« Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n’a plus une chance de s’imposer. [...] Il faut abolir l’État collectiviste, tel que la guerre nous l’a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l’État manchestérien »
Benito Mussolini discours au Parlement le 21 juin 1921.
Le fascisme est né du libéralisme radical (doctrine de l’école de Manchester : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89... ).
Le libéralisme manchesterien c’est l’ancetre de l’ultra libéralisme. Il prônait ce qu’on appelait à l’époque l’identification spontanée des intérêts, c’est à dire ce qu’on appelles maintenant la "main invisible du marché .
Les tenants de ce libéralisme radical étaient hostiles à toute espèce de règlement et de loi et avaient fait abroger les Corn Laws, régissant le marché des céréales.
Mussolini a appliqué une politique libérale manchesterienne de 1921 à 1925 :
« Nous voulons dépouiller l’État de tous ses attributs économiques : assez de l’État cheminot, de l’État postier, de l’État assureur. »
Benito Mussolini, 1922
Tout ceci a été oublié. On nous fait croire que c’est la démocratie qui a généré le fascisme alors que ce sont les banquiers qui lui ont donné les moyens de s propagande. Et le plus ironique, le premier financier du fascisme fut un banquier juif de Turin, Ettore Ovazza.
Le gollem a échappé a ses maitres en 1925, quand, devant le désastre économique que l.utra libéralisme a provoqué, Mussolini a change de doctrine economique en promulguant les lois fascistissimes.
Le fascisme passe alors du libéralisme radical à un corporatisme dirigiste à la Tocqueville, avec des assemblée non plus d’élus du peuple mais issus des secteurs économiques et scientifiques.
Et le renforcement d’un régime de plus en plus autocratique.
C’est cette trahison réussie de ses maitres financiers que Hitler admirait dans Mussolini.