à tout jamais l’envie aux hommes de participer à la moindre tâche ménagère ! Les femmes ont toujours travaillé : ferme, artisanat, enseignement, soins, etc. Et comme, contrairement semble-t-il à vous, je ne pense pas qu’elles étaient des taiseuses, elles contribuaient forcément aux règles de vie et de relations dans la famille ou les villages (elles y votaient au Moyen-Âge).

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