"L’homme, agissant envers lui-même à contre sens des lois dictées par la
nature pour protéger les espèces, s’affaiblit de génération en
génération et paie ainsi spirituellement tous les progrès qu’il réalise
sur un plan matériel, au point qu’il soit permis de se demander si ce
matériel n’est pas une manifestation du mal, à l’opposé du bien"
Déjà, la sémantique : l’auteur parle continuellement de l’homme, pas de l’humain. Tant pis pour les gonzesses. Ensuite, l’humain, d’après l’auteur, n’aurait fait aucun progrès
moral. Je rappelle que la bienséance humaine jusqu’à il y a moins d’un siècle considérait le racisme comme normal, la guerre comme un honneur, la religion comme vérité absolue. Avant, les gens était tout simplement très cons et lorsqu’un individu faisait preuve d’une sagesse quelconque, on a vite fait à le faire taire, quitte à le bruler sur un bûcher. On ne s’affaiblit pas, l’ignorance recule, même aux endroits où l’on fait tout pour y maintenir la populace afin de jouir tranquillement du système de corruption qu’on a mis en place. Le progrès de la Science, c’est bel et bien un progrès matériel, puisque l’âme, l’esprit et d’autres loubies quantiques ne font pas partie de la Science, qui, elle, parle de seulement de la complexité de la matière. Matériel, c’est le mal ? De pouvoir diffuser les affligeantes bondieuseries grâce à ce dernier, on se le demande un peu quand-même, en effet.