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Commentaire de Claude Simon

sur Le droit de création monétaire doit aller à la société civile !


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Tzecoatl Claude Simon 2 juin 2014 21:47

« Mon avis est qu’il est en pratique impossible de mettre en place un système complètement nouveau, faut faire en fonction de ce qu’on a maintenant. »

Sauf que les banques ne font plus leur métier, elles ne prêtent plus.

Bon, Delamarche a raison, il n’y a plus de débouchés (après des décennies de reaganisme, mondialisme et autres trickle-downisme, on récolte ce que l’on sème), les investissements sont essentiellement des investissements de renouvellement ou de productivité.

Mais la masse monétaire baisse sérieusement.

Mon analyse est que la banque centrale européenne joue exprès toujours un coup trop tard.

Les investisseurs qui ont open bar auprès de leurs banques centrales (anglo-saxons et nippons) se sont donnés à coeur joie sur les actifs européens.

Bref, la richesse produite le sera pour l’étranger.


« Mon avis est : Il faut rendre le pouvoir de la monnaie à une institution qui n’est pas économiquement intéressée mais qui est responsable (car créer trop de monnaie sans relation avec le réel est néfaste) »

Ca n’a jamais correctement marché, car ils ne maitrisent plus ni la complexité du système, et n’ont pas accès à l’information dont dispose le citoyen.

«  Donner ce pouvoir à trop de citoyens en comptant sur leur bonne foi et leur tempérance... c’est tout de même tenter tout le monde de créer trop de monnaie. »

Dans ma proposition, l’argent que peut monétiser le citoyen, c’est soit la valeur de son travail, soit celle de son capital (titres de propriété).

Donc, s’il achète avec ses titres de propriété, sa propriété perd d’autant sa valeur. Pour le travail, c’est une création de richesse, la monnaie est donc contrepartie de la richesse créée (et détruite lors de la consommation).

Bref, une institution n’a plus à réguler la masse monétaire, l’ensemble des citoyens le fait automatiquement, en fonction de ses appréciations et préférences.


Et il est préférable que ce soit un citoyen qui se trompe plutôt qu’un banquier central qui détient in fine le destin de millions ou centaines de millions de personnes : c’est moins douloureux.

J’ai expliqué ma théorie à un certificat d’études, il a très bien compris.


C’est donc une monnaie extrêmement connectée au réel (peut-être trop). Mais, il est vrai, la proposition de l’auteur est trop laxiste et ne repose sur pas grand-chose. Car si l’accès à la monnaie est un droit, la création de richesse est un devoir (ou presque, place au social également).


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