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Commentaire de Claudec

sur Du bien et du mal à la démographie


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Claude Courty Claudec 12 juin 2014 19:09

@ Bubble (---.---.131.242) 12 juin 16:22

Je vous laisse l’entière responsabilité de votre interprétation et déments que j’ai quoi que ce soit à justifier, me contentant d’observer :

À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en comptera bientôt 9 et plus, dont 2,5 vivront dans un état de pauvreté profonde. Le progrès, avec la complicité de tous les pouvoirs – religieux comme laïcs – a ainsi créé, en un peu plus de 20 siècles, 8 fois plus de miséreux qu’il y avait d’individus de toutes conditions au départ. Et chaque jour 250 000 êtres humains s’ajoutent à la population terrestre. Or, en raison de la structure de la société, par l’effet d’une fatalité qui les fait naître ce qu’ils sont, et de taux de natalités qui leurs sont propres, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants, vont s’ajouter à ceux qui occupent déjà la base de la pyramide sociale. Dès lors, pour l’amélioration de leur sort et de celui de l’espèce ainsi que de son environnement, notre devoir prioritaire n’est-il pas désormais d’aider l’humanité à limiter sa fécondité ? Sachant : 1° que par simple effet de proportion les pauvres seraient les plus nombreux à en bénéficier et 2° que si nous n’en sommes pas capables la nature nous y contraindra d’autant plus durement qu’elle sera conduite à le faire tardivement.

La dénatalité est la seule planche de salut de notre civilisation et peut-être même de l’espèce, quelques générations pouvant suffire à revenir dignement à une population tolérable par la planète et l’espèce elle-même. Certes, ce ne sera que jouer les prolongations, tout ayant une fin, d’autres problèmes surgiront, tel notre vieillissement, mais ils seront passagers et eux aussi maîtrisables.

Pour l’heure, si tous ses maux perdurent et s’amplifient partout dans la monde, si le chômage et la pauvreté augmentent, si les inégalités sociales se creusent, si les revendications et les violences se multiplient, si le climat et l’environnement se dégradent chaque jour davantage, si les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la raison première en est l’augmentation considérable de la population mondiale. 


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