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Accueil du site > Tribune Libre > Peut-on dire que l’homme est un singe ?

Peut-on dire que l’homme est un singe ?

« S’il est faux de dire que l’homme descend du singe, c’est tout simplement parce que l’homme est un singe », affirme la paléoanthropologie contemporaine. Or ce propos n’a rien de burlesque. Le discours scientifique est fondé à affirmer, preuves à l’appui, que nous appartenons à la même famille que nos cousins arboricoles. Mais que signifie exactement cette parenté biologique ? Et faut-il vraiment jeter aux orties, même sur le mode métaphorique, notre « différence spécifique » ?

L’homme et le singe : une parenté biologique

Rappelons d’abord que l’argument qui fonde une telle affirmation est emprunté à la classification des espèces, c’est-à-dire à la phylogénétique. Les hommes, comme les grands singes africains (gorilles, chimpanzés et bonobos), appartiennent à une même famille : les hominidés. Les hommes et les chimpanzés, en particulier, ont un degré de parenté biologique estimé à 97 %. C’est un fait avéré, et la science moderne l’affirme : nous partageons avec les singes africains l’essentiel de notre patrimoine génétique.

Conformément à la théorie néo-darwinienne, cette parenté est le fruit d’une évolution biologique qui entraîne les espèces vivantes, sans dérogation possible, depuis l’apparition de la vie. Notre espèce actuelle, « homo sapiens », appartient à une lignée évolutive dont la paléoanthropologie tente péniblement de reconstituer l’arbre phylogénétique. A l’instar des autres espèces, la nôtre est donc issue, par mutation génétique, d’un substrat très ancien que nous partageons partiellement avec d’autres espèces, dont les singes actuels.

Restituer précisément les étapes de notre lignée, toutefois, est devenu un exercice de haute voltige. Car les nombreuses découvertes d’espèces fossiles, depuis vingt ans, ont brouillé les pistes. La première espèce appartenant au genre « homo » serait « homo ergaster », apparu il y a 1,8 million d’années. Mais nous avons une idée très vague du processus par lequel cette espèce a émergé pour donner naissance à ce qui deviendra ultérieurement « homo sapiens ». Qui plus est, les frontières du genre « homo » lui-même, avant et après cette apparition mystérieuse, sont extrêmement floues.

La station debout, la locomotion bipède, la main différenciée et l’importance du volume crânien sont les caractères classiquement attribués à « homo ». Mais on constate qu’ils préexistent, à des degrés divers, dans une vingtaine d’espèces dont la parenté avec la nôtre, entre 8 et 2 millions d’années, demeure assez obscure. Certaines espèces antérieures à l’apparition de « homo », par exemple, utilisent diverses formes de bipédie. De même, le volume crânien ne permet plus de classer les espèces, les plus archaïques n’ayant pas nécessairement un encéphale moins développé que les plus récentes.

La science nous invite à faire notre deuil, par conséquent, du schéma linéaire d’une hominisation triomphante, fondée sur la conquête de la bipédie et l’accroissement du volume cérébral. Avant que l’homme actuel ne voie le jour, il y a 200 000 ans, un foisonnement d’espèces aujourd’hui disparues a jalonné notre lignée évolutive. Du coup, la classification y perd son latin : au gré des découvertes, telle ou telle espèce se voit élevée à la dignité générique de « homo », puis précipitée dans une obscure « pré-humanité ». « Homo abilis » (entre 2,4 et 1,6 millions d’années), par exemple, était-il humain ? Son anatomie crânienne plaide en sa faveur, mais pas son squelette locomoteur. Pour d’autres espèces, c’est l’inverse.

Les frontières culturelles de l’humanité

Mais il y a plus. La paléoanthropologie s’est également nourrie des recherches sur l’éthologie des grands singes africains. Notre parenté avec ces mammifères arboricoles, affirme-t-elle, ne serait pas seulement anatomique, mais comportementale. Dans cet effondrement généralisé des certitudes anthropologiques, le flou qui caractérise les frontières de la nature semble alors se propager, par contagion, aux frontières de la culture. Et tout se passe comme si la science, après avoir dissous les repères classiques de notre définition naturelle, entendait nous dépouiller, au profit de nos cousins éloignés, des attributs ordinaires de notre définition culturelle.

Après la locomotion bipède et la capacité cérébrale, en effet, voici venu le tour de l’outil : faut-il également abdiquer ce privilège anthropologique ? « La vision progressiste, qui associe une bipédie de plus en plus perfectionnée, un cerveau de plus en plus grand, des mains de plus en plus habiles et des outils de plus en plus diversifiés, vole en éclats ». Puisque les singes cassent des noix avec des pierres, comment affirmer que l’outil est le propre de l’homme ? « L’utilisation d’outils comme l’invention de la pierre taillée précède l’émergence du genre « homo », affirme le paléoanthropologue Pascal Picq. L’outil ne fait donc pas l’homme, mais ce sont des hominidés qui font des outils ».

Or les termes mêmes de cette affirmation ne vont pas de soi et ils se heurtent au moins à deux objections.

La première, c’est que « l’utilisation d’outils » et « l’invention de la pierre taillée » ne sont pas des phénomènes du même ordre. L’animal utilise des éléments empruntés au milieu naturel, il les adapte de manière sommaire à leur usage, mais il ne les fabrique pas. Certains chimpanzés cassent des noix avec des pierres, mais ils ne taillent pas les pierres. Le propre du geste technique, c’est non seulement sa capacité à transformer le donné naturel, mais à cumuler le bénéfice de ces transformations. Comme le dit Bergson, l’homme devrait être nommé « homo faber » plutôt qu’« homo sapiens » : n’est-il pas le seul être capable de « faire des outils à faire des outils » ?

La seconde objection contre l’idée que l’outil précède l’homme, c’est qu’elle invalide la généalogie, pourtant admise, qui fait précisément de « homo ergaster » (l’homme artisan) la première espèce humaine. Or il faut choisir. Soit l’outil est le propre du genre « homo » dont l’espèce « homo ergaster » signe l’avènement évolutif. Soit l’outil précède le genre « homo » et il n’y a aucune raison de dater l’avènement de l’homme en le reliant à l’avènement de l’outil. Faute de tirer les conséquences de cette affirmation, la paléoanthropologie oscille entre deux points de vue, comme si l’outil pouvait être à la fois le propre de « l’homme » et du « pré-homme ».

Un homme-singe ?

Cette ambiguïté du discours sur la culture redouble celle, précédemment analysée, sur notre nature biologique. Nos incertitudes progressant au même rythme que nos connaissances, la prolifération déconcertante des squelettes anthropoïdes paraît dissoudre les limites naturelles du genre « homo ». Mais la paléoanthropologie contemporaine va beaucoup plus loin : elle affirme qu’il en est de même de ses limites culturelles. Pas plus que les caractères anatomiques ou les répertoires locomoteurs, les conduites culturelles ne détermineraient plus, nous dit-on, les frontières de l’humanité.

Pourquoi ne pas admettre, demande Pascal Picq, que les singes, comme nous, « font de la politique » et connaissent « la distinction entre le bien et le mal » ? Et si, en faisant de l’homme un singe, on faisait du singe un homme ? Corollaire de l’animalisation de l’homme, cette humanisation du singe repose sur un flou conceptuel impressionnant. Si les singes font de la politique, sait-on à quelles règles obéit cette activité ? Par quel symbolisme s’effectue leur appropriation consciente par les individus ? Que le mâle dominant d’une communauté de chimpanzés noue des alliances en vue de conserver son hégémonie dans la compétition sexuelle, soit. Mais est-ce de la politique ?

Mieux encore, cet anthropomorphisme par extrapolation, étrangement, déborde aussi sur la sphère morale lorsqu’on attribue aux chimpanzés la « conscience du bien et du mal ». Mais parce que les grands singes sont des animaux sociaux, faut-il vraiment les considérer comme des êtres moraux ? Que faudrait-il penser, si c’était le cas, de la moralité des fourmis, dont l’organisation sociale est au moins aussi complexe que celle des chimpanzés ? Sauf à nier l’évidence, les comportements sexuels ou affectifs de ces primates supérieurs ne témoignent d’aucun sens moral, classiquement entendu comme la distinction consciente entre le permis et le défendu.

Certes, les grands singes africains manifestent des dispositions qui ont été longtemps ignorées de leurs cousins biologiques. Dans le milieu naturel, les jeunes chimpanzés réalisent des acquisitions complexes qui attestent d’une véritable plasticité du comportement. Au contact des hommes, les tentatives d’apprentissage du langage ont parfois abouti au maniement de signes conventionnels non iconiques ou de gestes empruntés au langage des sourds-muets. Mais il faut admettre que ces acquisitions hâtivement qualifiées de « linguistiques » sont un maigre tribut payé à notre parenté génétique. Et il est clair qu’elles ne franchissent jamais certaines limites.

Ignorant l’interrogation et l’injonction, elles se cantonnent à l’usage rudimentaire d’un nombre déterminé de « symboles » correspondant à des situations stéréotypées. Toujours assortis de récompenses alimentaires, fondés sur la reconnaissance de signaux et non sur la compréhension de signes, ces apprentissages ne sont-ils pas une forme élaborée de dressage ? En réalité, nous aurions davantage à apprendre des grands singes si nous étions capables de comprendre comment ils communiquent en notre absence. « Depuis quelques décennies, on s’efforce d’enseigner différentes formes de langage à des grands singes. Mais que peuvent-ils nous dire d’autre que ce que nous attendons d’eux ? », demande le philosophe Dominique Lestel.

La parenté biologique entre l’homme et le singe, en réalité, n’exclut pas la différence spécifique qui permet de les distinguer. La reconnaissance de notre origine animale nous permet de savoir à peu près d’où nous venons, elle nous situe dans le vaste courant de l’évolution. Conscients de cet ancrage naturel, nous ne perdons pas de vue, pour autant, que nous sommes dotés d’une étonnante faculté d’expression symbolique. Nous avons la possibilité de nommer ce qui n’existe pas, de nous interroger, de fixer des règles et de les modifier. Les singes, eux, ne l’ont pas. Car « l’homme invente et comprend des symboles, l’animal non. Tout découle de là », rappelle le linguiste Emile Benveniste.

On a beau montrer la continuité entre nous et les espèces actuelles ou fossiles dont nous sommes proches, nous sommes ce que nous sommes en vertu d’une différence qui nous singularise au sein de notre famille d’origine. Or quelle est cette singularité ? La principale énigme, en ce qui nous concerne, n’est pas tant de savoir à quelle lignée évolutive nous empruntons nos caractères anatomiques. C’est plutôt de savoir pourquoi nous avons substitué, en guise d’adaptation au milieu, la culture à la nature, l’éthique au biologique, la règle à l’instinct. Le plus important, c’est de savoir pourquoi, mentalement, nous ne sommes pas des singes.


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47 réactions à cet article    


  • colere48 colere48 10 juin 2014 10:17

    « Le plus important, c’est de savoir pourquoi, mentalement, nous ne sommes pas des singes. »

    Le drame c’est qu’en maintes occasions, il eut mieux valu que l’homme fut mentalement un singe !
    Que d’atrocités l’humanité aurait pu s’éviter !


    • La mouche du coche La mouche du coche 10 juin 2014 21:08

      Attention, ce commentaire nécessite de RÉFLÉCHIR. je vais vous faire du mal mais la doctrine de l’évolution est une vaste supercherie. Je ne vais pas en refaire la démonstration, mais vous pouvez suivre le fil de commentaire ici ; http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/darwin-les-origines-de-l-homme-et-40181 et là : http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/une-video-plus-facile-sur-l-40194

      .

      En résumé, les principales critiques des opposants au darwinisme me semblent recevables et toutes dirimantes (elles étaient déjà formulées en son temps par Darwin lui-même et les darwiniens feraient bien de le lire) :

      .

      • Absence dans la nature de fossiles “intermédiaires” bizarres, imparfaits, avec des moignons, des bouts d’ailes, des écailles à la place de plumes, etc. que réclame obligatoirement cette théorie alors qu’on a plus de 150 ans de recherches archéologiques derrière nous. .

      • présence très ancienne par contre de fossiles très sophistiqués comme les araignées, oiseaux, etc. qui détruit l’idée d’une évolution allant dans le sens d’une complexification croissante de la cellule vers le mammifère. .

      Je devrais m’arrêter là, cela suffirait, mais il y a encore :

      • Théorie darwinienne du HASARD, mot qui n’explique rien alors qu’une théorie scientifique digne de ce nom a pour mission de SIMPLIFIER et PRÉDIRE, ce que la théorie darwinienne ne fait pas. Avec Newton, on peut prédire la trajectoire d’une pomme, que peut-on prédire avec Darwin ? En réalité le mot HASARD n’est qu’un mot-valise pour dire “je ne sais pas”. On pourrait le remplacer aussi bien par CARAMBAR ou DIEU. Cela expliquerait tout autant, c’est-à-dire rien du tout. Tout ceci n’est pas scientifique.
      Devant de telles difficultés, les darwiniens devraient s’arrêter et chercher une autre théorie plus précise, plus scientifique et plus sérieuse, mais ils ne le font pas, et ceci nous alerte qu’ils ne sont plus des scientifiques mais de nouveaux clercs d’une religion absconse, comprise uniquement par eux comme sous l’ancienne Égypte. De ces religions bidons, l’histoire en est gorgée et le darwinisme n’est juste que la dernière. Il disparaitra comme les autres. 

    • howahkan Hotah 11 juin 2014 10:39

      Salut la mouche, j’ai plussé....quelques nombreuses choses sonnent totalement faux dans cette pseudo théorie...le mensonge comme mode de destruction des cerveaux et de justification du pire....je ne developperais pas ici..merci..

      salutations


    • gaijin gaijin 10 juin 2014 10:42

      « peut on dire que l’homme est un singe ? »
      oui et je le prouve :
      l’homme est un singe ! smiley
      notre espèce dans la plupart de ses comportements sociaux et politiques n’est en rien différente des singes. nous sommes une espèce de singes différents : les singes sapiens
      et nous nous prétendons supérieurs aux singes comme sans doute les chimpanzés s’imaginent supérieurs au gorilles du fait qu’il peuvent monter plus haut dans les arbres.
      je crois d’ailleurs que c’est en grande partie cette volonté de supériorité qui nous relie le plus a nos cousins .......
      nos mâles dominants sont avant tout préoccupés par occuper la plus haute branche de l’arbre ( ou échelle sociale )
      nos femelles choisissent en général pour la reproduction des mâles d’une classe au dessus d’elles ( plus elles risqueraient de trouver une concurrence trop dure ) ça peut être une classe sociale ou financière ou physique ......demandez donc a une femelle sapiens si elle trouve un mâle plus petit attirant .....a moins qu’il ne soit beaucoup plus riche ou occupe une position sociale plus élevée ( genre président de la république ...... smiley )

      humain est un potentiel :
      c’est la capacité de tenter d’évoluer consciemment et individuellement au delà de notre condition simiesque


      • Abou Antoun Abou Antoun 10 juin 2014 20:37

        a moins qu’il ne soit beaucoup plus riche ou occupe une position sociale plus élevée ( genre président de la république .
        Des exemples, SVP ...


      • Bernard Pinon Bernard Pinon 10 juin 2014 10:44

        Ignorant l’interrogation et l’injonction, elles se cantonnent à l’usage rudimentaire d’un nombre déterminé de « symboles » correspondant à des situations stéréotypées. Toujours assortis de récompenses alimentaires, fondés sur la reconnaissance de signaux et non sur la compréhension de signes, ces apprentissages ne sont-ils pas une forme élaborée de dressage ? 

        Non. Les études qui ont été faites sur l’apprentissage du langage par les grands singes, tout d’abord la langue des sourds-muets puis de langages créés spécifiquement, montrent au contraire des capacités linguistiques similaires aux nôtres. Mais visiblement l’auteur ne peut pas se résoudre à se considérer comme un animal. Ça me rappelle un bouquin de Cavanna : « Et le singe devint con ».

        • Gabriel Gabriel 10 juin 2014 10:55

          Dire que l’homme est un singe, pour certains c’est soit une promotion soit une insulte vis à vis de l’animal. Exemple, prenons un journaliste sportif ou une personnalité politique dont je tairais les noms. Ils ont subi une greffe de cerveau car on a échangé les leurs avec celui d’un singe et ben, les singes ont fait un sévère rejet et ils sont décédés alors que le journaliste et la personnalité politique se portent à merveille. Il y en a même qui ont remarqué une légère évolution dans leurs comportements, c’est dire....


          • HELIOS HELIOS 10 juin 2014 11:05

            Euh... voila un vaste sujet !


            Pourtant, quelques remarques... d’abord, la proximité génétique de l’homme est supérieure avec un petit lémurien que nous pourrions aussi qualifier de singe, pourquoi pas... si la forme nous importe plus que le fond.

            Que penser également de la proximité biologique qui fait que le porc, par exemple, est très proche de nous, comme le sont certains rats....

            Enfin, si la génétique est intéressante, c’est comme l’alphabet. En rassemblant les lettres on peut écrire des conneries, comme je le fais ici, ou bien les misérables comme l’a fait Victor Hugo et cela ne veut pas dire pour autant que je suis a son niveau, loin de là.

            et au final, la nature aussi sait faire du plagiat !

            • Neymare Neymare 10 juin 2014 11:27

              " Le plus important, c’est de savoir pourquoi, mentalement, nous ne sommes pas des singes.« 
              Pour le comprendre, il faudrait d’abord comprendre comment fonctionne le mental : selon la science, le cerveau perçoit grace aux sens, et élabore par lui meme en conséquence de ses perceptions des idées, la somme de ces idées et de ces perceptions créant la conscience d’etre ceci ou celà.
              Ca ce sont les apparences, l’illusion qui nous maintient dans une vision particulière du monde et de nous meme.
              Maintenant, si on va chercher à la base l’origine des choses : nous sommes de l’énergie, tout comme le milieu dans lequel nous évoluons, il n’existe pas de différence de composition énergétique entre notre corps et le milieu dans lequel il baigne.
              Si l’on perçoit une différence entre nous meme et l’extérieur, ce ne peut etre qu’une information et non une différence structurelle
              Par conséquent, notre superbe mental, dont nous sommes si fiers est également une illusion : quand vous arrivez a un certain niveau d’introspection, vous comprenez que vos idées, vos pensées ne viennent pas du tout de votre cerveau : nous captons une vibration, et nous la transformons en quelque chose de compréhensible pour nous, le mental est donc identique aux 5 autres sens : perception d’une vibration et traduction dans un langage connu de nous.
              Ces vibrations mentales a la base des idées sont organisées en strates, et chacun accède aux strates correspondant a son niveau d’évolution : les animaux simples n’accèdent qu’a une strate »instinctive" ou la plupart du temps il n’y a pas de conscience individuelle mais une conscience d’espèce. L’etre humain accède en plus a des strates plus élevées, lui permettant un niveau de pensée plus élevée permettant un retour sur lui meme, c’est à dire une introspection.
              Dans notre vie humaine, plus nous avançons dans l’introspection, plus notre esprit se purifie et plus nous accédons a des strates de pensée élevées.
               


              • Neymare Neymare 10 juin 2014 11:34

                L’évolution humaine, hormis l’aspect physique illusoire, n’est qu’un voyage du bas vers le haut dans ces strates vibratoires de la pensée.
                De la meme façon, notre façon de réagir aux circonstances est également préprogrammée, selon des schémas fixes.
                Si vous vivez une vie d’individu lambda vous aurez certes un libre arbitre mais de façon restreint par ces strates de pensée et cette préprogramation du mental, ce qui explique en grande partie, l’attitude moutonnière de la majorité : vous avez le libre arbitre du prisonnier dans sa cellule, il peut aller ou il veut dans ses 3 mètres carrés.

                Pour sortir de la cellule, il faut identifier les processus de programmation mentale (programmation d’origine animale et programmation sociétale / conditionnement humain) identifier de quelle façon nous sommes maintenus dans la cellule pour sortir complètement des schémas, et accéder a des strates de pensée plus élevées et donc plus libres du conditionnement


              • pens4sy pens4sy 10 juin 2014 13:20

                Effectivement, il semble que plus les connaissances avancent dans de nombreux domaines scientifiques plus les anciennes théories, tenues pratiquement pour officielles, se délitent et semblent incohérentes sous ces nouveaux éclairages.
                Néanmoins, la science « officielle » renacle a se remettre en question et la pensée unique sévit dans tous les domaines scientifiques comme dans les autres, politique, culturel etc...

                L’auteur pose le problème, et s’exaspère dans la dernière question.
                Or, la science ne répond pas a tout, et comme l’explique Neymare, l’esprit humain (ou l’âme ou la conscience comme on veut) procède sans doute d’interactions vibratoires dont le cerveau n’est pas le créateur.
                La science brouille les pistes au fur et a mesure qu’elle « progresse ». La meilleure piste qui reste est celle de la recherche intérieure et tant mieux si elle est couplée avec une recherche scientifique « ouverte » sur d’autres pensées que celles, sclérosées, des milieux académiques officiels.


              • Neymare Neymare 10 juin 2014 15:40

                La science n’a pas d’autres choix que de considérer ce qu’elle peut démontrer a un instant donné. La somme de ces connaissances l’amène a un paradygme qui est aussi une strate de la pensée.
                Pour passer à la strate suivante et donc changer de paradygme, on est obligé de tout reconsidéré sous un angle différent. Et c’est dans cette tentative de reconsidération de la réalité qu’est dejà rentré la science, avec l’avènement notamment de la physique quantique.
                Les prochaines découvertes scientifiques capitales pour nous sont déjà inscrites dans des strates auxquelles nous n’avons pas encore accès, c’est l’évolution de la pensée humaine de plus en plus haut dans ces strates qui fait que nous évoluons, et que nous approchons de plus en plus de la réalité


              • claude-michel claude-michel 10 juin 2014 11:56
                Peut-on dire que l’homme est un singe ?...Oui sans doute..mais différent de celui qui est resté sagement dans les arbres.. !

                • lsga lsga 10 juin 2014 13:40

                  Très progressiste ce Pascal Picq, ça nous change de Yves Coppens, qui est modèle typique de l’homo paléontologus du 19ème siècle. 


                  • philippe913 10 juin 2014 13:54

                    vous faites de la philosophie, pas de la science.
                    ah, aussi, tant que j’y suis, une petite coquille : homo Habilis ;o).


                    • Bruno Guigue Bruno Guigue 10 juin 2014 15:08

                      Sur le premier point, je vous remercie pour le compliment.

                      Sur le second, je vous remercie pour le renseignement.


                    • philippe913 11 juin 2014 10:16

                      oui oui, vous l’avez bien compris, sans ironie aucune (je préfère préciser car parfois par écrit, et surtout ici, les choses sont mal prises).


                    • Pyrathome Pyrathome 10 juin 2014 14:03

                      Les singes se posent la même question à l’envers.....


                      • credohumanisme credohumanisme 10 juin 2014 14:49

                        Si je peux me permettre l’utilisation du mot « singe » est dès le départ trompeuse car ce terme de « singe » ne correspond pas à une subdivision scientifique.
                        Il serait plus juste de dire que l’homme est un primate comme les « singes ».

                        Vous faites quelques approximations :
                        « cousins arboricoles » : tous les primates ne sont pas arboricoles.

                        « degré de parenté biologique estimé à 97 % » : certes, mais cela n’est pas un argument probant pour votre démonstration. Le cochon a un patrimoine génétique commun à 95% avec l’homme. L’essentiel de ce patrimoine est d’ailleurs commun à l’ensemble des mammifères. Une deux-chevaux n’est pas une Rolls même si elle partagent le même nombre de roues, de portières ... etc. Elles appartiennent toutes les deux à la catégorie « automobile ».

                        « les grands singes africains » : tous les grands singes ne sont pas africains. Les deux espèces d’orang-outang (genre Pongo) vivent en Asie. L’étymologie malaise signifie d’ailleurs « homme de la forêt ».

                        Vous concluez par : « Le plus important, c’est de savoir pourquoi, mentalement, nous ne sommes pas des singes. » formulation qui laisse dubitatif. Outre l’emploi à nouveau de la notion de « singe », le questionnement auquel votre article n’a pas répondu concerne le « mentalement » et la phrase pré-suppose que « nous ne sommes pas des singes. ». Voulez-vous dire par là que nous avons une nature divine qui nous rend différents ? Vous avez le droit de la penser mais pourquoi le dire de façon aussi alambiquée. Vous ne démontrez rien.

                        Désolé d’être un peu dur smiley


                        • Bruno Guigue Bruno Guigue 10 juin 2014 15:06

                          Vous n’êtes pas « dur » du tout, et je vous remercie pour des remarques intéressantes, auxquelles je répondrai point par point.

                          1. Tous les primates ne sont pas arboricoles, mais ceux qui sont génétiquement le plus proches de nous (chimpanzés et bonobos) le sont.

                          2. La parenté génétique entre l’homme et le chimpanzé n’est pas un « argument », mais un constat scientifique. Je n’en tire aucune conclusion particulière.

                          3. Tous les singes ne sont pas africains, mais seules les trois espèces actuelles de grands singes africains sont considérées comme très proches de l’homme. Certains anthropologues classent même les chimpanzés et les bonobos parmi les « homininés ».

                          4. La seconde moitié de mon article présente (en résumé) des arguments empruntés à la technologie (analyse de l’outil) et à la linguistique (analyse du symbolisme). Si ma conclusion vous laisse « dubitatif », c’est bon signe. C’est le but recherché : montrer que l’esprit scientifique répugne à poser des questions qu’il ne comprend pas.

                          5. Votre question sur Dieu n’a aucun sens. Je puise mon inspiration dans l’anthropologie, pas dans la théologie.


                        • Diogène diogène 10 juin 2014 15:17

                          à credodhumnisme


                          «  Le cochon a un patrimoine génétique commun à 95% avec l’homme.  »

                          d’où sortez-vous cette ânerie ?

                        • credohumanisme credohumanisme 10 juin 2014 15:46

                          J’indiquais cela pour dire que cet usage était abusif. (Bref ces pourcentages ne veulent pas dire grand-chose).
                          http://www.bfmtv.com/planete/cochon-lhomme-plus-proches-lon-ne-pensait-384546.html
                          ou
                          http://french.china.org.cn/autreshorizons/2011-01/04/content_21666067.htm

                          C’est ce qui explique que certaines xénogreffes soient possibles (valvule cariaque de cochon chez l’homme).
                          De mémoire on doit être à environ 90% de similitudes avec la souris.

                          La majorité des protéines à coder sont analogues chez tous les mammifères, sinon il n’y aurait pas d’animaux de laboratoire.


                        • Diogène diogène 10 juin 2014 15:50

                          Vous aviez écrit « patrimoine génétique » et non pas « protéines à greffer ».

                          Ça ne veut pas du tout dire la même chose.

                        • Diogène diogène 10 juin 2014 15:13

                          Entre deux humains, les génotypes sont semblables à 99,9 %12, tandis que la ressemblance entre l’humain et le chimpanzé et sa variante bonobo serait de 98,7 %.

                          L’homme est plus proche des deux espèces de chimpanzé que ne l’est tout autre primate, comme le gorille. A cause de cette ressemblance extrême, certains auteurs,, proposent de classer chimpanzés et bonobos dans le genre Homo (Wildman et al., 2003), qu’ils appellent ainsi respectivement Homo troglodytes et Homo paniscus.

                          Encore plus que philosophiques, votre questionnement est métaphysique, car du point de vue scientifique, la question ne se pose plus : seules les croyances ou les convictions personnelles peuvent donner des états d’âme et aller jusqu’aux aberrations du créationnisme (intelligent project).


                          • Pyrathome Pyrathome 10 juin 2014 15:17

                            L’homme est plus proche des deux espèces de chimpanzé que ne l’est tout autre primate, comme le gorille.

                            Erreur !!

                            http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/03/07/genetique-le-gorille-et-l-homme-ont-plus-en-commun-que-prevu_1653420_1650684.html


                          • Diogène diogène 10 juin 2014 15:32

                            Merci pour cet article que je ne connaissais pas.


                            On peut y lire :

                            « ... pour n’importe quelle séquence génétique humaine, c’est chez son »cousin« chimpanzé qu’on devrait retrouver la séquence la plus proche. D’après les analyses effectuées par M. Scally et ses collègues, cela se vérifie, certes, mais seulement dans 70 % des cas. »

                            70% !
                            c’est une découverte très intéressant, mais ça ne remet pas en cause ce que j’aiécrit plus haut.

                            Le gorille est plus proche du chimpanzé et de l’homme qu’on croyait, ça ne veut pas dire qu’il est plus proche de l’homme que ne l’est le chimpanzé.

                          • ekarlate 10 juin 2014 15:36

                            Non, l’ homme nest pas un singe, c’est un imbécile !


                            • Diogène diogène 10 juin 2014 15:54

                              Ça, c’est ce qu’on appelle une pensée abyssale : sa profondeur fait penser au vide.


                            • L'Auvergnat L’Auvergnat 10 juin 2014 16:49

                              En particulier, les singes blancs du FHAINE


                              • Dwaabala Dwaabala 10 juin 2014 17:37

                                Non ! ce n’est pas possible ? L’énarque serait aussi un singe ? Ou serait-il d’abord un homme ?
                                Article mesuré et intéressant, qui me rappelle qu’un paléontologue devant lequel je m’étonnais de la ressemblance des squelettes de dinosaures avec ceux des oiseaux m’avait dit : - Mais ce sont des dinosaures !


                                • Emile Mourey Emile Mourey 10 juin 2014 17:49

                                  Article très intéressant. Il y a déjà un certain temps, j’ai vu un documentaire sur les singes Bonobo. En tant qu’ancien militaire, j’ai été très intéressé par le comportement du groupe « en zone d’insécurité » (installation sur un point haut dégagé, présence de guetteurs, alerte, repli sur une zone montagneuse difficile d’accès etc). Comment ne pas faire le rapprochement avec les pagus de la Gaule antique dont l’implantation répond à une même logique « militaire » : (pagus : territoire autour d’un point haut qui en a fait sa propriété) etc. et on peut encore aller plus loin pour trouver des comparaisons dans le domaine des conflits guerriers.


                                  • armand 10 juin 2014 17:52

                                    vaste sujet en effet, la recherche du chainon manquant, pour moi l’Homme est une variante du Singe, avec le language en plus


                                    • foufouille foufouille 10 juin 2014 18:02

                                      nous avons la notion du temps, pas les singes. et seul les humains fabriquent des outils


                                      • Prudence Gayant Prudence Gayant 10 juin 2014 18:47

                                        Foufouille

                                        et aussi les armes de destruction.
                                        Les singes sont des humains plus évolués.

                                      • foufouille foufouille 10 juin 2014 19:54

                                        c’est l’inverse. et l’homme n’a pas de prédateur sauf lui même



                                      • coinfinger 10 juin 2014 18:46

                                        Je ne sais pas pourquoi çà vous tracasse , un reste d’idéalisme ?
                                        A vos scientifiques , faut leur dire d’essayer de penser . L’homme est un animal qui fait des outils pour faire des outils . Du coup il devient autre chose qu’un animal . Le langage , le symbole çà vient aprés , çà s’impose logiquement . La sociabilité chez nous elle est voulue , au contraire des abeilles , fourmis et tout ce que vous voulez , la preuve c’est qu’on peut et doit étre anti-social . Moi je dis .
                                        Pour ce qui est des politiques , prétres , etc ...ce sont des humains dégénérés , la preuve c’est qu’ils ne savent faire d’outils , parlent faux et font appel à la sociabilité et ne savent pas se tenir debout ..
                                        Le niveau de la science baisse , si c’est comme dans votre article , faudra peut étre inclure les savants


                                        • Jean Keim Jean Keim 10 juin 2014 19:21
                                          Il n’est pas utile ni pertinent d’émettre un classement qualificatif entre les êtres vivants, chaque forme de vie est experte dans son environnement.
                                          Il est possible d’envisager autrement notre lien de parenté avec les singes.
                                          La grande Intelligence (dame nature) qui est à l’œuvre dans l’Univers est économe dans ses choix de formes de vies, ainsi le dauphin et le requin ont un corps similaire, adapté à l’environnement mais des origines différentes, l’un est un mammifère et l’autre est un poisson.
                                          Chaque nouvelle forme de vie piocherait dans une banque de données universelle, la forme existante qui lui paraît la plus adaptée, à charge à elle ensuite de la faire évoluer.
                                          Pour la forme de vie « êtres humains », il y a qq. millions d’années, le corps des primates présentait le meilleur compromis.
                                          Le contenant est animal, le contenu est une énigme que nous devons résoudre, pour peut être permettre l’émergence d’une nouvelle forme de vie qui utilisera éventuellement notre enveloppe. 
                                          Il est possible que chaque nouvelle forme de vie corresponde à un bond évolutif, un saut quantique en qq. sorte.

                                          • Abou Antoun Abou Antoun 10 juin 2014 20:45

                                            Il n’est pas utile ni pertinent d’émettre un classement qualificatif entre les êtres vivants, chaque forme de vie est experte dans son environnement.
                                            Tout à fait d’accord !


                                          • Abou Antoun Abou Antoun 10 juin 2014 20:44

                                            A partir du moment où nous acceptons que nous appartenons au monde vivant et que nous sommes une espèce animale parmi d’autres, notre lien de parenté exact avec les chimpanzés ou les gorilles n’a que peu d’importance. Qui se soucie des degrés de cousinage dans les villages bretons ?
                                            Les seuls qui sont persuadés du contraire sont les adeptes des religions, en particulier monothéistes, à qui on a bourré la caisse avec des idées spécistes malsaines, s’apparentant au racisme et leur laissant croire qu’il peuvent dominer, réduire en esclavage, se multiplier comme des lapins, éliminer complètement les autres espèces pour la gloire de leur dieu.


                                            • Attilax Attilax 10 juin 2014 21:55

                                              Nous sommes apparentés génétiquement à 80% avec une drosophile, 97% avec un chimpanzé, et ça monte à 99% avec... Le porc ! Hé oui ! Les xénogreffes qui prennent le mieux nous viennent de ce charmant quadrupède. Vos conclusions, docteur ? Car pour l’instant on n’a toujours pas trouvé le chainon manquant...


                                              • Pyrathome Pyrathome 10 juin 2014 22:52

                                                Car pour l’instant on n’a toujours pas trouvé le chainon manquant...
                                                .
                                                Il n’y a peut-être aucune chance qu’on puisse le trouver un jour.....du moins, sur Terre....


                                              • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 10 juin 2014 23:44

                                                « Les hommes et les chimpanzés, en particulier, ont un degré de parenté biologique estimé à 97 %. »


                                                Ce genre de chiffre ne veut rien dire concrètement. Nous avons avons un degré de parenté minérale avec l’eau du robinet de 60 %. Et alors ?

                                                • coinfinger 11 juin 2014 08:32

                                                  Que l’Homme soit un animal , en l’occurence une espéce de singe , est une évidence . Heureusement désobscurcie par Darwin . Constatation nécessaire mais insuffisante , ce qui importe c’est la différence spécifique de l’animal que nous sommes pour parvenir à nous comprendre . Et là , manifestement on fait un saut , de méme qu’on ne peut se contenter de la chimie pour la biologie , on ne peut se limiter à la biologie pour l’humain , mais bien entendu la biologie étant à la base ce qui est humain , ne peut lui étre contradictoire , sous peine de retomber dans l’obscurantisme .
                                                  Pour ce qui est du Darwinisme , faute de pouvoir revenir en arriére , nos obscurantistes sont tous devenus plus Darwiniens que Darwin . Là où Darwin écrit deux livres opposés pour faire la différence : le premier ( La Struggle for life) , le second : l’évolution de L’ H ,du singe à l’H . Il ne retienne que le premier et font de l’H un singe .
                                                  Aussi pour l’évolutionnisme , les plus utiles sont les adversaires du Darwinisme .
                                                  Voir plus haut @la mouche du coche . Effectivement il manque des maillons , et il en est qui manquent nécessairement . Ce genre de nécessité deconcerte la force obscure , de méme pour le hasard qu"elle assimile au jeu de dé . C’est trop fort pour elle qu’il existe deux sortes de hasard .Un faux où le futur est dans le passé et un vrai : l’inverse .Tant que le Mainstream intellectuel fera barrage on ne pourra allez plus loin en matiére humaine , sauf à se déguiser pour passer la censure .


                                                  • coinfinger 11 juin 2014 09:00

                                                    Je crains de ne pas avoir été assez obscur . Je vais vous faire çà dans de l’obscur lumineux . Pour avancer l’évolutionnisme biologique va devoir recourir à des procédés éprouvés en physique . Suivre la voie octuple du Boudha dans un ou plusieurs mondes paralléles . Vous le sentez l’obscur là ?


                                                    • franc 11 juin 2014 21:43

                                                      arrivé à ce stade de l’évolution historique ,l’homme est encore un singe ,mais il est un singe en évolution ,voilà toute la différence entre l’homme et l’animal et en l’occurrence le singe .

                                                      Le singe résulte de l’évolution d’un e partie de de la vie humaine de son origine moléculaire jusqu’à la nature animale du singe puis bloqué à c e niveau pour toutjours en restant un animal en respect du principe de conservation de la diversité et suivant le principe de différenciation ;une autre partie de la vie humaine au niveau du singe continue son évolution pour devenir un singe évolué jusqu’à se doter d’une raison et d’une conscience qu’est le singe-homme .

                                                      Donc la différence fondamentale entre l’homme ou la vie humaine et l’animalou la vie animale c’est non pas seulement la dotation d’une raison et conscience ,on peut supposer qu’un singe puisse en être doté d’une raison très élémentaire et instinctive comme il peut aussi être doué de sentiment et d e compassion , c’est dis je que la vie humaine possède en lui-m^me un principe d’évolution vers le parfait ,ce qu’un animal en est dépourvu sinon il serait un être huamin. 

                                                      Un être humain peut s’autoaméliorer et évoluer d elui-m^me vers un état supérieur ou meilleur autrement dit progresser et se perfectionner indéfiniment sans l’aide d’un autre être que l’homme lui-m^me.Ce principe d’autoperfectionnement confère à l’homme le titre de l’absolu ou du divin ,en supposant de rejeter suivant l’esprit scientifique tout principe extérieur et transcendant à l’homme pour l’explication ;Un animal ne peut pas ou ne peut plus évoluer et se perfectionner d elui-m^me

                                                      par conséquent un être humain est un être qui a le sens du parfait ou du beau ,le beau étant le parfait sensible,et par là il est poussé à aller vers cet état du parfait ou du beau par une attirance naturelle résultant de la concience du parfait et du beau ,un animal n’a la conscience du parfait et du beau et donc ne pourra jamais évoluer et s’améliorer en étant poussé par la force d’amour du parfait ou du beau

                                                       

                                                      C’est pourquoi des philosphes et des théologiens disent que le beau (ou du parfait ) est l’incarnation du divin ,Platon dit que le Beau est Dieu ,le Beau étant équivalent au Bien sensible ( il faut s e tourner vers la vaste mer du beau dit-il) ,

                                                      et c’est aussi pourquoi Kant dit que le beau est la seule valeur qui n’a pas d’autre fin qu’elle m^me .


                                                      • alt57 alt57 29 juin 2017 06:18
                                                        Peut-on dire que l’homme est un singe ?

                                                        D’une branche disparue de la lignée peut-être qui a bifurqué vers l’homme d’un coté

                                                        d’un autre vers le singe .

                                                        Mais peut-être aussi que l’homme n’est que le singe de l’Homme

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