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Pascal L

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  • Pascal L Pascal L 10 juin 2014 09:48

    À nos amis intermittents du spectacle, à nos amis précaires et à tous ceux qui redoutent de le devenir, c’est-à-dire potentiellement nous tous,

    vu la puissance de feu qui nous est opposée,

    vu que contrairement à l’intérêt général, nos élus se sont associés à la Finance pour raréfier l’emploi artificiellement ceci afin de nous contraindre par nos besoins primaires à aller là ou ils ont décidé que nous irions,

    vu que leurs esprits sont intoxiqués par le néolibéralisme, cette pensée mortifère, les rendant incapables de comprendre qu’ils mènent notre société dans le mur, eux compris,

    je vous invite à creuser l’idée du revenu de base en allant sur le site revenudebase.info en commençant par lire sa définition sur ce lien.
    http://revenudebase.info/comprendre-le-revenu-de-base/
    et à aller plus loin en découvrant les dossiers et articles de ce site,

    Vous comprendrez, enfin je l’espère, pourquoi en faisant de ce revenu de base une revendication commune à toutes nos luttes de précaires nous pourrions déjouer cette technique très efficace de nos élites consistant à nous diviser en catégories afin de semer la discorde entre nous. C’est cette technique de la division qui permet à une toute petite catégorie de conduire le corps de la société où bon lui semble et désormais à la catastrophe.

    Le revenu universel vise à développer notre société en jouant sur un comportement bien plus noble de notre part que celui de la soumission voulue par le néolibéralisme.

    Rappelons que pour amener les gens à travailler dans les meilleures dispositions, le néolibéralisme pense que la précarité de l’emploi est le meilleur des moteurs. Que chacun se sente en danger d’y sombrer nous pousserait à être toujours sur le qui-vive, à donner le meilleur de nous-même, à être prêt à tout accepter, par conséquent aussi ces travaux qui vont à l’encontre de l’intérêt de la société mais pas des intérêts privés.
    Aussi, bien que d’autres choix pourraient être faits, en particulier si nos élus nous représentaient réellement, la Finance libérée de tout contrôle démocratique trouve intéressant de nous précariser en jouant sur la diminution de l’emploi rendu possible par nos innovations technologiques. La raréfaction de l’emploi lui permet de conduire la société où elle veut par la soumission des salariés.

    Cette précarité est artificielle puisqu’il suffirait que la société décide de partager l’emploi restant ainsi que les gains de productivité pour que la précarité cesse. Mais tant que les citoyens ne comprendront pas le jeu de la Finance, cette dernière tendra toujours plus l’élastique de la précarité puisqu’en nous incitant à devenir des concurrents, à nous diviser, cela nous oblige à rabattre nos prétentions, à oublier nos droits sociaux obtenus à une époque où nos prédécesseurs jouaient collectif. Ce sera autant d’argent et de pouvoir récupéré par la Finance constitué de pauvres humains totalement perdus par l’hyper puissance que confère l’argent. Ce sont ces pauvres gens qui mènent le monde. Nous-même, si nous étions aussi riches qu’eux serions totalement perdus à l’humain.

    Le Revenu de Base, en diminuant les tensions liées à la précarité contribuera grandement à éloigner les guerres :
    Souvenons-nous de ces catastrophiques sorties de route de démocraties ayant acceptés de plonger leurs peuples dans la misère. C’est bien le stress, la tension, les multiples difficultés qui rendent les citoyens alors si réceptifs à des discours de personnalités qui, dans des temps « normaux », auraient trouvé leur place dans des hôpitaux psychiatriques.

    Ne maîtrisant pas leur instinct de domination, beaucoup de nos candidats à la chose publique dirigent leurs intérêts non pas à soigner les causes pour faire baisser les tensions mais, au contraire, à gonfler les conflits en espérant créer une vague suffisamment forte qui les mènera tout en haut du pouvoir. En ces temps de crises artificiellement créées, ce sont ces candidats qui sont favorisés par rapport aux autres.

    Une chose est sûre : cette fois-ci, Finance comprise, personne ne pourra espérer rebattre les cartes de l’économie grâce à une «  bonne » guerre quand, par exemple, la France à elle seule possède 58 centrales nucléaires ! Cette techno interdit à notre savoir ainsi qu’à notre économie de régresser. Ces technos sont comme le lait sur le feu ! Elles réclament des infrastructures en état de marche tout le long de leur existence avec des gens compétents si on ne veut pas les voir se transformer un jour en champignons nucléaires. Déjà en temps de paix il y a des Fukushima. alors en temps de guerre….. Pour les mêmes raisons, les guerres civiles ne sont plus possibles. Il faut en avoir conscience.

    Aussi le miracle en temps de crise ne passant pas par l’arrivée d’hommes providentiels, les citoyens, s’ils étaient sages, chercheraient à établir une vraie démocratie en s’octroyant le Revenu de base afin d’éloigner chacun de cette précarité nous rendant si réceptifs aux chants des sirènes.

    Nous qui sommes tous des précaires divisés en de multiples catégories, travailleurs précaires, chômeurs, étudiants, retraités, intérimaires (entre autre dans les centrales nucléaires), intermittents du spectacles, mal logés, etc.... nous pourrions rassembler nos mouvements en revendiquant le revenu universel. Alors en face, ils reculeront car rien ne peut s’opposer à un peuple dont l’intelligence collective se réveille. Alors, par le revenu de base venant de la volonté de notre société, nous ferons entrer la démocratie dans nos entreprises et bien au delà. Peut être alors, plus calmes, n’étant plus plongés dans des problèmes de survie à court terme, serons nous en capacité mentale de résoudre nos problèmes écologiques, de sortir de notre hyper consommation, conséquences néolibérales qui nous mènent à notre perte.



  • Pascal L Pascal L 9 juin 2014 18:20

    bonne idée d’évoquer le le RB sous l’angle des expériences. En voici quelques unes :

    Une experience en Namibie

    http://bien.ch/node/127


    "En Inde, l’expérience revitalise les villages"

    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/FERNANDEZ/49068


    au brésil

    <http://bien-ch.ch/sites/bien/files/misc/story/2012/08/rbi_au_bresil_eduardo_suplic y.pdf>


    aux état-unis

    "Dans les années 1960-1970, sous l’impulsion du Président américain Lyndon Johnson, qui déclare la « guerre contre la pauvreté », un « impôt négatif » est expérimenté aux États-Unis. Il s’agit d’un modèle fiscal intégrant un dispositif de redistribution des richesses."

    http://revenudebase.info/2012/06/02/quand-la-realite-devance-lutopie/


    Au canada

    "Au Canada, une expérience fut également menée entre 1975 et 1979, dans la petite ville de Dauphin dans le Manitoba. Contrairement aux expériences américaines, la particularité du programme canadien Mincome a été d’inclure l’ensemble des 10 000 habitants de Dauphin, en plus de quelques autres zones alentour dites « de contrôle », pour pouvoir comparer les résultats."

    http://revenudebase.info/2012/06/02/quand-la-realite-devance-lutopie/


    En Alaska et en Iran

    "Deux Etats pratiquent déjà un revenu de base lié à une rente pétrolière : l’Alaska et l’Iran. En Alaska, il est inscrit dans la Constitution que les ressources hydrocarbures appartiennent aux Alaskiens, si bien que chacun d’entre eux reçoit chaque année un chèque issu de la capitalisation de la rente pétrolière (le montant varie autour de 1.500 $ par an)."
    http://revenudebase.info/2012/06/02/quand-la-realite-devance-lutopie/




  • Pascal L Pascal L 7 juin 2014 10:42

    JL, je précise bien que le revenu de base s’accompagne d’un changement de constitution.

    Le revenu de base doit venir des citoyens, non de l’Élite. Ce RB doit pouvoir ensuite être protégé par les citoyens et par eux seuls.

    Cela implique de mettre en place un protocole permettant au peuple d’avoir toujours le dernier mot sur leurs législateurs. Ce système doit permettre d’abroger de mauvaise lois et d’en initier lorsque les législateurs (par exemple trop à l’écoute de lobbys financiers) traînent les pieds pour le faire.

    Donc :

    referendum abrogatif : on considère par exemple que si 1 % des électeurs répondent à une pétition d’alerte sur une loi, ce nombre est suffisamment important pour prendre leurs inquiétudes au sérieux obligeant l’État à enclencher la mise en place d’un referendum abrogatif pour demander au peuple de trancher. Autant dire que cela calmera nos parlementaires. Ils réfléchiront à 2 fois et penseront à consulter ces mouvements citoyens naissant au moment de la préparation des lois. Ils passeront moins de temps à concocter des niches fiscales pour leurs amis financiers. Cela nous aurait permis d’intervenir quand droite et gauche démantelaient des lois pour libérer la Finance de toute contrainte pendant ces 30 dernières années.

    Referendum d’initiative populaire : Il est évident aussi que lorsque les législateurs traînent les pieds pour écrire certaines lois qui déplairaient à leurs amis financiers, le peuple doit se donner la possibilité d’initier ces lois selon le même principe que pour un referendum abrogatif. Si une pétition en faveur d’une initiative recueille 1 % des électeurs, alors, l’État se doit de mettre en place un referendum pour que le peuple tranche la question et il a l’obligation de créer cette loi si elle recueille une majorité même si cela ne lui plaît pas.

    Interdiction à nos représentants de bricoler la constitution sans l’obliger à passer systématiquement par un referendum.

    Dans ces conditions le revenu de base n’est plus une faveur que nos élus accordent aux misérables que nous sommes. C’est notre volonté et nos représentants doivent obéir.

    Bien sûr ce revenu de base est est une déclaration de guerre et elle est bien perçu ainsi par la Finance. Pour notre sécurité nous devons faire rentrer la finance dans la démocratie. Les monstres financiers que nous avons participé à créer par nos achats de tous les jours doivent être dégonflés. La démocratie rentrera dans les entreprises en particulier parce que les salariés percevront un RB. Les mauvaises entreprises disparaîtront. Les gens ayant grâce à ce revenu de base la possibilité de créer des entreprises pourront concurrencer celles de la Finance. Les vrais journalistes seront libérés des grands groupes financiers. Les artistes, les intermittents du spectacle seront libérés de la soumission qu’impliquent les subventions de l’État ou du mécénat d’entreprises, etc.. Il faut juste que nous décidions de refuser l’usage de la soumission déjà entre nous. Combien c’est pratique de soumettre les plus faibles d’entre nous aux sales boulots. Refuser cela c’est se mettre en état de réfléchir : Comment ramasser les poubelles quand on se refuse à contraindre l’autre ? et bien on réfléchit et alors on trouve des solutions. Refuser l’usage de la soumission est une révolution de la pensée. Accepter le Revenu de Base c’est un acte affirmant notre volonté de s’y essayer.



  • Pascal L Pascal L 5 juin 2014 01:33

    Le Revenu de Base, en diminuant les tensions liées à la précarité contribuera grandement à éloigner les guerres :

    Rappelons que pour amener les gens à travailler dans les meilleures dispositions, le néolibéralisme pense que la précarité de l’emploi est le meilleur des moteurs. Que chacun se sente en danger d’y sombrer nous pousserait à être toujours sur le qui-vive, à donner le meilleur de nous même, à être prêt à tout accepter, par conséquent aussi ces travaux qui vont à l’encontre de l’intérêt de la société mais pas des intérêts privés. Aussi, Bien que d’autres choix pourraient être fait, en particulier si nos élus nous représentaient réellement, la Finance libérée de tout contrôle démocratique trouve intéressant de nous précariser en jouant sur la diminution de l’emploi rendu possible par nos innovations technologiques. Cette précarité est artificielle puisqu’il suffirait que la société décide de partager l’emploi restant ainsi que les gains de productivités pour que la précarité cesse. Mais tant que les citoyens ne comprendront pas le jeu, la Finance tendra l’élastique de la précarité toujours plus puisqu’en nous incitant à devenir des concurrents, à nous diviser, cela nous oblige à rabattre nos prétentions, à oublier nos droits sociaux obtenu à une époque ou on jouait collectif. Ce sera autant d’argent et de pouvoir récupéré par la Finance.


    Souvenons-nous de ces catastrophiques sorties de route de démocraties ayant acceptées de plonger leurs peuples dans la misère. C’est bien la misère qui les rendent alors si réceptifs à des discours de personnalités qui, dans des temps « normaux », auraient trouvé leur place dans des hôpitaux psychiatriques.


    Ne maîtrisant pas leur instinct de domination, beaucoup de nos candidats à la chose publique dirigent leurs intérêts non pas à soigner les causes pour faire baisser les tensions mais, au contraire, à gonfler les conflits en espérant créer une vague suffisamment forte qui les mènera tout en haut du pouvoir. En ces temps de crises artificiellement créées, ce sont ces candidats qui sont favorisés par rapport aux autres.

    Une chose est sûr : cette fois-ci, Finance comprise, personne ne pourra espérer rebattre les cartes de l’économie grâce à une «  bonne » guerre quand, par exemple, la France à elle seule possède 58 centrales nucléaires ! Cette techno interdit à notre savoir ainsi qu’à notre économie de régresser. Ces technos sont comme le lait sur le feu ! Elles réclament des infrastructures en état de marche tout le long de leur existence avec des gens compétents si on ne veut pas les voir se transformer un jour en champignons nucléaires. Déjà en temps de paix il y a des Fukushima. Alors en temps de guerre.... Pour les mêmes raisons, les guerres civiles ne sont plus possible.

    Aussi le miracle en temps de crise ne passant pas par l’arrivée d’hommes providentiels, les citoyens, s’ils étaient sages, chercheraient à établir une vraie démocratie en s’octroyant le Revenu de base afin d’éloigner chacun de cette précarité nous rendant si réceptif aux chants des sirènes.

    Avec le Revenu de Base, nous nous accordons à tous enfin concrètement les droits de l’homme et du citoyen.

    En décidant de ne plus utiliser nos besoins primaires pour contraindre l’autre, nous levons ce bâillon qui empêche beaucoup d’entre nous de s’exprimer en tant que citoyen.

    Accepter ce revenu pour tous, c’est reconnaître qu’on n’a pas le droit de profiter de la fragilité financière de certains pour les obliger à des travaux proches de l’esclavage, loin de la légalité en sachant qu’ils ne parleront pas. Le mot «  soumission » passant mal lorsqu’on prétend être une Démocratie, aussi fleurissent des mots comme « adaptabilité », ou « souplesse  ». C’est exactement ce qu’on exigeait de l’esclave passant d’un maître à l’autre ! Il avait intérêt à être souple et adaptable s’il tenait à la vie.

    En quoi avons-nous plus de choix ? Si on refuse de tricher pour défendre l’intérêt général, on est éjecté du marché, se coupant ainsi du seul moyen honnête qu’offre cette société. Ceux qui rappellent le Droit au sein de l’entreprise font trembler leurs collègues, car venant rappeler par trop leurs conditions précaires.
    Comment une société qui inspire une telle peur à ses membres peut-elle faire face à ces problèmes écologiques, climatiques, sociaux, morales que nous devons impérativement résoudre maintenant ? Cela réclame de la pensée critique et donc une vraie Démocratie. Nos scientifiques prédisent que si nous ne faisons rien pour résoudre le problème, dans 40 ans nous en serons à consommer 6 Terres !  Autant dire qu’alors notre espèce sera en très mauvais état si elle n’a pas disparu.

    Par ailleurs, qu’est ce qu’une Démocratie si personne n’a de temps à lui consacrer sauf les plus fortunés ? Le RU, lui, accorde à qui le veut du temps à la pratique de la Démocratie.

    Cela ne sera pas secondaire aussi dans le rétablissement de la confiance. Qui peut avoir confiance en une société qui met en avant les droits de l’Homme sans les appliquer, ou seulement partiellement ? Avec le Revenu Universel, on leur donne chair !

    L’invention des Droits de l’Homme est une formidable intuition de nos prédécesseurs pour avoir saisi qu’un jour notre espèce devrait maîtriser cet instinct de domination qui est au cœur de toute forme de vie.

    C’est seulement en contrôlant notre instinct de domination que nous sortirons de cette crise, que nous deviendrons maîtres de nos technologies si puissantes, condition devenu nécessaire pour ne pas faire partie prochainement des branches disparues de la Vie.

    C’est donc un travail personnel que nous avons à faire qui demande du temps, de ne pas être dans le stress permanent du lendemain, ce que permet le Revenu Universel.

    En instaurant le RU, l’Humain pourrait être dans la Nature la première espèce a décidé de ne plus utiliser la Soumission, devenant ainsi maître de son instinct de domination.

    C’est pourquoi ce Revenu Universel ne doit pas être donné par l’Élite. (Cela fait partie des solutions préconisées par l’économiste Milton Friedman, le père des théories néolibérales)

    Cette exigence doit venir des citoyens pour montrer ainsi la haute responsabilité, la haute confiance qu’ils décident de s’accorder mutuellement.


    Il implique bien sûr de reviser notre constitution totalement à coté de la plaque comme nous en avons la preuve tous les jours.


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