La privatisation des services publics est dans les tuyaux de Bruxelles, depuis longtemps. C’est même le but avoué de l’euro et de l’ UE par son créateur Robert Mundell...
Enlever aux Etats le moyen d’utiliser en période de crise, les politiques monétaires et budgétaires keynésiennes, et les obliger à privatiser et supprimer les biens publics.
« Les ravages sociaux de l’euro, une stratégie délibérée » article du Guardian.
L’UE et l’euro, c’est l’équivalent de Reagan et Thatcher : la lutte des classes sous une autre forme, et la fin des biens publics.
Ceci vient d’être confirmé par la publication début Juin, des « Grandes Orientations de Politique Économique » (GOPE), directives de la Commission européenne pour tous les pays de l’ UE, pour 2015.
article 10 :« Dans le secteur ferroviaire, des barrières à l’entrée continuent d’entraver le bon fonctionnement du marché. » Traduction : la privatisation de la SNCF et sa mise en concurrence forcée sont au programme.
Nos Syndicats essayent de faire croire que leur adversaire, c’est le Gouvernement, alors que les décisions sont prises à Bruxelles. C’est la stratégie européiste de toute une partie de la Gauche, qui protège ainsi l’ UE et l’euro de la colère des salariés.
En Angleterre, le principal Syndicat des Transports s’est clairement prononcé pour la sortie de l’ Angleterre de l’ UE, ce que nos Syndicats se gardent bien de demander !