• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de jobo0502

sur La jolie vie des parlementeurs


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

jobo0502 6 juin 2014 02:05

Il existe encore dans une grande frange de la population le respect du puissant parce qu’il est puissant donc fort, fort par ses biens, fort par son savoir du moment, fort par ce qu’il pourrait faire engendrant peur et insécurité. Pendant plus de 10000 ans le peuple a appris à son dépend qu’il ne faut pas mécontenter les forts, dix mille ans de bourrage de crane, cela laisse des traces, des habitudes et quasiment des réflexes (ah ! Darwin).

Il y a quelques 250 ans les plus forts des moins forts ont dit aux vraiment plus forts : cela suffit, on partage ou l’on fait tout casser, parce qu’ils fournissaient au bas peuple les moyens de survivre.

La, commence la civilisation de l’image, puisqu’une effigie sur une pièce entraîna une coupure historique.

A la place d’un nombre restreint de privilégiés, le pouvoir fut auto-octroyé à ceux qui compteraient (conteraient) un maximum de mains au sein de ceux dont la tête souhaitait tenir encore au cou, et garantissaient que rien ne changerait au dessous de leur position. Ils élurent des représentants.

Ils représentaient le peuple qui relevait d’eux en toute dépendance vitalement consentie, mais qui ne les connaissait pas, ni des rêves ni des dents.

Peu de documents nous révèlent ces élites, experts, hommes élus par leurs pairs. Ont-ils profité de leur position, je n’oserai m’avancer sans l’aval d’historiens dûment rétribués confirmant une certaine propension à ce qui fût sera...

Les représentants se représentaient, avancée historique, hommes inconnus de la majorité des foules.

Il y a moins de cent ans, vint le son, puis, peu de temps après,l’image, offerts au peuple béat et reconnaissant par ceux qui auraient bien voulus restés incognitos... mais affaires obligent...

Vint alors l’époque de le représentation (celle qui consiste à paraître et ne plus être à part). La m.rde dans la tête ne se voit pas si l’on est propre sur soi. L’habit fait le moine avec le maquillage d’un maquignon et l’on peut se présenter en tant que représentant d’une représentation (Euh !!)


Voila ou nous en sommes, maintenant, nous pouvons tout savoir de ceux qui sollicitent notre approbation, mais le réflexe de Pavlov semble encore bien incrusté, tant à propos des personnes que des idées.

Je n’ai pas de recette miracle sachant qu’au fil des temps, tant d’idées et de conditionnements se sont interpénétrés qu’il nous faudra bien encore 10000 ans pour nous en débarrasser , après le grand krak.

Juste un peu plus d’égalité, de commensalité, de partage et surtout de doute nous permettra de retarder l ’heure du nivellement en espérant qu’après, une raison s ’éveille.


A peu prés 3 kilos vitales de notre corps n’est pas nous (au sens ADN du terme) - bactéries, virus, champignons- mais sans eux nous ne serions pas, nous ne pourrions pas être. Il n’existe aucune espèce vivante qui ne dépend pas du sacrifice partiel d’ une autre au bénéfice dans le temps des deux (n’oublions pas que la terre est vivante en tant qu’organisme structuré complexe).


Chacun doit donner pour recevoir et chacun doit recevoir pour pouvoir donner.


Il est vrai qu ’en ce moment, beaucoup veulent recevoir et peu donner, profitant de l’éclatement des structures historico-culturelles qu’ils ont organisé. La disparition des repères facilite la dissolution des entités représentatives d’une vie locale. Vie locale déjà mise à mal par la disparition du lieu de vie en faveur du lieu de travail, étranger en son pays...



L’ego a remplacé la mana



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès