Le
Revenu de
Base, en
diminuant les tensions liées à la précarité contribuera
grandement à éloigner les guerres :
Rappelons
que pour amener les gens à travailler dans les meilleures
dispositions, le néolibéralisme pense que la précarité de
l’emploi
est le meilleur des moteurs. Que chacun se sente en danger d’y
sombrer nous pousserait à être toujours sur le qui-vive, à donner
le meilleur de nous même, à
être
prêt à tout accepter, par conséquent aussi ces travaux qui vont à
l’encontre de l’intérêt de la
société mais pas des intérêts privés. Aussi,
Bien
que d’autres
choix pourraient
être fait, en
particulier si nos élus nous représentaient réellement, la Finance
libérée
de
tout
contrôle démocratique
trouve
intéressant de
nous précariser en
jouant
sur la
diminution
de
l’emploi rendu
possible par
nos
innovations technologiques.
Cette précarité est artificielle puisqu’il
suffirait que la société décide de partager l’emploi restant
ainsi que les gains de productivités pour
que
la précarité
cesse. Mais tant que les citoyens ne comprendront pas le jeu, la
Finance tendra l’élastique de la
précarité toujours
plus
puisqu’en
nous
incitant à devenir des concurrents, à
nous diviser,
cela
nous oblige à
rabattre nos prétentions, à
oublier nos droits sociaux
obtenu
à une époque ou on jouait collectif. Ce
sera
autant d’argent et
de pouvoir récupéré
par la Finance.
Souvenons-nous
de ces catastrophiques sorties de route de démocraties ayant
acceptées de plonger leurs peuples dans la misère. C’est bien la
misère qui les rendent alors si réceptifs à des discours de
personnalités qui, dans des temps « normaux », auraient
trouvé leur place dans des hôpitaux psychiatriques.
Ne
maîtrisant pas leur instinct de domination, beaucoup
de nos candidats à
la chose publique dirigent
leurs intérêts non pas à soigner les causes pour faire baisser les
tensions mais, au contraire, à gonfler les conflits en espérant
créer une vague suffisamment forte qui les mènera tout en haut du
pouvoir. En ces temps
de crises
artificiellement créées,
ce sont ces candidats qui sont favorisés par rapport aux autres.
Une chose est sûr : cette fois-ci, Finance
comprise, personne ne
pourra espérer rebattre les cartes de l’économie grâce à une «
bonne » guerre quand, par exemple, la France à elle seule possède
58 centrales nucléaires ! Cette techno interdit à notre savoir
ainsi qu’à notre économie de régresser. Ces technos sont comme le
lait sur le feu ! Elles réclament des infrastructures en état de
marche tout le long de leur existence avec des gens compétents si on
ne veut pas les voir se transformer un jour en champignons
nucléaires. Déjà en temps de paix il y a des Fukushima. Alors en
temps de guerre.... Pour les mêmes raisons, les guerres civiles ne
sont plus possible.
Aussi
le miracle en temps de crise ne passant pas par l’arrivée d’hommes
providentiels, les citoyens, s’ils étaient sages, chercheraient à
établir une vraie démocratie en s’octroyant le Revenu de
base afin
d’éloigner chacun de cette précarité nous rendant si réceptif
aux chants des sirènes.
Avec
le Revenu de Base,
nous nous accordons à tous enfin concrètement les droits de l’homme
et du citoyen.
En décidant de ne plus utiliser nos besoins
primaires pour contraindre l’autre, nous levons ce bâillon qui
empêche beaucoup d’entre nous de s’exprimer en tant que
citoyen.
Accepter ce revenu pour tous, c’est reconnaître
qu’on n’a pas le droit de profiter de la fragilité financière de
certains pour les obliger à des travaux proches de l’esclavage, loin
de la légalité en sachant qu’ils ne parleront pas. Le mot «
soumission » passant mal lorsqu’on prétend être une Démocratie,
aussi fleurissent des mots comme « adaptabilité », ou « souplesse
». C’est exactement ce qu’on exigeait de l’esclave passant d’un
maître à l’autre ! Il avait intérêt à être souple et adaptable
s’il tenait à la vie.
En quoi avons-nous plus de choix ? Si
on refuse de tricher pour défendre l’intérêt général, on est
éjecté du marché, se coupant ainsi du seul moyen honnête qu’offre
cette société. Ceux qui rappellent le Droit au sein de l’entreprise
font trembler leurs collègues, car venant rappeler par trop leurs
conditions précaires.
Comment une société qui inspire une
telle peur à ses membres peut-elle faire face à ces problèmes
écologiques, climatiques, sociaux, morales que nous devons
impérativement résoudre maintenant ? Cela
réclame de la pensée critique et donc une vraie Démocratie. Nos
scientifiques prédisent que si nous ne faisons rien pour résoudre
le problème, dans 40 ans nous en serons à consommer 6 Terres !
Autant dire qu’alors notre espèce sera en très mauvais état
si elle n’a pas disparu.
Par ailleurs, qu’est ce qu’une
Démocratie si personne n’a de temps à lui consacrer sauf les plus
fortunés ? Le RU, lui, accorde à qui le veut du temps à la
pratique de la Démocratie.
Cela ne sera pas secondaire aussi
dans le rétablissement de la confiance. Qui peut avoir confiance en
une société qui met en avant les droits de l’Homme sans les
appliquer, ou seulement partiellement ? Avec le Revenu
Universel, on leur donne chair !
L’invention
des Droits de l’Homme est une formidable intuition de nos
prédécesseurs pour avoir saisi qu’un jour notre espèce devrait
maîtriser cet instinct de domination qui est au cœur de toute forme
de vie.
C’est
seulement en contrôlant notre instinct de domination que nous
sortirons de cette crise, que nous deviendrons maîtres de nos
technologies si puissantes, condition devenu nécessaire pour ne pas
faire partie prochainement des branches disparues de la Vie.
C’est
donc un travail personnel que nous avons à faire qui demande du
temps, de ne pas être dans le stress permanent du lendemain, ce que
permet le Revenu Universel.
En instaurant le RU, l’Humain
pourrait être dans la Nature la première espèce a décidé de ne
plus utiliser la Soumission, devenant ainsi maître de son instinct
de domination.
C’est pourquoi ce Revenu Universel ne doit pas
être donné par l’Élite.
(Cela fait partie des solutions préconisées par l’économiste
Milton Friedman, le père des théories néolibérales)
Cette
exigence doit venir des citoyens pour montrer ainsi la
haute responsabilité, la haute confiance qu’ils décident de
s’accorder mutuellement.
Il
implique bien sûr de reviser notre constitution totalement
à coté de la plaque
comme nous en avons la preuve tous les
jours.