En somme d’après l’auteur, les problèmes de la France seraient dus à la classe politique elle même victime de la polarisation présidentielle des institutions de la Vème République ; cela fait beaucoup d’âneries en un si court texte.
-la Vème République avec un exécutif fort a été instaurée pour permettre de préserver la souveraineté nationale. Sans souveraineté, la démocratie n’est qu’une coquille vide, le TAFTA signé cela deviendra une évidence pour tout un chacun...mais trop tard.
Quant à ceux qui s’illusionnent sur les effets d’un transfert de pouvoirs au Parlement, l’histoire de la III et IVème République devrait les rendre plus lucides : les parlements finissent toujours dans les compromissions autour d’une voie médiane, celle où le vent pousse. Or face aux défis anti-démocratiques et à la politique d’appauvrissement planifiée par l’UE au bénéfice des multinationales industrielles et financières US, la voie médiane est implacablement celle de notre asservissement et malheurs.
Consciemment ou non, l’auteur, en décrédibilisant la nécessité d’un exécutif fort rend le seul moyen, non révolutionnaire, de sortie de l’enfer, caduque. La synergie de ce type de propos avec la constitution de super-régions de taille européenne n’est certainement pas anodine : il faut détruire l’Etat-Nation, seul capable de faire capoter le plan US de vassalisation et paupérisation de l’Europe.
Je prône, bien au contraire de l’auteur, à un retour au texte originel de la Vème mais avec extension du référendum, notamment d’initiative populaire.