@ Bubble
(---.---.131.242) 12 juin 16:22
Je vous laisse
l’entière responsabilité de votre interprétation et déments que
j’ai quoi que ce soit à justifier, me contentant d’observer :
À l’aube de notre
ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres
humains. Elle en comptera bientôt 9 et plus, dont 2,5 vivront dans
un état de pauvreté profonde. Le progrès, avec la complicité de
tous les pouvoirs – religieux comme laïcs – a ainsi créé, en
un peu plus de 20 siècles, 8 fois plus de miséreux qu’il y avait
d’individus de toutes conditions au départ. Et chaque jour 250 000
êtres humains s’ajoutent à la population terrestre. Or, en raison
de la structure de la société, par l’effet d’une fatalité qui les
fait naître ce qu’ils sont, et de taux de natalités qui leurs sont
propres, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces
nouveaux arrivants, vont s’ajouter à ceux qui occupent déjà la
base de la pyramide sociale. Dès lors, pour l’amélioration de leur
sort et de celui de l’espèce ainsi que de son environnement, notre
devoir prioritaire n’est-il pas désormais d’aider l’humanité à
limiter sa fécondité ? Sachant : 1° que par simple effet de
proportion les pauvres seraient les plus nombreux à en bénéficier
et 2° que si nous n’en sommes pas capables la nature nous y
contraindra d’autant plus durement qu’elle sera conduite à le faire
tardivement.
La dénatalité est
la seule planche de salut de notre civilisation et peut-être même
de l’espèce, quelques générations pouvant suffire à revenir
dignement à une population tolérable par la planète et l’espèce
elle-même. Certes, ce ne sera que jouer les prolongations, tout
ayant une fin, d’autres problèmes surgiront, tel notre
vieillissement, mais ils seront passagers et eux aussi maîtrisables.
Pour
l’heure, si
tous ses maux perdurent et s’amplifient partout dans la monde, si le
chômage et la pauvreté augmentent, si les inégalités sociales se
creusent, si les revendications et les violences se multiplient, si
le climat et l’environnement se dégradent chaque jour davantage, si
les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la
raison première en est l’augmentation considérable de la population
mondiale.