Tout à fait cela agit comme une diversion .Outre que le montant affiché d’économie çà fait vraiment fonds de tiroir et petit commerce besognieux , la réforme proposée n’est rien moins que du rafistolage .
Pour donner des ordres de grandeurs : les dépenses des collectivités locales représentent
300 Milliards par an , surtout elles croissent de l’ordre de 8% /an !
100 miliards seulement sont payés par les impots locaux . Le reste c’est l’état ’central’ qui paye .
La dette est de plus de 100 milliards et s’accroit trés rapidement .
Cette dépense represente 10% du PIB , exhorbitant . Ces dépenses sont pour moitié de la redistribution , un quart du au fonctionnement ( dans ce quart la moitié en personnel) ,
seulement 25% d’investissements , en encore en réduction et voire... les ’investissements’ .
Tout çà c’est de la gabegie ancien régime que nous ne devrions plus nous permettre dans un contexte de compétition mondiale , (frontiéres ouvertes ou non)
Coté qualitatif on en parle pas mais quelques exemples d’aberrations :
- c’est le préfet qui en cas de fortes crues décide d’ouvrir les vannes ou non des digues de ses riviéres . Conséquences : les riviéres ne connaissant pas les départements, inondent le département voisin . Mais pas de pb , la presse y pourvoit : catastrophe naturelle ( que ce que vous voulez faire contre la nature ma bonne dame !)
- Les impots locaux ne reprensentent pas la moitié des dépenses réelles comment l’électeur pourrait il ressentir le poids de telle ou telle décision . Pire les dépenses de luxe dans une commune ( genre petits lampadaires mignons , petits pavés médievaux etc ...) qui conviennent tout à fait à du résidentiel ,le genre allérgique à l’impot , sont indirectement financés par le smicard national . Pire il existe quelques petites dispositions légales , comme par exemple l’annulation de la dette d’une commune dont l’élu devient sénateur . (autant dire que s’il en a l’assurance , il y va l’élu en matiére de dettes !) .