Asus,
1988, 1975... d’accord, vous êtes excusable. Vos données et résultats statistiques sont certainement valables. Mais depuis, vous le savez, l’IRM permet d’objectiver l’origine organique des troubles.
Aujourd’hui, si vous publiiez cette conclusion :« Dans le cas particulier des hospitalisations dès la naissance pour troubles divers de la périnatalité 48,27 % des enfants du centre avaient subi une hospitalisation précoce contre 13,33 % des enfants de l’échantillon normal avec un risque relatif des premiers statistiquement 20,3 fois plus élevé que celui des seconds (X2 = 37,6 Seuil P < 1/10.000 RR : 7,7- 53). », nul doute qu’elle serait récusée par vos pairs. Simplement parce que votre hypothèse de départ, que vous vouliez absolument vérifier est faussée par votre idéologie. Sans nier le moins du monde l’affect des enfants et parents dans ces cas, il est bien prouvé maintenant par de nombreuses études que le lien « grande prématurité / troubles du développement est explicable médicalement
»j’attire votre attention sur le fait que, [...] des pamphlets de gens ignorants et stupides, vouloir éradiquer ce que la psychanalyse a pu apporter comme idées nouvelles qui font intégralement partie de notre culture (et la plupart ne s’en rendent même pas compte), est bien une tentative totalitaire.
C’est là que vous êtes totalitaire : personne ne nie l’apport de la psychanalyse en tant que partie de notre culture. Nous disons simplement que la psychanalyse devrait être détachée de l’enseignement de la psychiatrie, comme dans tous les pays développés. Que la psychiatrie est une branche médicale comme les autres qui doit se baser sur les preuves. Et que cette hégémonie de la psychanalyse sur la médecine est la source d’une monumentale erreur médicale collective qui dure depuis 40 ans en France.
Bref, que des adultes consentants, capables de verbaliser, d’accéder au symbolique souhaitent s’adresser à des psychanalystes, rien à redire. Inutile de se victimiser et de crier qu’on veut assassiner la psychanalyse en entier. Mais que la « psychanalyse » cesse de s’intéresser à des enfants innocents porteurs de troubles neurodéveloppementaux organiques, responsables de leur handicap cognitif et social.
Pourquoi ne voit-on jamais d’articles comme celui de psychomédia à propos d’autres handicaps comme la trisomie ou d’autres handicaps mentaux ? L’autisme est un handicap comme les autres et toute tentative d’explication ou de remédiation paranormale est vouée à l’échec.