Ca a le mérite d’être clair : le clivage droite-gauche est dépassé ; le vrai clivage se situe aujourd’hui entre d’un côté le retour à la nation souveraine dirigée par et pour le peuple et de l’autre côté la fuite en avant suicidaire vers une Europe fédérale dirigée par et pour Goldman Sachs. C’est pourquoi à l’UPR nous refusons d’entrer dans le piège « sociétaliste » qui propose aux français de s’étriper sur des sujets accessoires comme le mariage gay ou la « bataille du genre » ( mdr c’est le titre d’un onglet sur liberation.fr ).
Nous ne demandons pas mieux qu’il y ait un vrai débat de fond sur la poursuite ou l’arrêt de la construction européenne. Mais pour ça il faudrait que les chiens de garde acceptent de donner la parole à tous les opposants de l’UE et notamment à Asselineau, car Marine Le Pen n’a pas le monopole de l’euro-réalisme. Au passage je refuse qu’on m’appelle eurosceptique : le scepticisme c’est le doute ; moi je n’ai aucun doute quant à l’UE ! Je n’en veux plus et je sais exactement pourquoi !!! Je ne suis donc pas euro-sceptique mais euro-incompatible !