Si je peux me permettre l’utilisation du mot « singe » est dès le départ trompeuse car ce terme de « singe » ne correspond pas à une subdivision scientifique.
Il serait plus juste de dire que l’homme est un primate comme les « singes ».
Vous faites quelques approximations :
« cousins arboricoles » : tous les primates ne sont pas arboricoles.
« degré de parenté biologique estimé à 97 % » : certes, mais cela n’est pas un argument probant pour votre démonstration. Le cochon a un patrimoine génétique commun à 95% avec l’homme. L’essentiel de ce patrimoine est d’ailleurs commun à l’ensemble des mammifères. Une deux-chevaux n’est pas une Rolls même si elle partagent le même nombre de roues, de portières ... etc. Elles appartiennent toutes les deux à la catégorie « automobile ».
« les grands singes africains » : tous les grands singes ne sont pas africains. Les deux espèces d’orang-outang (genre Pongo) vivent en Asie. L’étymologie malaise signifie d’ailleurs « homme de la forêt ».
Vous concluez par : « Le plus important, c’est de savoir pourquoi, mentalement, nous ne sommes pas des singes. » formulation qui laisse dubitatif. Outre l’emploi à nouveau de la notion de « singe », le questionnement auquel votre article n’a pas répondu concerne le « mentalement » et la phrase pré-suppose que « nous ne sommes pas des singes. ». Voulez-vous dire par là que nous avons une nature divine qui nous rend différents ? Vous avez le droit de la penser mais pourquoi le dire de façon aussi alambiquée. Vous ne démontrez rien.
Désolé d’être un peu dur 