cela tombe bien, car il n’est écrit nulle part que les méthodes psycho-éducatives s’adressent à des êtres biologiques sans psychisme. Bien au contraire. Cette antinomie « nous sommes supérieurs car nous tenons compte du psychisme et les autres déshumanisent l’enfant » a fait long feu...
« cette croyance qui s’ absente de tout autre questionnement me fait surtout penser aux médecins de Molière, qui ne doutaient pas davantage. »
c’est incroyable cette faculté de pouvoir retourner les arguments : quand on apporte des preuves scientifiques justement, il ne s’agit plus de croyance, contrairement à la « médecine psychanalytique » qui, elle, a tout à voir avec Diafoirus.
« Et puis, c’est sûr, c’est prouvé, et l’épigénétique n’y changera rien, tout est inscrit dans les gènes comme dans la bible pour les religieux, »
Mais si justement, l’épigénétique, on en parle de plus en plus à propos de l’autisme. Si vous avez un peu regardé l’article dont j’ai mis le lien plus haut, qui se réfère à un papier de Franck Ramus : l’environnement pré et péri-natal est soupçonné d’être le grand pourvoyeur de 30 à 50 % de cas d’autisme, en plus de la base dure cas génétiques. Car l’épigénétique, contrairement à ce qu’essaient de faire croire les tenants de la psychothérapie institutionnelle, ce n’est pas ce qui advient au psychisme de l’enfant dans ses premières années de vie (jusqu’à preuve du contraire, on naît avec son capital génétique et l’ADN de nos cellules ne se modifie pas sous l’effet des émotions) : ce sont tous les phénomènes physiques, chimiques et biologiques qui surviennent pendant la gestation et au cours de la naissance susceptibles d’altérer la fonction de certains gènes -comme la rubéole, la thalidomide, les anti-épileptiques, et tout plein d’autres choses.