Cheminots, les raisons d’une grève
L’enfer est pavé de bonnes intentions, ainsi en va-t-il de l’actuelle réforme du système ferroviaire. « Rapprocher la SNCF et RFF » ou encore « créer une convention collective de branche des travailleurs du rail » sont autant de bonnes intentions dans leur principe, mais qui dans leur application, risquent de dégrader fortement la qualité du service public de la SNCF et les conditions de travail des cheminots.
La SNCF coupé en 3 !
Car le rapprochement d’une partie de la SNCF avec RFF se fera au prix de la scission en 2, voire 3 de la SNCF. Le projet prévoit de créer un établissement « SNCF Mobilité » et un établissement « SNCF Réseau », le pilotage stratégique des deux établissements étant piloté par un troisième établissement « de tête ».
Les gains attendus du rapprochement RFF – SNCF seront ainsi annulés par les pertes à attendre de la scission de la SNCF. Les doublons supprimés entre RFF et SNCF seront remplacés par les doublons crées entre SNCF Réseau et SNCF Mobilité. De même, la rapidité de décision, les facilités de communications gagnées entre RFF et SNCF seront elles aussi annulées par les barrières installées entre SNCF Réseau et Mobilité, et les sujets transverses entre Réseau et Mobilité sont pourtant nombreux.
De plus, la scission en 2 épics peut faire craindre le pire. Il sera ensuite aisé de supprimer l’Epic de tête (la droite a déjà annoncé qu’elle y était favorable) puis de privatiser SNCF Mobilité, entreprise aisément rentable, et de garder dans le giron national SNCF Réseau, structurellement déficitaire dans le projet actuel (puisque cet Epic conserverait la dette due à la création des LGVs).
A noter néanmoins, que les 2 premiers jours de grèves ont permis quelques avancées mineures qu’il convient néanmoins de citer : Les structures transverses (informatique, RH, logistique …) ne seront pas scindées entre les 2 SNCF, mais resteront bien dans l’Epic de tête, ce qui n’était pas garanti avant la grève. De même, CE et CHSCT resteront communs, et la mobilité des personnels entre les 3 Epics sera conservée.
Des conditions de travail au rabais !
La réforme prévoit également une convention collective de branche des travailleurs du rail. Une meilleure protection sociale des quelques milliers de travailleurs privés du rail serait une excellente chose pour eux. Mais là encore, le gouvernement annonce qu’il faudra pour cela en passer par une renégociation des accords internes à la SNCF (le « RH 77 » dans le jargon SNCF) sur les 35 heures, le travail de nuit, week-end et jour fériés, les astreintes. On imagine que ce ne sera évidemment pas dans un sens d’une meilleure prise en compte de la qualité de vie au travail des cheminots.
Aligner les conditions de travail de 150 000 cheminots sur celles de quelques milliers de travailleurs privés n’est pas la solution, l’inverse sera au contraire plus juste.
Même si les négociations précises sur cette convention collective et encore plus sur le RH 77 n’ont pas commencé, la grève actuelle a évidemment une nature préventive. Un mouvement fort aujourd’hui permettra aux syndicats de négocier en position de force, tant la convention collective des travailleurs du rail que l’accord interne à la SNCF.
241 réactions à cet article
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les retraite à 52 ans ressemble a de fausses factures de l’etat vers la sncf.
l’education et l’anpe ont des situations d’abus de pouvoir ( en chantier) et c’est peut etre plus grave.-
@Amen classé
A-t-on idée de parler de ce genre de choses, pendant que les Bleus vont peut etre vers un deuxieme "grand moment de l’Histoire de France’, comme disait Chirac l’année où l’on avait eu les Bresiliens.PJCA -
le salaire des conducteurs de bus comme celui des conducteur de train est proportionnel a celui du prix de se qu’il conduise.
il y a un paradoxe sur le prix des choses ou alors ils provoques des greves sncf pour vendre des voitures ? -
Les « bonnes intentions » sont très douteuses, de la part du gouvernement qui applique la politique de l’Union Européenne de marchandisation et de privatisation des services publics.
Dommage, que les autres services publics n’aient pas rejoint le mouvement pour dénoncer cette politique de Bruxelles.
Voir notre article d’aujourd’hui :
CNRS, emploi, hiérarchies, privatisation... (II)
La crise que traversent des organismes publics de recherche comme le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) n’est clairement pas un fait isolé. Le dimanche 15 juin, la grève de la SNCF se poursuit. Mais à différence du texte adopté cette semaine par le Comité National de la Recherche Scientifique (CoNRS), le mouvement de la SNCF vise explicitement le véritable problème de fond : à savoir, l’évolution planifiée du statut de la SNCF liée à la politique de l’Union Européenne. Une situation qui semble vraiment « déranger », au point que Le Monde diffuse un article intitulé « SNCF : il faut savoir arrêter une grève », s’en prenant à la CGT et à SUD Rail pour leur action prétendument « illisible pour l’opinion » et pour leur « conservatisme » face à la « réforme ». Pourtant, dans un deuxième article avec le titre « Guerre de communication autour de la grève à la SNCF », Le Monde reconnaît clairement que le rejet gouvernemental de la revendication syndicale essentielle (le retour à un établissement unique) est lié à « l’ouverture de la concurrence sur les lignes ferroviaires, prévue par les textes européens ». En effet, la Directive 91/440/CEE du Conseil européen du 29 juillet 1991 relative au développement de chemins de fer communautaires, suivie de quatre « paquets ferroviaires » dont le dernier a été adopté par le Parlement européen en février de cette année, organise la privatisation du service public des chemins de fer. Les grands médias ont-ils vraiment informé les citoyens à ce sujet ? L’actuelle grève des cheminots met directement en cause la politique de l’Union Européenne : de ce point de vue, elle présente un caractère exceptionnel particulièrement digne d’attention et de soutien. Or c’est une évidence que le CNRS et les autres établissements publics de recherche français, de même que les universités et l’éducation nationale, font les frais d’une politique européenne analogue définie par la stratégie de Lisbonne adoptée en mars 2000. Qu’il s’agisse du CNRS, de la SNCF ou des autres services publics, les instances de l’Union Européenne imposent et organisent en permanence la marchandisation et la privatisation progressives de leur activité. Pourtant, une dénonciation de cette politique fait malheureusement défaut dans les « Propositions sur l’emploi scientifique du Comité National de la recherche scientifique » du CoNRS. On peut tout particulièrement regretter que l’action des agents de la SNCF ne s’accompagne pas de mobilisations analogues au CNRS, dans l’ensemble de la recherche française, dans les universités et dans tous les services publics. Une occasion unique, lamentablement perdue.
[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/06/14/cnrs-emploi-hierarchies-privatisation-ii-50015.html ]
Cordialement
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia
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Je vous prends a contrepieds puisque vous prenez cette tribune pour votre revendication personnelle Je fais aussi faire un plaidoyer prodomo J’ai toujours entendu cette argumentation irrefragable : la qualite du service public francais : Permettez moi d’en douter je regretterai toute ma vie de ne pas avoir fais mes etudes dans le prive, le public cela va du bon au pire et quand vous avez a faire au pire vous ne pouvez pas changer vous etes oblige de subir le pire et l’on vous assure que c’est la qualite du service public francais que le monde entier nous envie par aileurs Je n’etais pas assez riche pour avoir des cours corrects comme notre elite de gauche dont les rejetons vont dans des etablissements qui marchent Le fils fabius sort d’Henri IV comme le fils chevenement et tant d’autres toutes ces grandes ames qui sont pour la mixite sociale Les pleureuses officielles dans ce pays sont l’education nationale la SNCF entre autre les intermitents du spectacle aussi Vous devriez organiser un cortege de chialeuses de la nation a la bastille Vous oubliez un point essentiels c’est l’impot qui vous fait vivre et a force de cracher dans le bassinet nous arriverons comme en grece dont les chninois viennent de racheter un port
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Bonjour, Pingouin.
Il est évident que le statut des cheminots, directement lié à la pérennité de l’EPIC, est menacé. Vers quoi va-t-on avec ce projet ? Un EPIC, la holding, affirment des tenants de cette réforme. Trois EPIC, affirment d’autres partisans de cette SNCF nouvelle forme.
Or, dans les deux cas, il y a danger. Rappelons tout d’abord que EPIC veut dire « Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial ».
Dans le cas d’une seule EPIC pour la holding, le statut des cheminots dans les deux autre entités pourrait se trouver ipso facto remis en cause dans les deux autres entités, pour cause de perte du statut d’entreprise antérieur.
Dans le cas de trois EPIC, pas de danger a priori. A ce détail près que l’Union Européenne, déjà très hostile aux EPIC et désireuse de les faire disparaître du panorama entrepreneurial, monterait très vite au créneau pour saisir l’opportunité de cette réforme pour (enfin) annuler ce statut particulier au motif que SNCF Réseau ne peut se revendiquer « commerciale », pas plus que SNCF Mobilités ne peut prétendre à être « industrielle ».
Au delà de la lutte des cheminots pour eux-mêmes, c’est à la sauvegarde d’une qualité de service aux usagers que ce mouvement social est utile.
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« SNCF Réseau ne peut se revendiquer « commerciale », pas plus que SNCF Mobilités ne peut prétendre à être « industrielle ». »
Et pourquoi ne pourrait-elle pas devenir commerciale, la SNCF au même titre que certaines compagnies de cars de tourisme ou les compagnies de taxis, et l’avionneur Air France ?
Le terme « usagers » me paraît obsolète, et la SNCF ferait mieux de nous qualifier de clients, peut-être qu’elle nous respecterait davantage en tant que clients !
La terminologie « usagers » suggère la gratuité d’un service, et ce n’est pas le cas. Nous payons et ne sommes pas respectés, alors que le secteur privé sait qu’il ne peut mécontenter sa clientèle, mais dans un quasi monopole du rail, les clients comptent pour du beurre. La preuve en ait toutes ses grèves à répétions, année après année, le pire est que l’ on sait qu’i n’y a aucune solution pérenne tant que durera le monopole publique.
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Bonjour, Vipère.
J’ai coutume de dire : « Mieux vaut un usager bien traité qu’un client mal traité ». Je sous-entend par là que ce vieux débat sémantique n’est que l’écume du problème posé.
Observez d’ailleurs que l’on parle d’« usagers » et non de « clients » dans le secteur hospitalier sans que les patients soient moins bien traités.
Observez également que l’on parle de « clients » dans le commerce privé sous toutes ses formes, ce qui se traduit trop souvent dans les faits par « cochon de payant », notamment dans la grande distribution, l’artisanat d’opportunisme et la restauration médiocre, pour ne pas dire dégueulasse.
Tout cela pour dire que ce n’est pas sur le terme qu’il faut se polariser, mais sur le maintien au plus haut niveau de la qualité de service qu’il faut se battre.
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Bonjour Fergus
Vous avez raison pour la sémantique ! client ou usager, peu importe la dénomination, ce qui compte est la qualité de service de ceux qui paient pour emprunter le rail. Or, les cheminots ont pris le pli de prendre « les voyageurs » en otages, ce qui est exaspérant.
D’aussi loin que je me souvienne, il en a été ainsi ! au point que les touristes croient que l’ensemble des français font grève et ces touristes redoutent de tomber dans des périodes de grève, il faut y mettre un terme.
Imaginons que vous payez vos factures EDF, chères et que malgré cela, on vous coupe le courant pour motif de grève ?
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@ Vipère.
Pas si simple. En s’opposant à la direction, les cheminots défendent également les intérêts des voyageurs.
Cela vaut également pour les agents de la RATP. Je cite parfois l’exemple des sabots de frein des rames de métro. Leur durée de vie théorique étant de 10 ans, ils étaient naguère, par précaution, remplacés tous les 8 ans pour limiter les risques d’une rupture, synonyme de rame immobilisée et donc d’arrêt du trafic sur la ligne traduite par des retards importants sur les déplacements des voyageurs. Contre l’avis des agents de maintenance et pour répondre à ddes objectifs comptables, le remplacement de ces sabots a été retardé d’un an (tous les 9 ans), avec pour corollaire des incidents plus nombreux.
Côté SNCF, le grave accident de Brétigny s’inscrit sans doute dans la même logique de rentabilité : en réduisant le nombre des équipes d’inspection, on multiplie les risques de non-signalement d’absence ou de rupture de tirefonds sur les voies.
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Topaze : plusieurs contre-vérités dans vos propos :
1°) La SNCF est globalement bénéficiaire, et verse même des dividendes à son actionnaire (l’état), le contribuable ne paye rien et n’est en aucun cas une « vache à lait » concernant la SNCF.
Mais maintenant que ce n’est plus un usager mais un « client », comme dans toute boîte privée, plus on peut soutirer de fric au client, mieux on se porte...2°) Revoyez vos connaissances en procédés industriels. Si un système à une durée de vie « théorique » de 10 ans, c’est bien qu’il s’agit d’une moyenne, sujette à variation. Arrive la notion de qualité, d’écart type, etc...
Le problème c’est que même si 99.99% des sabots survivent 10 ans, le 0.01% qui tombera en panne au bout de 9 ans occasionnera des retards de train, ce qui est très mal vécu.
Le problème est plutôt le très haut niveau de qualité attendu par les usagers d’un service public. Ils ne tolèrent aucun problème.Parceque pour des entreprise privées, les clients ont paradoxalement une bien plus grandes tolérances aux désagréments.Par exemple, j’ai pris l’avion il y’a 2 semaines, une boîte privée, low-cost. J’ai eu 14 heures de retards pour un système de sécurité défaillant, ayant obligé l’avion à faire demi-tour en plein vol et m’ayant du même coup fait raté la correspondance.
Ais-je eu le droit à mon arrivée à une gentille hôtesse me proposant une enveloppe pour me faire rembourser comme ça arrive à la SNCF pour à peine 20 minutes de retard ? Absolument pas .... -
Bonjour, Topaze.
Vous écrivez « Avec ses milliards d’euros de dettes (pour le con-tribuable !) si elle était une société privée la SNCF n’existerait plus depuis longtemps ! »
En cela, vous commettez une erreur assez courante dans l’opinion publique. Les transports publics ne sont pas assurés partout par des opérateurs publics, mais aussi par des compagnies privées, ce qui est très répandu pour les réseaux de surface, notamment dans le cadre des transports urbains des métropoles régionales. Or, ces compagnies agissent dans le cadre de délégations de service public et sont contraintes, d’une part, d’assurer des dessertes non rentables, d’autre part, de pratiquer des tarifs imposés par les autorités de régulation. Moyennant quoi les pertes de recettes sont compensées par les pouvoirs publics.
Ce n’est pas le statut des opérateurs qui est en cause, mais les obligations qui leurs ont faites par les autorités de tutelle.
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Fergus
Il est étonnant que le statut de la retraite à 52 ans des cheminots ne vous interpelle pas en tant qu’injustice envers les autres salariés du privé ?
Ne faut-il retenir que les intérêts corporatistes des cheminots qui ont je le rappelle, d’une part : la sécurité de l’emploi et d’autre part : vivent à crédit, puisque la branche est déficitaire, plus de 41 milliards de dette du transporteur ferroviaire ?
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@ Vipère.
Les statistiques officielles du COR montrent que l’âge moyen de départ à la retraite à la SNCF est de... 55,1 ans et non de 52.
La raison : d’une part, tous les personnels d’exploitation ne partent pas au plancher autorisé faute de posséder le nombre suffisant d’annuités pour une retraite à taux plein. D’autre part, les personnels administratifs ne bénéficient pas des conditions spécifiques des personnels d’exploitation.
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Bel exemple de mépris, on vous répond à coté...
Vous imaginez qu’ils vont l’admettre ? Qu’ils sont à la fois responsables des dettes sociales et en plus du la destruction du pays ?
Le profit social au dépends des autres est leur seule motivation. Et les autres c’est vous c’est nous, mais eux se sont les méprisants.
Vous comprenez c’est pas 52 c’est 55 !.....De quoi vous plaignez vous ? C’est pas 10 c’est juste 7 ans !.....C’est a vous qu’on demande de travailler plus longtemps pour que eux partent plus tôt.Pour vous c’est 62,5 et en plus leurs privilèges c’est autant de taxes et d’année en plus pour vous.Regardez l’hypocrisie des nobles.Incapables d’avouer que sont des privilégiés, dans nantis du social des profiteurs des autres par la coercition de l’impôt.Et ce sera le même qui vous donnera des leçons de morale sur le « social » alors que les profit social est leur seule raison de vivre. -
Bonjour, Spartacus.
Il y a en effet privilège dans la mesure où les conditions de travail du personnel roulant ont nettement évolué. Aujourd’hui, la pénibilité n’est plus la même qu’autrefois, c’est incontestable. Mais ces conditions ont longtemps justifié le régime spécial.
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Que ces incapables collaborateurs du système anglo-yankee ne touchent à rien !
Les français, de plus en plus les reconnaissent pour ce qu’ils sont, des agents de l’étranger aux ordres de Washington via l’UE de Bruxelles !
Après avoir ouvert les yeux, mobilisons nous pour les jeter dehors avant qu’ils n’aient encore plus déconstruits la France !
La SNCF doit rester la société nationale satisfaisant au service public du transport des voyageurs et marchandises qui est décrite dans son appellation !
On ne peut plus attendre pour démettre les collaborateurs du systéme libéral anglo-yankee que l’on prétend nous imposer par l’UE, restaurons notre souverainetée par tous les moyens possibles, y compris l’insurrection populaire !!!!
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Spartacus, Fergus et autres vipères, essayer de connaître ce que vous prétendez critiquer.
Le système de retraite SNCF est entièrement indépendant du régime général de retraite. Quel que soit notre régime et ses règles, il n’en coûte qu’à la SNCF qui paye des cotisations patronales plus élevées qu’une entreprise privée.
Mais comme elle paye également ses salariés à des salaires moins élevés que dans le privé (pour preuve les augmentations significatives de salaires de tous mes collègues ayant quitté la SNCF pour le privé), l’entreprise y trouve son compte.
A chacun de préferer le salaire immédiat ou différé.Ensuite, l’âge légal de départ à la retraite et le nombre de trimestre nécessaire pour avoir droit à une retraite à taux plein sont deux notions entièrement différentes.
En l’occurrence, bien que pouvant partir à 57 ans, les salariés de la SNCF (hors roulant) doivent cotiser 42 ans comme tous les salariés du privé. Donc, ceux qui partiront à 57 ans le feront avec une retraite très réduite.Pour ma part, je doute fort de partir à 57 ans,même si j’en aurais théoriquement le droit. Il me restera encore trop de trimestre à cotiser.
Apprenez donc ce que vous critiquer, vous aurez l’air moins bête ...
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@ Pingouin.
Je vous serais obligé de bien vouloir lire avec attention ce que vos lecteurs écrivent avant de les qualifier de « bêtes ». Dans un commentaire à Vipère, j’ai en effet écrit ceci : « les personnels administratifs ne bénéficient pas des conditions spécifiques des personnels d’exploitation », autrement dit sont effectivement soumis aux règles générales.
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Pingoin use de l’argument d’autorité du travailleur, une ficelle usée qui ne prend pas, face à de libres penseurs ! et n’en déplaise à l’auteur pensent et, pensent même autrement que lui.
Comme pour l’EDF, ce sont bel et bien, les clients qui paient les avantages et l’infrastructure des salariés de la SNCF, et cela par deux fois,
- en payant le train
- par l’imposition.
Que Pingoin prouve le contraire, autrement qu’en poussant des cris d’orfraie !
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- SNCF
- RATP- EDF- GDF- MARINS- PARLEMENTAIRESTous sont affiliés aux régimes spéciaux !Mais, là où il y a hiatus, c’est que qu’aux régimes spéciaux, il n’y a que 500 000 cotisants, alors qu’il faut servir des pensions pour 1 100 000 retraités.Le régime est donc déficitaire et ... ne peut que s’adosser sur les privés qui cotisent... pour les régimes spéciaux.Vous me suivez toujours ?Le privé paie son ticket, paie les infrastructures et les salaires des nantis mentionnés plus haut, paie les retraites des régimes spéciaux et au final récolte les grèves. -
Quelle mentalité absurde.
On se demande avec de tels arguments pourquoi ces gens ne manifestent pas pour devenirs tous affiliés au régime général ?Quel employeur privé en France paye des cotisations patronales supérieures ?Aucun, sachant que cette entreprise est en déficit chronique, que le régime de retraite est à charge par la compensation du régime général, qu’en plus les cheminots sont exonérés de cotisations chômage, nous expliquer que ce n’est pas un privilège.Quand aux « collèges » qui sont partis au privé, non seulement se sont en majorité des retraités partis trop tôt. (49 ans pour un conducteur spécialisé). Qui se permettent de cumuler retraite privilégiée et salaire privé, qui arrivé à 58 ans se mettent au chomage pour cumuler chômage et retraite alors qu’ils n’ont jamais cotisé au chomage sur l’ensemble de leur vie faisant supporter sur l’ensemble des salariés du privé l’amortissement de leurs charges.Pingoin pouvez vous écrire « je suis un privilégié ».Ce sera peut être la première fois que vous ne vous mentirez pas à vous même.Quand on a goutté aux privilèges difficile de s’en passer n’est ce pas ? Difficile de l’avouer et l’avouer à soi-même n’est ce pas ? -
@Pingouin094
Citation
« il n’en coûte qu’à la SNCF qui paye des cotisations patronales plus élevées qu’une entreprise privée »
Sans rire,
Voulez-vous vraiment savoir comment cette entreprise réussi cet exploit ? -
c’est un probleme de publicité, c’est la note pour savoir si la publicité fonctionne ou non sur le pigeon.
il y a greve, ok mais rien expliqe le blocage de l’entreprise sauf si ce sont des cadres qui font greve et l’entreprise ne peut pas confier la tresorerie au premier venu. et les gens qui ne peuvent aller travailler ne sont pas payé.
la sncf n’a pas un centime de coté pour payer les retraites il faudra donc augmenter les prix en utilisant un monopole, pendant une crise du crédit et que les autres entreprises devront faire de meme.l ’etat a déjà couvers les dettes de la sncf pour « aider » les gens de paris à faire un grand paris...
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« risquent de dégrader fortement la qualité du service » ...
Donc il y a grève car il y a un risque.
En attendant la réalisation de ce risque, la grève bien réelle dégrade fortement la qualité du service de la SNCF ; ce n’est plus un risque, c’est une réalité.
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Il ne s’agit pas d’un risque. C’est déjà dans les faits, que la qualité de service se dégrade. Cela fait des décennies que le service se dégrade, du fait de sous-investissement chronique et des économies réalisées à tous les étages, encore une fois au détriment de la qualité de service (beaucoup) et de la sécurité (un peu).
La réforme actuelle est pourrie. Ils luttent pour une bonne réforme qui servira réellement l’intérêt général, plutôt que les seuls bureaucrates de Bruxelles et leurs copains capitalistes qui espèrent nous dépecer au plus vite de nos lignes rentables, ne nous laissant que les non rentables.
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L’expérience passé prouve qu’il vaut mieux effectivement anticiper les risques.
A moins que dans d’autres sujets le « principe de précaution » vous soit une notion totalement inconnue, elle n’est pas dénuée non plus de sens à la SNCF et dans le dialogue sociale.
Surtout quand le risque est certain à 99.99%...
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Pingouin en quoi Marie est responsable pour que vous l’agressiez ?Histoire vraie :Cette semaine Marie, avait rendez vous le 12 juin à Francfort pour son, dernier entretien d’embauche, la dernière convocation devant le PDG qui passait en Allemagne.Elle habite Dijon, avec les correspondances ratées, elle est arrivée une journée après mais le PDG est parti. elle devait revenir vendredi, mais arrivée trop tard, elle a eu des frais et a couché à Nancy et est revenue samedi. Elle a même perdu son week end et son petit copain qui en a trouvé une autre.Marie n’aura pas de travail, cela fait plusieurs mois qu’elle est sur cet emploi....Le PDG n’avait plus que 2 candidates, ce ne sera pas Marie, il ne l’a même pas vu.Des Marie il y en a des milliers, elles ne font pas grève, et la CGT ou SUD ne les indemnisera pas......Les conséquences des crimes de nuisance des cheminots ne sont jamais indemnisés.Combien de rendez vous manqués ?De conséquences désastreuses et terribles occasionnés par les retards ?Combien de frais occasionnée en plus par les gens coincés ?De congés gâchés, de visites indispensables détruites.De contrats ratés, de PME détruites et faillites engendrées ?De victimes ?D’emplois perdus par des salariés « trop en retard », ou d’entretiens d’embauche perdu ?D’examens ratés ? De relations cassées ?Combien de chômage induit cela va encore coûter au pays ?De perte de croissance, de baisse de consommation ?De déficit en plus ?Les clients n’ont rien a foutre de ces explications vaseuses et merdiques et pinguoinesques !Explications incompréhensibles et nombrilistes de facismes syndical totalement déplacées pour les victimes du syndicalisme de nuisance des ultra-privilégiés sociaux. Cette mentalité faciste, ils veulent que les clients s’adaptent à eux aux lieu que ce soit eux qui s’adaptent aux clients.Les clients veulent la privatisation et le choix de prendre d’autre trains que cette merde de SNCF.Un fonctionnement ubuesque. Allez devant un guichet automatique et vous constaterez plusieurs pages de tarifs, a l’image de leurs statuts et de leurs privilèges.Quelques centaines de privilégiés n’ont a foutre de millions de personnes qui voyagent.Ils vous méprisent tous et n’ont qu’un seul seul intérêt, accaparer un maximum de privilèges et avantages et utiliser la redistribution sociale pour et rien pour eux.Une entreprise qui gaspille des milliards.Une entreprise en déficit chronique creusant une dette sur plusieurs générations.Des droits sociaux relevant de Kafka (1 millions de personnes ne payent pas le train).Des assurances sociales totalement à charge du contribuable.Un fonctionnement ubuesque. Allez devant un guichet automatique et vous constaterez plusieurs pages de tarifs, a l’image de leurs statuts et de leurs privilèges.Des statutaires salariés en situation d’intouchables qui se font patrons.Un service de merde.Une sécurité la plus minable d’Europe.Des clients pris en otage et méprisés.Vivre sur la Bête du contribuable et des autres est leur seule raison de vivre.Les autres c’est nous !Quand quelqu’un va se lever et fermer cette entreprise et vendre les rails a une entreprises étrangères avec un siège social à l’étranger.Les statuts ne sont qu’un vulgaire concept de l’inégalité et de l’égoïsme.N’oublions pas qu’ils paient aucune cotisations chômage et n’ont rien a foutre du chômage qu’ils créent par leurs grèves.Les privilèges sociaux des entreprises publiques sont des taxes sur l’ensemble des contribuables.-
Vous oubliez de dire que Marie est obligée de prendre le train pour trouver du boulot car toutes les entreprises ont délocalisé pour utiliser du personnel low cost en Asie.
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« 1 étasunien sur 7 survit des food-stamps fédéraux... »
Sans précision de la part respective des Afroricains et des Latinos - ceux qui ont permis à Obama d’accéder àé la Maison Blanche en 2012 comme en 2008 -, ce chiffre est dépourvu de réelle signification.Les Etats-Unis subissent une invasion de gens globalement peu performants sur le plan économique et cela a un fort impact sur les statistiques nationales -
« Les clients veulent la privatisation et le choix de prendre d’autre trains que cette merde de SNCF. »
Précisons tout de même : là, où les lignes peu ou pas rentables n’auront pas été supprimées, parce que la spécificité du service public est d’offrir un service au public, même s’il en coûte de l’argent.A l’opposé, les sociétés privées tendent à faire un maximum de chiffres d’affaires à partir d’un minimum d’investissements.Dans le fond, le communisme et l’ultralibéralisme sont les deux faces de la médaille célébrant l’inaptitude des hommes à se soustraire aux injonctions de leurs inclinations et de leurs passions. -
Spartacus,
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Qui veut se débarrasser des biens publics organise la pénurie de crédits, les dysfonctionnements, pour finir par justifier les privatisations.Quant aux privilèges, la Cour des Comptes établit à 172 milliards d’euros les 293 niches fiscales dont bénéficient les entreprises, vous devriez balayer un peu devant votre porte ...
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« Cette semaine Marie, avait rendez vous le 12 juin à Francfort [...] Marie n’aura pas de travail [...] »Et c’est très bien ainsi car d’une part à Francfort elle aurait été sous-payée comme l’immigrée qu’elle s’apprêtait à être, et qui plus est comme Marie est compétente, elle trouvera sans peine un emploi en France et ce faisant participera à l’enrichissement de son pays plutôt que de l’appauvrir en allant vendre ses compétences à l’étranger.« Elle a même perdu son week end et son petit copain qui en a trouvé une autre. »C’est à ce genre de détail navrant de mièvrerie et sans aucun rapport avec le sujet que on comprends parfaitement à quel point cet « exemple » est en fait totalement bidonné. -
A exemple à la con, exemple à la con et demi.
7 « clients » sont morts il y’a un an à Brétigny, des dizaines d’autres blessés, certains en garderont des séquelles toute leur vie. Déjà aujourd’hui, les conducteurs arrivent avec peine à communiquer aux mainteneurs de l’Infra que tient, quand on passe sur cette aiguille là, ça bouge quand même beaucoup, ou tient, le KVB (le machin qui a manqué quand un train s’est crasché en espagne) ne marche plus sur telle zone.
Quand nous serons dans deux entreprises différentes, ça n’ira pas mieux, bien au contraire.
Et le risque, c’est un nouveau brétigny au bout.A la SNCF comme en voiture, il vaut mieux parfois arriver en retard que de ne pas arriver du tout ...
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Spartatroll a juste oublié un petit détail, la SNCF a été crée en 1937 pour cause de faillite totale des compagnies privées.....
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Tous ces imbéciles sont devenus Alzheimer..... -
« comme Marie est compétente, elle trouvera sans peine un emploi en France »
Heu Wesson, vous vivez en France ? Vraiment ? -
@Pingoin
On aurait aimé une « compassion » pour Marie, mais non encore et toujours le réflexe de la malfaisance tyranique, avec des explications merdiques.On aime votre exemple.Responsable mais pas coupable, la mentalité collectiviste qui dédouanne des responsabilités individuelle pour toujours trouver des coupables extérieurs.Le mépris des autres comme simple réponse !-Vivre sur la Bête du contribuable et des autres est effectivement votre seule raison de vivre.-Les autres semble t-il c’est de la merde et ne méritent pas à vos yeux de la moindre compassion ! -
@]Noob
Décidément vous démontrez à quel point vous êtes incapable d’avoir le respect des autres....Des clients comme des contradicteurs...En général l’insulte ad-homminem est une démonstration de l’absence d’arguments. -
La logique européenne de libre concurrence non faussée doit être poussée plus loin.
Il faut deux sociétés pour les voies, une pour le rail de Gauche, et une pour le rail de droite !
Quand a la qualité du service publique évoquée dans cette article, est ce celle mesurée un jour de grève ?
Arrêtons les conneries, il n’est pas nécessaire d’avoir un statut de fonctionnaire pour conduire une locomotive ,vendre des billets ou serrer des boulons, Libre concurrence, service public et bonne gestion sont des choses qui n’ont rien avoir entre elles, pas plus que le fait qu’un cheminot ai sa carte de la CGT, n’es un gage d’intelligence des problèmes d’organisation d’une entreprise .telle que la SNCF.
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Je ne suis pas d’accord pour la conduite d’un train ni pour la surveillance et l’entretien des voies .La pression mis sur les chauffeurs routiers font qu’ils sont plus accidentogènes que les conducteurs en général et que l’entretien des voies est d’une précision que beaucoup ignorent .D’ailleurs j’ai trouvé scandaleux la différence de réaction des politiques entre le « rabotage » des quais qui était prévu depuis deux ans et nécessaire et le rapport accablant sur l’accident de Brétigny, une inversion de valeur affligeante .
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La privatisation des services publics est dans les tuyaux de Bruxelles, depuis longtemps. C’est même le but avoué de l’euro et de l’ UE par son créateur Robert Mundell...Enlever aux Etats le moyen d’utiliser en période de crise, les politiques monétaires et budgétaires keynésiennes, et les obliger à privatiser et supprimer les biens publics.
« Les ravages sociaux de l’euro, une stratégie délibérée » article du Guardian.
L’UE et l’euro, c’est l’équivalent de Reagan et Thatcher : la lutte des classes sous une autre forme, et la fin des biens publics.Ceci vient d’être confirmé par la publication début Juin, des « Grandes Orientations de Politique Économique » (GOPE), directives de la Commission européenne pour tous les pays de l’ UE, pour 2015.
article 10 :« Dans le secteur ferroviaire, des barrières à l’entrée continuent d’entraver le bon fonctionnement du marché. » Traduction : la privatisation de la SNCF et sa mise en concurrence forcée sont au programme.
Nos Syndicats essayent de faire croire que leur adversaire, c’est le Gouvernement, alors que les décisions sont prises à Bruxelles. C’est la stratégie européiste de toute une partie de la Gauche, qui protège ainsi l’ UE et l’euro de la colère des salariés.
En Angleterre, le principal Syndicat des Transports s’est clairement prononcé pour la sortie de l’ Angleterre de l’ UE, ce que nos Syndicats se gardent bien de demander !
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Fifi,
Vous avez terriblement et parfaitement raison. L’UE a décidé de privatiser la SNCF. Le gouvernement est là pour faire passer la pilule. Le reste est littérature. Les syndicats sont totalement au courant de la chose. Nous ne sommes que les témoins de postures prises par le gouvernement et les syndicats. Le gouvernement tient bon et lutte pour garder ce cap car il est aux ordres de l’UE. Son maître va le punir si la SNCF et d’autres ne sont pas privatisés selon la volonté du maître.
Je comprends pourquoi les élections n’ont plus le moindre sens, plus la moindre valeur. La démocratie devient une blague du genre « démocratie populaire » des pays de l’est. Je comprends pourquoi les élites trouvent que le peuple vote du plus en plus mal. Elle est de plus en plus dans la posture des régimes communistes des pays de l’est (une élite et une idéologie, cette dernière définissant ce qui est démocratique ou pas). Elle a oublié que la démocratie, ça marche aussi de bas en haut. Elle est apparemment incapable de remarquer qu’elle peut se tromper. Elle est incapable d’assumer ses erreurs. Par contre, nous les faire assumer, ça, elle sait.
Si cette réforme déraille, l’agenda de l’UE est mis en danger. Ça vaut la peine de se battre pour ça. Vu où ça nous mène cet agenda...
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@Spartacus a brutalement raison ! De plus il faut tenir compte du fait que
la Sncf se permet d ’ interdire le transport par autocar , bien moins cher et bien
plus fiable sur distance moyenne/grande ...
Essayez donc de monter une boite de cars , vous m ’ en direz des nouvelles !!!Et qu ’ on ne me parle pas de carbone , merde : )
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Ce commentaire est idiot. Qui irait réclamer un service privé ? Puisqu’il n’y en aurait pas au final, sauf pour les lignes rentables. Tous les petits guguss qui réclamerait le service privés finiraient, au final, par ne rien avoir du tout. Sauf à la limite ceux sur des lignes rentables (Lyon-Paris par exemple)
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Déjà, si des étudiants cherchent à passer le bac, c’est qu’ils ont un souci. Pour être étudiant, il faut avoir le bac. Ce sont les lycéens.
Non, blague à part... Je vous signale que les bus, les métros, les tramways fonctionnent, ou même les taxis. Et que je sache, quand on est au lycée à Paris, on ne passe pas le bac à Lille.Donc, les arguments à la con, ça suffit un peu.
Quant à moi, quand j’entends le mot « otage », je pense à 200 adolescentes nigériennes aux mains de fous intégrises. Employés le même mot pour quelqu’un qui va devoir se lever un peu plus tôt le matin, même s’il a effectivement d’autre stress avec son bac, c’est juste ... indécent.
Il me semble que le « nord » et le sens des réalités et le poids des mots, c’est vous qui l’avez perdu.
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Vous comprenez exposer les conséquence de la tyrannie des Gauchistes c’est pour ces gens là « anodin »....Regardez ses réponses à quel point elles sont indifférentes et méprisantes, et que seul leur profit d’avantages nombriliques de leur corporation est la seule motivation.Toujours le même mépris pour les autres......Une mentalité communiste faite d’égoïsme et d’inagalitarisme imposé par la force coercitive. -
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Ne pas oublier que beaucoup de grévistes sont eux-mêmes parents d’enfants qui vont passer le bac. Imaginer qu’ils prennent en otage leurs propres enfants est une fumisterie sans borne.... !!! Certains ne reculent devant aucune diffamation...
Par ailleurs les organisations lycéennes et les enseignants soutiennent les grévistes.
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« Par ailleurs les organisations lycéennes et les enseignants soutiennent les grévistes. »
Après l’argument d’autorité de l’ouvrier du rail, celui de l’activiste du NPA !
Ne répondez pas, si vous n’avez pas du lourd, du très lourd... des preuves béton.
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En quoi l’argument d’autorité d’un ouvrier du rail ou d’un activiste du NPA est-il plus contestable que l’argument d’autorité d’une Vipère soutien déterminé de la réforme PS-Médef contre les travailleurs de la SNCF...
Hollande votre nouvel ami ? -
Il n’y a qu’en France que l’on assiste à un tel bordel ! Cette campagne corporatiste d’une poignée de pingouins ultra minoritaire continue d’achever un pays à genoux. Merci au Cancer Généralisé du Travail !
Pour ne pas rester à quai, mieux vaut partir en Corse avec Corsica Ferries qu’avec la SNCM. A une lettre près, c’est le même cauchemar que celui imposé par la SNCF. Vivement une alternative concurrente pour que l’on puisse se passer de cette bande d’abrutis qui peignent la girafe à longueur d’année !-
Service public/privé : débat empoisonné. L’histoire (l’URSS) et mon expérience professionnelle m’ont convaincu qu’il faut un minimum de concurrence. Employé toute ma vie d’une entreprise d’abord nationale, puis devenue privée et confrontée à la concurrence internationale, j’ai vécu une lente et forte évolution positive au plan technique, gestionnaire et même moral : confrontée à une rude concurrence, l’entreprise fut obligée d‘évoluer, de nommer les plus efficaces aux postes importants, qui doivent ensuite faire leurs preuves. Cela entraine de la mobilité à tous les niveaux, et c’est la vie. J’aimerais que les employés de la SNCF puissent conserver leurs avantages sociaux justifiés (pas ceux hors d’âge, et pas forcément les voyages gratuits pour le mari de la soeur de la grand-mère -)), et qu’ils fassent l’expérience motivante de la concurrence. Ils seront alors plus heureux comme salariés (la concurrence accroît la compétence, le respect de soi, la fierté en cas de succès), et leurs clients certainement plus satisfaits. Toute la difficulté est de créer les conditions d’une concurrence juste et équilibrée. Ce devrait être le premier objectif des hauts responsables de la SNCF et des politiques. Sans quoi, la SNCF risque de connaître le sort de la SNCM (où la CGT vient de déposer un préavis de grève à partir du 24 juin…)
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Fanny,
Mettre en concurrence tous les salariés d’ Europe et du monde, en voilà une idée qu’elle est bonne ! Remplacer les personnels sous statut par des travailleurs déplacés à plus bas coût, quel progrès !Comme les chauffeurs de poids lourds français, remplacés par des salariés déplacés, taillables et corvéables à merci, venant de Pologne ou d’ailleurs...
Je regardais hier soir l’émission sur la 5 sur la culture des fraises en Espagne.
3 euros de l’heure, et même moins, tant la misère pousse à la concurrence !
Ils vivent dans des cabanes sous des bâches, un vrai bonheur !
L’ultralibéralisme a réinventé l’esclavage ! Quelle merveille !La baisse des salaires est l’objectif final de l’ UE et de l’euro.
Ceux qui prônent la concurrence devrait être conscients que ça va leur arriver aussi à eux, ou à leurs enfants.
« Les ravages sociaux de l’euro, une stratégie délibérée ! » article du Guardian. -
Fifi
Vous mélangez allègrement les fraises, les camions, l’immigration, un vrai régal !une chatte n’y retrouverait pas ses petits... -
Vipère,
Tous ceux qui constatent que l’UE nous a mis dans la mondialisation, dans la concurrence de chacun contre tous, comprennent très bien que les salaires d’un cueilleur de fraises, c’est la même chose que le salaire d’un conducteur de TGV.Il s’agit de faire baisser la masse salariale, soit disant pour des raisons de compétitivité, en fait c’est pour atomiser les salariés, et revenir à l’esclavage.
Si ce n’est pas clair, je vous réexplique...
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@Fifi
« Mettre en concurrence tous les salariés d’Europe et du monde, en voilà une idée qu’elle est bonne ! »
Oui, et nous avons perdu une grosse tranche de notre industrie du fait d’un défaut de maîtrise des mécanismes de la mondialisation. La concurrence doit être strictement encadrée et gérée politiquement, ainsi que les migrations économiques. Quand l’industrie automobile française s’est trouvée confrontée à la concurrence japonaise dans les années 80, des mécanismes de régulation de l’ouverture des frontières ont été mis en place, et Renault a finalement pu survivre et s’allier avec Nissan. Rien de cela n’est au programme de nos politiques : notre responsabilité est d’avoir élu des gens sans vision, des irresponsables.
Cela dit, le train de la mondialisation ne s’arrêtera pas (malgré les grèves des agents de la SNCF -). L’ingénieur ukrainien à 300 € verra son salaire augmenter, et l’ingénieur français à 4000 € verra son salaire baisser. C’est triste pour nous, mais c’est moins dramatique que les guerres qu’ont connues nos aïeux. Nos oligarchies s’enrichissent tout en programmant notre appauvrissement, mais ne nous envoient plus au casse pipe : c’est déjà ça.
Dans ce contexte, la SNCF a intérêt à être confrontée à la concurrence allemande, italienne, espagnole. La refuser, c’est signer sa disparition à terme (son démantèlement, son rachat par d’autres …). Comme nos politiques n’ont aucune stratégie face à la mondialisation (Montebourg ne fait que de la communication), aux syndicats d’en inventer une, sinon ils connaîtront le sort de la sidérurgie… Le repli sur soi, la seule défense des positions acquises est aujourd’hui suicidaire.
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@ Fifi Brind_acier (---.---.203.151) 16 juin 07:14
Bravo Fifi !
Certains ne jurent que par la concurrence. Ils ne voient pas qu’ils sont manipulés par les inventeurs du néolibéralisme qui ont remplacé notre devise « Liberté, Egalité Fraternité » par « Servage, Domination, Concurrence ». En diminuant les salaires, on arrive très vite au servage, et même à l’esclavage (le travail donne droit à la nourriture et l’habillement, parfois au logement, rien d’autre) ; la concurrence mène à la domination d’un tout petit nombre (exemple Goldman-Sachs).
Pour plus d’explications, lire « La nouvelle raison du monde - Essai sur la société néolibérale » de Pierre Dardot et Christian Laval.Bravo aussi aux cheminots qui viennent de sacrifier un quart de leur salaire mensuel !
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Aucune bonne intention,une simple application servile des directives européennes de d’ouverture à la concurrence
Cette Réforme n’est pas amendable et le mot d’ordre qui s’impose dans les AG est celui du retrait pur et simpleLe Figaro et La Croix sont inquiets quant à la capacité des directions syndicales à imposer une « ligne réfomatrice » face aux « radicaux »Comme s’il y avait le moindre radicalisme à vouloir preserver son statut,comme si tous ceux qui s’opposent aux injonctions de l’Union européenne devaient être traités comme des rebellesLe vrai radicalisme,c’est la frénésie de destruction qui anime ce gouvernement dans tous les domainesC’est bien le « tous ensemble » qui est à l’ordre du jour et pas seulement à la SNCF et ni Le Paon ni personne n’a les moyens des’y opposer-
« C’est bien le « tous ensemble » qui est à l’ordre du jour et pas seulement à la SNCF et ni Le Paon ni personne n’a les moyens des’y opposer »
Ce qui a toujours dominé, ce serait plutôt la SNCF contre tous les autres salariés et contre les voyageurs. Les grèves à répétition dévoient le droit de grève qui finit par ressembler à une foire d’empoigne, et discréditer cette corporation.Ce qui peut mettre un terme au cirque permanent de ces salariés, sont les réformes et rien d’autre.« Le tous ensemble » de Rakosky est une vue de l’esprit ! Avez-vous vu les cheminots défendre les ouvriers sidérurgistes de Lorraine ?-
Grève à répétition ? De quand date la dernière grève nationale et reconductible à la SNCF ? 7 ans. Comme « répéitition », on a vu pire.
22 000 cheminots étaient dans la rue le mois dernier, sans appel à la grève. Une très forte mobilisation, qui n’a eu aucune réponse de la part de la direction ou du gouvernement.Malgré une mobilisation forte et sans grève reconductible, le gouvernement et la direction n’ont pas répondu aux cheminots. Que restait-il alors comme moyen de se faire entendre que la grève reconductible ?
Le droit de grève, c’est comme la liberté de la presse, ça ne s’use que lorsqu’on ne s’en sert pas.
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Le droit de grève est une chose, en situation de monopole est un dévoiement de celui ci. C’est de la tyrannie.
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Vipère,
Vous montrez bien par vos remarques que vous êtes du côté du profit, de la casse salariale et des patrons du privé.
Car le but de la réforme, ce n’est pas de progresser dans le service aux voyageurs, mais de privatiser le transport ferroviaire.C’est écrit noir sur blanc dans les Grandes Orientations de politique Économique que Bruxelles impose aux 28 pays pour 2015 qui viennent d’être publiées.
article 10 : « Dans le secteur ferroviaire, des barrières à l’entrée continuent d’entraver le bon fonctionnement du marché. »
Traduction : la privatisation de la SNCF et sa mise en concurrence forcée.Les Français sont très attachés aux services publics.
Le seul moyen de leur faire accepter la privatisation, c’est de pousser à la dégradation des services par coupes budgétaires successives, dans les hôpitaux, l’école, les transports, jusqu’à ce qu’ils acceptent la privatisation.-
Parmi les grévistes combien ne cherchent véritablement qu’à préserver leurs privilèges. Quand on a l’occasion de parler des « avantages » que possédent les salariés de certaines corporations, ils ont tous cette même réponse « c’est un acquis, il n’est pas question d’y toucher » et oublient qu’ils ne sont pas les seuls à avoir (eu) un cadre défini, le départ en retraite au bout de 37,5 ans de cotisations étaient aussi un acquis mais personne parmi ces privilégiés n’est descendu dans la rue par solidarité, ils oublient allègrement que c’est tout le monde qui finance leurs passe-droits, je me souvient d’une conversation avec un agent d’EDF à l’époque du passage aux 35 heures, il m’a dit textuellement « nous les 35 on y est déjà, il faudra qu’on passe maintenant à 32, nos syndicats y travaillent », je faisais une expertise électrique dans des pavillons de fonction EDF en février et les radiateurs électriques des chambres étaient à fond dans des chambres fenêtres ouvertes car il y faisait trop chaud, de gros radaiteurs à bain d’huile chauffaient le garage non isolé, de façon que la voiture ne soit pas froide quand il la prenait et ceci se répétait dans chaque maison ; une observation de ma part ne m’a valu que des réponses hostiles.
Dans cette affaire tout le monde se trompe de cible, la cible n’est pas de vouloir préserver à tout prix ses prérogatives mais d’œuvrer pour un changement profond de notre civilisation dans laquelle chacun aura les mêmes devoirs et les mêmes droits seulement dans les grosses boîtes corporatistes, l’égoïsme est un art de vivre.-
Qui est le privilégié ?
Le cheminot ou bien le Patron d’une grande entreprise qui gagne 100 fois le SMIC, voir plus et qui pour sa retraite aura surtout droit à un « parachute doré » qui fait que le nombre de trimestre de cotisation, ça n’est pas son problème ?Ne pas se tromper de cible ...
Les dividendes aux actionnaires coûtent infiniment plus aux entreprises privées que les charges sociales. Ne pas se tromper de cible, le problème majeure de la France, c’est le coût du Capital, pas le coût du travail.
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@Pigouin
N’importe quoi de n’importe quoi !Le chiffre d’affaire de la sécurité sociale et des assurances sociales est largement le premier budget devant celui et de l’état et 10 000 fois important que l’ensemble des dividendes versés en France.En France 7 actionnaires sur 10 ont perdu de l’argent en 2012.5 entreprises reversent 50% de la totalité des dividendes donnés en France.Sur ces 5 entreprises, l’actionnaire majoritaire est l’état....La différence entre un patron et vous :Le patron qui gagne 100 fois le SMIC ne prend pas son argent dans la poche de la collectivité. Mais le prend sur un marché libre ou les gens ont le choix d’accepter ou refuser les produits ou articles qu’il propose.Comprenez vous ? Le "patron ne vit pas avec notre argent.Il vit avec l’argent de ceux qui ont donné librement de l’argent..... -
Salut à tous, salut pingouin
J’ai une question simple : après quelques recherches, j’ai trouvé que RFF, avait été créee en 1997, pour appliquer la directive européenne 91/440, qui grosso modo, si j’ai bien pigé (je suis nul en juridique ! je parle plusieurs langues étrangères, mais pas le juridique ! ), visait à ce qu’on sépare la SNCF de sa dette. D’ou création de RFF, qui supporte cette dette !
Avant 97, la SNCF s’occupait de tout, et portait sa dette !
D’où : si on retourne à la situation antérieure (d’avant 97, en gros, celle datant de la création de la SNCF), ne va-t-on pas alors être en infraction avec la directive déjà citée ?
Si non, dois-je en déduire que la dite directive aurait été modifiée, permettant cette manoeuvre ? si c’est le cas, de quand date la modif’, et quelle est sa nature ?
Et s’il n’y a pas eu de modif’, ne serait-on pas en train de se foutre de notre gueule ? remarquez, dans le domaine politique, c’est courant ! une fois de plus ou de moins......
D’autre part, la dite directive introduit bien les notions de concurrence pour les autrs trains, etc, etc, bla bla bla, bref l’habituelle loghorrée européenne !Donc, si la SNCF redevient en quelque sorte une et unique, criblée de dettes, n’y aura-t-il pas alors obligation de la part du totalitarisme européen, de procéder à la liquidation du machin, et on se retrouvera alors, avec la situation qu’ont connu les british (j’ai connu aussi), il y a plus de 20 piges, et c’était un bordel inimaginable, d’ailleurs ils en sont revenus !
Parce que c’est bien beau ici, de se livrer à des luttes idéologiques du genre « spartacus sale libertarien ! » ou « machin, sale coco », mais ça fait pas vraiment avancer le schmilblick non ?
Vu la totale incompétence des médias mainstream, qui n’abordent pas les questions que j’ai évoqué ici, et vu que je ne trouve pas les réponses, vu que je suis nul et allergique aux textes juridiques, si quelqu’un a des réponses cadrant avec ces questions, ça serait sympa de partager vos connaissances !
Car comme dirait une certaine leader socialo et alcoolo du nord, « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup » !
Et là à mon humble avis, le loup, ça va être le bazardage/privatisation du bousin, vite fait bien fait, ce que sans doute les fauxcialistes savent, mais que bien évidemment ils ne vont pas expliquer au populo, vu qu’il est con le populo, par définition !
S’il y a un syndicaliste éclairé qui passe par là et lit ces questions, toi aussi camarade, partage tes données !
Bon voilà, c’est tout ! j’aimerai bien comprendre les racines du problème, et là, on a besoin de la connaissance de tous, des cocos, des ultra libéraux, de tous, surtout s’ils ont contrairement à moi, capable de comprendre cette langue étrange, qu’on appelle langage juridique !
Merci d’avance à ceux qui contribueront !
Adishatz
H/
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C’est simple, on éclate la SNCF en 3 morceaux et on privatise, avec baisse des salaires, fin des statuts, licenciements ou départ en préretraites et embauches sous statut précaire.
Le but d’un service public, ce n’est pas de faire du profit, comme l’impose Bruxelles, c’est de redistribuer une partie de la richesse nationale au service du plus grand nombre.
C’est pareil pour l’école, la santé, les retraites, le SMIC, les CDI, tous les acquis du CNR sont dans le collimateur de Bruxelles et ça va concerner tout le monde !
Le seul tort des syndicats, et de la Gauche qui les soutient, c’est de ne pas appeler à sortir de l’ UE, comme l’a fait le Syndicat des Transports anglais !
Ils font croire que c’est Hollande qui décide de quelque chose, alors qu’il s’agit de décisions européennes. -
La fin des statuts, ce concept de l’égoïsme et de l’inégalité en droits sociaux....
Une vaste fumisterie qui permet à une caste de pseudos bien-pensants de s’acheter une conscience sur le dos des plus démunis.Des fonctionnaires hypocrites qui cherchent à se faire passer pour de bons samaritains accaparant les ressources des contribuables tout en prétendant défendre du social.Ces vous font prendre des vessies pour des lanternes et vous font croire que les services public sont associé au bien.En réalités ces services publics sont associés aux accapareurs de la redistribution. Les crocodiles du social. -
Spartacus : Le coût des charges sociales, c’est 149 Mds €, le coût du capital, c’est 309 Mds €. Je vous invite à regarder ces courtes vidéo, ça vous instruira.
http://www.pcf.fr/coutduK
Hunter : La directive européenne impose une séparation comptable des activités, mais pas une séparation en deux entreprises distinctes. Par exemple, en Allemagne, DB Netz (équivalent de RFF) est filiale à 100% de la Deutch Bahn.
Filiale à 100% n’est pas tout à fait la même chose que 2 Epics distincts au sein d’une même holding, dirrigé par un conseil de surveillance commun qu’on peut assez facilement faire disparaître.
Les propositions de la CGT sont 100% eurocompatibles et le choix fait en 1997 n’était pas le seul possible.
Concernant la dette, il faut qu’elle soit reprise par l’état, puisque ce sont des investissements voulus et décidés par l’état, au nom de l’intérêt général. -
dit Pingouin, tu pourrais m’envoyer un lien ou le PCF parle de l’abolition de la propriété privée des moyens de production ?
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@Pingoin
Soyons sérieux ! Une source PCF c’est comique ! c’est bien ce parti qui a nié les goulags, Les méfaits de Boudarel et ignorés les crimes communistes ?Prenez donc des informations un peu plus sérieuses que chez les Bolcheviques :Prenez directement à la sécu, en plus c’est public :Les assurances sociales :340 milliards régime général143 milliards vos régimes spéciaux85 milliards les complémentaires54 milliards Unedic (pole emploi) un truc dont vous les nobles privilégiés du social sont exonérés.Soit un total de 622 milliards d’euros....Les dividendes sur 2113 sont de 37.3 milliards soit moins que vos exonérations d’assurance chômage !Alors toujours dans le déni ?C’est vrai qu’un communiste qui avoue qu’il est un ultra-privilégié c’est difficile ?Surtout quand ses privilèges sont les taxes sur les autres, les plus faibles. N’est ce pas ? -
En France 7 actionnaires sur 10 ont perdu de l’argent en 2012.5 entreprises reversent 50% de la totalité des dividendes donnés en France.Sur ces 5 entreprises, l’actionnaire majoritaire est l’état....Merci de confirmer que l’état fait mieux que les patrons ! -
Sauf que 3 sur 5, ce sont des marchés protégés et captifs sans concurrence. Du capitalisme d’état et de connivence. Sinon elles auraient fait faillite depuis longtemps.
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C’est à nous autres de faire grève pour demander les avantages de la SNCF , d’EDF et surtout des députés et des sénateurs ou la c’est un crachat en pleine figure de ceux qui travaillent et se font déposséder pour qu’ils aient un revenu de 10 SMIC et une retraite ou 5 ans de cotisation est l’équivalent d’une carrière totale dans l’industrie ou le commerce .... il est grand temps de déterrer les pavés de mai 68 .....
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On ne peut que soutenir vos propos cohérents fondés sur le constat et l’expérience du terrain ! les cheminots et les agents EDF ont toujours demandé plus pour eux, rfien que pour eux, sans jamais soutenir les autres salariés du privé, nettement moins bien avantagés.Le comble de l’égoïsme de ces castes catégorielles est qu’ils demandent depuis toujours à l’ensemble des salariés moins bien lotis qu’eux , de les soutenir afin d’obtenir toujours plus...Jamais l’inverse ! Si quelqu’un a vu cette caste défendre des ouvriers d’autres secteurs, qu’il le fasse savoir...Faire un peu de clarté face à la démagogie ambiante est plus que nécessaire, afin de cesser de privilégier toujours les mêmes au détriment de tous.-
Faux.
Les cheminots ont souvent été en tête de mouvements sociaux bien plus larges qu’eux même, et ont souvent fait grève pour d’autres qu’eux mêmes...
La grève actuelle n’est pas tant pour défendre les intérêts des cheminots que les intérêts des usagers du rail. Une dégradation de la qualité des transports ferroviaires sera négative pour tous, et surtout pour les usagers.
Qui veux d’autres Bretigny, d’autres morts dans des accidents ferroviaires ? -
pinguoin : ce serait tellement bien si c’était vrai...
ça l’a été en 1995... Mais là, quand on les entend parler à la radio ou à la télé, ça fait mal aux oreilles. Moi, je n’entend que : « Français..... krkrkrkr... France.... krkrkrkr... Français.... krkrkrkr... Cocorico vive la république et vive la France !... krkrk A bas l’Europe .... krkrkr ... a mort la finance et le complot juif... krkrkr... »Si ils étaient capables de faire grève à échelle européenne pour une collectivisation des chemins de fer au niveau européen : là, ils auraient une chance de l’emporter.Malheureusement, cette petite grève nationaliste n’a aucune chance d’aboutir à quoi que ce soit, et le gouvernement va vous humilier avec une violence extrême. -
désolée, des coquilles... dans mon post
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Vipère,
Vous voyez vraiment le monde par le petit bout de la lorgnette !
Si vous croyez que supprimer les statuts des uns va améliorer la vie des autres, vous êtes bien naïve ! Il s’agit de précariser tout le monde ! -
Oui !
Les avantages des uns sont les taxes des autres.Supprimer les avantages injurieux et les privilèges inéquitables permettront aux taxé plus de pouvoir d’achat et la liberté de cette dépense dans leurs vrais besoin que la captation par l’état et la redistribution vers ces groupes de pression clientélistes de notre argent.Il faut cesser de céder à quelques mafieux en monopole qui peuvent paralyser le pays en apuiyant sur un bouton. -
oui enfin, encore faudrait-il que les « vrais » besoins de ceux qui sont taxés soient rationnel. De plus spartacus, tu sais très bien que la plupart de l’argent taxé serait simplement épargné si il n’était pas taxé.
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500 000 élus coûtent la bagatelle de 130 milliards d’€ par an au contribuable mais comme ce sont des élus UMPS circulez il n’y a rien a voir.......Le gouvernement ne risque pas de réformer préférant éplucher le dos des autres pour mettre sur le sien....
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"Toujours plus’ le titre d’un livre de François de CLOSETS qui date au moins de deux décennies, a démontré comment certaines catégories de salariés, et là, il est nécessaire de pointer les cheminots parviennent à arracher toujours plus d’avantages, des avantages payés par les autres salariés, cela va sans dire.-
Évidemment, si c’est deClosets qui le dit... ça doit être vrai...
De quels « avantages payés par les autres salariés » parlez-vous ??? -
Un exemple ?
Une partie de votre retraite cher monsieur, votre caisse étant en déficit récurrent. Mais pas étonnant quant on part en retraite à 52 ans, ce n’est pas vos 30 années de cotisation qui peuvent payer vos retraites, ça c’est clair.Mais rassurons nous, nous arrivons au terme de toute cette gabegie, les capacités du secteur marchand à payer des largesses infinie à la noblesse fonctionnaire a ses limites et nous y sommes. La fête touche à sa fin, profitez en viteDepuis 3à ans, vous et vos confrères fonctionnaires de tout poilNous payons aussi votre sécurité d’emploi (ça vaut de l’or)... Mutualiser ses pertes... Tout entrepreneur rêve de cela...Vous êtes dans votre bulle cher monsieur -
ET les caisses des mineurs, des artisans, des commerçants, des paysans, elles sont équilibrées ?....Si vous voulez équilibrer la caisse des cheminots, il faut embaucher, améliorer le service pour attirer plus d’usagers et s’organiser pour transférer sur le rail tout ce qui pourrait y être transporté avec intérêt pour la société ! Et, au passage, l’usure des routes étant réduite, on économiserait sur leurs entretien.
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Vipère,
Qui vous empêche de vous battre pour améliorer le sort de votre catégorie ?
Quand tout le monde sera précarisé, vous serez bien avancée !
La jalousie est un ressort bien pratique pour diviser les salariés et les citoyens.Vous devriez descendre dans la rue avec une pancarte :
« LE BANGLADESH POUR TOUS ! »« Les riches, c’est fait pour être très riches, et les pauvres, très pauvres ! »
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98 % des 8,07 milliards de la compensation généralisée sont versés par 4 régimes : CNAV(60 %), Fonction publique d’État (12 %), CNRACL (FP collectivités et hôpitaux : 19 %), professions libérales (6 %).
95 % des 8,07 milliards distribués bénéficient au monde agricole (près de 78 %, soit 6,227 milliards) et aux artisans et commerçants (près de 18 %, soit 1,4 milliard).
voila la réalité des chiffres.
En fait ce sont les fonctionnaires qui payent la retraites des agriculteurs.Pas le contraire !
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Le parallèle entre les avantages des patrons du privé et les avantages des cheminots étatisés est juste un argument creux, d’une faiblesse affligeante !Messieurs les cheminots, cessez de pleurer dans notre giron, pensez aux chômeurs, aux intermittents du spectacle, aux Rsaistes, aux SDF... vous verrez que votre sort est plutôt enviable !-
Vipère :
« Les salaires des patrons en forte hausse » La Tribune -
Et dire que tous les trains pourraient d’hors et déjà être automatisés.....
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Isga, le troll de l’UE déguisé en révolutionnaire.....
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pas compris : tu es contre l’automatisation de la production ?
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lsga c vrai que tu bosse pour la CIA et l’UE ??
Faut vite que tu me donne l’adresse que j’adhère à ces mouvement tant les idée qu’ils véhicules par ton intermédiaire me plaisent ( c surtout que ça parle directement à ma raison comme une révélation divine à la foie d’un ecclésiastique )
9a monte à combien la cotisation annuelles ?!
( J’ai souvent plaisanté sur le fait que les causes les plus profondes de toutes ces crises ’monétaire’ était la déforestation intensive actuelle : j’ai jamais trouvé personnes pour rire à mes blague mais maintenant je me rend compte que j’avais le meme humour que Marx, moi l’inculte totale en marxisme )
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pour tout te dire, j’en ai tellement marre de ne trouver aucun mouvement communiste en France que je commence à me dire que je devrais essayer dans lancer un....
bref, pour cela, il faudrait que j’arrête de troller et que je me mette plus sérieusement à rédiger... -
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ah... j’aimerais bien fifi, j’aimerais bien....
la vérité, c’est que je viens trollé ici pour me détendre entre deux lignes de codes et une maj de la BDD.... -
Vraiment ? Alors pourquoi ne le sont ils pas ?Ni en France ni nul part sur la planète.
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@ Pingouin
La CPRP est, certes, indépendante, mais en revanche certainement pas autonome cher monsieur,Qui paie le déficit de cette caisse à votre avis, si ce n’est le contribuable ?Ce qui, en d’autres terme, signifie que tout le monde finance en partie la retraite des agents de la SNCF,C’est trop drôle, ces gens partent en retraite 10 ans avant les ’’autres’’, se font financer leur retraites (en partie) par les ’’autres’’, et se permettent de mépriser les ’’autres’’ à travers leur grève puante qui va couter encore une blinde et qui sera ENCORE financée par les gens qui bossent, EUX.Ces grévistes ne sont que ’’DES SACS A MERDE’’, des nantis, totalement déconnectés de la réalité économique.Alors tant que leur médiocrité ne joue que sur ce genre de chose, ce n’est pas trop grave mais quand celle-ci engendre un niveau de négligeance tel que les fixations des rails ne sont plus contrôlées et engendre des accidents mortels, on ne peut alors souhaiter qu’une chose ; celle de voir enfin naître une vraie concurrence, celle-ci arrive et tant mieuxImaginez la performance de la SNCFSociété qui trouve le moyen d’être en déficit chaque année, alors que celle-ci est en situation monopolistique et pratique en plus des tarifs exhorbitants !!!Cherchez l’erreur-
Armelle,
Les services publics n’ont pas pour vocation de faire du profit, mais de redistribuer une partie de la richesse nationale aux profit du plus grand nombre. -
On aime le profit au plus grand nombre !
Un régime spécial n’est pas un profit au plus grand nombre mais un profit à des minorités privilégiées. -
@Fifi,
Oui et alors ? Quel rapport avec mon propos ?Vous usez de formules très scolaires je trouve !Moi je vous parle de déficit récurrent et vous me répondez par ’’les services publics n’ont pas vocation à faire du profit’’ ?!!!?!? Je ne vous parle pas de profit mais seulement d’équilibre, c’est quand même pas compliqué non ?Entre déficit et profit, si vous ne voyez pas la dif, c’est que vous avez un sérieux problème non ?Vous connaissez vous des gens aussi cons que cela, qui, disposant d’une stucture ayant le monopole, pratiquant les prix qu’ils désirent, trouvent malgré tout le moyen d’être en déficit ?TOUTES les entreprises d’états sont à la dérive. TOUTES. Et la raison principale se situe dans le terme. C’est facile de prôner les bienfaits des structures d’état quand celles-ci ne sont viables qu’à travers les richesses que produit le secteur marchand.Et le véritable problème est la masse salariale, démeusurément importante et déficiente.La cour des compte le reconnaît, certains politiques le reconnaissent mais d’aucun n’aura le courage de réformer cet amas apatique qui de toute façon crèvera étouffé par sa propre graisse. Ce n’est qu’une question de temps, juste le temps que les caisses du privé soient totalement vides, et c’est pour bientôt.Mais comment peut on imaginer qu’une telle débauche, qu’un tel gaspillage puissent perdurer éternellement ? à moins d’être un communiste sans cervelle, ou communiste tout court. -
Vous avez une connaissance du sujet qui est à l’égale de votre élégance.
Proche de zéro.
Oui la Caisse primaire est compensée comme celle des agriculteurs des commerçants ou des mineurs.Faute à la démographie cheminote : il y a trois fois moins de cheminot qu’en 1940.
Pour le monopole c’est RFF qui le détient...et à tué le fret ferroviaire et devrait normalement avoir la peau du trafic voyageur.
Pour les nantis sachez que beaucoup gagne moins de 1500 € pour ce faire insulter, comme vous le faite, quotidiennement.
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Ajoutons aux excellentes réponses de Pere Plexe que si un accident aussi grave que celui de Bretigny a pu avoir lieu, ce n’est en aucun cas la fautes des cheminots, mais bien la faute à sa stratégie politique, poursuivie par la direction de la SNCF.
Des accidents comme celui de Bretigny, il risque d’y en avoir d’autres si on poursuit dans la même direction, si la réforme passe.
Quand la CGT dit défendre un service public de qualité, c’est entre autre à la qualité et à la sûreté de la maintenance de nos installations qu’elle fait référence.
Mais si vous préferez une politique qui continue à faire des « gains de productivités » en économisant sur la maintenance au risque d’autres Bretigny .... -
Le 11 juin 36 l’essentiel des revendications des grévistes étaient satisfaites... on est loin du compte aujourd’hui !
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La sncf te fais chier ?
Passe toi d’elle !
Mais surtout arrête d’attendre d’être servi correctement.Tu es un cochon de payant point barre.Et si demain la SNCF est privatisé tu le sera davantage.
Prends ta bagnole comme les millions de français privés des services de la SNCF.Et paye péages, parking et autre PV.
D’ailleurs sa tombe bien les gares fermes.Et des milliers de kilomètre de lignes ne sont plus entretenues.
Pour ce qui est de « la dette » sache quelle est 10 fois moindre que celle du réseau routier !
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En tous cas, la passivité, que dis je, la mollesse de notre dirigeant face à une situation déplorable pour les gens qui travaillent, et engendrée par une poignée de fainéants et incapables, montre encore une fois l’incapacité totale de notre gouvernement à diriger notre pays dans la cohérence et la fermeté.
Toutes les entreprises d’état générant des emplois fonctionnarisés ou assimilés, deviennent inéluctablement des boulets, coûtant des fortunes au contribuable, cela constitue le point commun de toutes ces entreprises, c’est le syndrôme du fonctionnariatIl est 11h43 et j’entends en ce moment même à la radio que 83% des français estiment cette grève inadmissible.Et cette grève interminable met une nouvelle fois en évidence l’égoïsme incommensurable de ces gens qui, eux, de toute façon retrouveront leur boulot alors qu’ils auront mis sur le tapis des gens qui n’ont rien demandé.C’est franchement scandaleux-
Le pire c’est leur mépris visible et leur intellect malhonnête.
De vrais Cuhuzac !On peut être cheminot par hasard et admettre ses privilèges. Ce qui serait une attitude honnête.Mais le pire ce sont ces grévistes communistes. Tellement ridicules qu’ils se mentent même à eux.J’essaye de leur faire simplement « écrire » qu’ils sont des « privilégiés », mais jamais ils ne le font. Curieusement aucun n’est capable....C’est dire s’ils sont en déni intellectuel ils sont. Malhonnêtes vis a des autres et pire vis a vis de eux même !Les crocodiles du social. -
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spartacus : ces grévistes ne sont pas communistes. Ils ne réclament pas l’abolition de la propriété privée des moyens de production, mais « l’Étatisation ». Ils ne réclament pas l’abolition du salariat, mais l’augmentation des salaires.
Mais : comme ils sont les plus privilégiés de toute l’Europe, ils ont peur qu’un mouvement de collectivisation européen des transports réduise leurs privilèges.Ils sont donc nationalistes, keynésiens, certainement pas communistes. -
Je souhaitais préciser à Spartacus que l’honnêteté intellectuelle n’a jamais existé chez le fonctionnaire.
D’ailleurs dans ce registre, le plus risible à lire est notre JL préféré, il est drôle car il parvient quand même à se persuader lui même à travers ses arguments sans consistance en utilisant des grands mots, celui-ci caractérise à merveille le profil type du fonctionnaire moyen habité par une mauvaise foi immense et puante.Quand on imagine que ce sont ces gens qui détiennent le pouvoir, c’est effrayant. -
Isga un intellectuel petit-bourgeois privilégié qui crache sur le prolétariat en lutte avec tous les fascistes de ce site.... quand je pense au régime que ce type instaurerait s’il en avait le pouvoir il y a de quoi frémir...
Vive la lutte des cheminots décidée chaque jour en Assemblée générale démocratique !
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si j’ai le pouvoir entre les mains, coupez moi les doigts.
Sinon, ça t’arrive de contre argumenter ?La défense des privilèges nationaux grippe la logique d’extension géographique de la lutte. Quitte à faire des grèves inutiles qui ne servent à rien, qu’attendent-ils pour se synchroniser avec les cheminots espagnols et italiens qui n’attendent que cela ?Et bien les cheminots français ne veulent pas, car ils ont peur de perdre leurs privilèges nationaux lors du passage à l’échelle continental.Cela les placent du côté de la Réaction.Les libéraux, eux, comme toujours et bien malgré eux, sont progressistes, car ils détruisent sans relâche tout ce qu’il reste des vieux États Nations. -
Isga un intellectuel petit-bourgeois privilégié qui crache sur le prolétariat en lutte avec tous les fascistes de ce site
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Isga=le troll de Bruxelles....T’es démasqué mon vieux, tu peux enlever ton bonnet ridicule....
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quel sens de l’argumentation ! Soit dit au passage, je veux bien un salaire de l’UE, de la CIA, du KGB et des extra-terrestres.
Sinon kermit, toi, tu es peut-être capable de répondre :La défense des privilèges nationaux grippe la logique d’extension géographique de la lutte. Quitte à faire des grèves inutiles qui ne servent à rien, qu’attendent-ils pour se synchroniser avec les cheminots espagnols et italiens qui n’attendent que cela ?Je te donne la réponse : car les cheminots FRANÇAIS sont très contents de leur régime de retraite et de leur statut. Ils ne cherchent donc pas à faire évoluer le régime de retraite GÉNÉRAL en France, et encore moins à remettre en cause leur statut national contre un hypothétique statut européen.Et pour info, oui, les régimes spéciaux ont été créé par la bourgeoisie pour diviser le prolétariat français. ça a été très efficace. -
Mais bien sûr mon petit Isga, si les cheminots étaient des privilégiés, tout le monde voudrait l’être......
Travailler la nuit, en horaire décalés, les jours de fêtes, et les dimanches pour une poignées de dollars, ça n’intéresse pas grand monde...la preuve, même en ces temps de crise et de chômage, ils ont beaucoup de mal à recruter ou renouveler du personnel....tout en sachant qu’il faut plusieurs années pour former un conducteur....
Je peux t’assurer que ça ne se bouscule pas au portillon...
Plus haut tu disais même que l’on pourrait automatiser les trains, bien sûr que c’est très facile à mettre en œuvre, ça serait d’ailleurs beaucoup plus efficace que les drones tueurs US...... -
Travailler la nuit, en horaires décalés, les jours de fêtes, et les dimanches pour une poignées de dollars....
J’ai oublié une caractéristique cruciale , celle d’une très grosse responsabilité sécuritaire... -
Armelle je comprends ton dépit, il reste encore 17% (d’après tes chiffres) des français et immigrés, qui soutiennent encore cette grève. Et les 83% restant ne manifestent aucun empressement pour aller, à coup de pieds au cul, remettre les cheminots dans le droit chemin (de fer)...C’est débilitant, j’en conviens, mais peut-être que si tu t’impliquais plus concrètement que derrière ton clavier, si tu allais essayer tes arguments chocs dans une gare en AG, peut être obtiendrais-tu un résultat plus tangible...
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alors, tu n’as toujours pas répondu.
Pourquoi les cheminots ne font-ils pas grève pour l’amélioration du régime général des retraites ? Pourquoi ne font-ils pas grève à échelle européenne ?Kermit : tu images 2s ce que donnerait un 1995 à échelle européenne ? Tous les transports bloqués sur l’ensemble de l’UE ? Tous les fonctionnaires dans toute l’UE en grève ?Ce serait la porte vers une Union des Conseils Socialistes Européens.C’est là, devant nous, immédiatement accessible, pour peu que l’on place l’objectif du Socialisme Continental devant celui de la défense des systèmes sociaux-nationaux, c’est à dire pour peu que l’on soit progressiste plutôt que conservateur. -
Isga,
« Le cancer, c’est l’ Etat », c’est bien ce que pensent les économistes de l’ Ecole de Chicago dont vous êtes le porte parole ! -
Non, moi je suis de l’école de Karl Marx et Engels, qui vise à l’abolition de l’État.
Le Capitalisme d’État est la version la plus oldschool et la plus violente du Capitalisme (Bismarck & co). Ceux qui veulent retourner à ce bouzin sont les pires réacs qui soient.On ne se laissera plus avoir par les gauchistes (ou les fachos dans votre genre) qui veulent concentrer le pouvoir politique et économique dans les mains d’une bourgeoisie bureaucrate.Abolition de la propriété privée des moyens de production !Abolition du salariat !Abolition de l’État ! -
@CH46400
Dites donc, cher monsieur, vous ne voudriez quand même pas que je fasse le boulot de ceux que l’on paie grassement, pour lesquels nous avons voté et dont la responsabilité commence par l’ordre.Nous ne sommes plus dans un état de droit, la loi se fait dans la rue maintenant, c’est formidable. Pour ma part, ces sacs à merde m’ont fait perdre 2 contrats me générant 6 mois de boulot, mais, ces gens n’en n’ont strictement rien à foutre, depuis le début de cette grève, d’aucun des responsables de ces syndicats caca, la vermine, la chiante de l’économie, n’a eu le respect de s’adresser au peuple afin de s’excuser pour les désagréments occasionnés. C’est scandaleux -
Le même sondage qui dit que 83% des français estiment cette grève indamissible dit que 67% des français ignorent les causes de la grève.
Donc, ça veut dire que l’immense majorité des français estiment inadmissible une grève dont ils ignorent la causes ? Soit la majorité des français sont des crétins finis, soit les instituts de sondages posent des questions à la cons pour avoir la réponse qui les arrange. Je penche plutôt pour la deuxième solution.
Par ailleurs, françois hollande étant à 16% dans les sondages, ça veut également dire que 84% des français estiment « inadmissible » la politique gouvernementale, réforme ferroviaire comprise. Ce qui ne l’empêche pas de « prendre en otage les français » en continuant une politique refusée par l’immense majorité des français.
Mais ça, ça n’est pas qu’un sondage. C’est aussi le résultat des urnes aux deux dernières élections. -
« topaze, la cancer, c’est l’Etat »
Sacré marxiste que cet Isga !
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Petit problème, Isga, l’abolition de l’Etat n’est pas le premier des objectifs. le premier c’est la fin de l’exploitation capitaliste.
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ce qui revient strictement au même. Pas d’abolition de l’exploitation sans abolition de l’État bourgeois.
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Nous avons un vrai champion , c’est le pingouin 094, qui représente à merveille le profil du gauchiste moyen de la SNCF.
Cette enclume ose comparer la condition d’un cheminot à celle d’un patron d’entreprise !Ce pinguoin est sérieux ou alors a t-il autant de QI qu’un bulot ?A t-il parfois la décence de comparer ses conditions avec celles d’un chômeur ? ou tout simplement avec ceux dont l’emploi est soumis à la loi du marché ?Non, mais il n’a meme pas honte le gars ! tranquille dans ses baskettes !Sa grève de merde et de merdeux coûte aujourd’hui 100 millions, a fait chier des millions de gens, mais non, lui le gars à la bêtise d’avancer des arguments aussi con que lui.La SNCF nous emmerde, ses services sont de plus en plus merdiques, et les attardés mentaux qui en constituent la masse salariale font chier le monde.CA SUFFIT MAINTENANT, IL Y EN A MARRE DE SUPPORTER CES BANDES DE FAINEANTS QUI NE PENSENT QU’A LEUR GUEULEPas étonnant que la SNCF soit dans cet état de délabrement-
Armelle : Question QI, vous devriez commencer par vous interroger sur le votre. Sinon, vous ne poseriez pas des questions d’une telle absurdité.
Vous pensez sérieusement que les conditions de travail d’un salarié chez Carrefour sont plus proche de celles du PDG de Carrefour que du guichetier SNCF de la gare voisine ?
Vous voulez me faire mourir de rire ou quoi ?
Et aujourd’hui, qu’est ce qui fait le plus « chier » un salarié d’Alsthom ? D’avoir des problèmes pour se rendre à son travail pendant 10 jours, ou que son entreprise risque d’être racheté par Général Electric avec un risque de suppression de son emploi à la clef ?
Et qu’est ce qui fera le plus « chier » les habitants de villes de taille moyenne en province ? D’avoir un train sur deux pendant 10 jours ou de ne plus avoir de train pendant vingt ans parceque la ligne aura fermée ? -
Remarque : Question fainéantise, vous parlez fort d’une grande expérience personnelle ! Vu le temps que vous passez sur Internet à critiquer ce message, c’est que vous n’êtes pas débordé par le travail !!!!
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« sa grève de merde et de merdeux coûte aujourd’hui 100 millions, a fait chier des millions de gens »
Quand vous causez Armelle, vous êtes sûre que ça sort par la bouche ?
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Justice, Police et Défense du territoire n’ont aucune raison d’exister dans une société où la propriété privée des moyens de production est abolie.
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Ce qui est stupide même d’un point de vue marxiste dans la mesure où la propriété collective des moyens de production n’est pas encore l’égalité des conditions selon Marx lui-même... Ce qui veut dire que la société reste inégalitaire au niveau des revenus ce qui justifie le maintien de l’État, de la justice et de la police... Car évidemment tant que les inégalités salariales subsistent l’envie subsiste de s’approprier illégalement les richesses que l’on ne peut posséder par son travail.
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Abolition_du_travail_salari%C3%A9
Bref, en tout cas, comme dis Engels, on commencera par remplacer la bureaucratie étatique par une administration de conseils, ce qui en soit, est la mort de l’État :« Mais ni la transformation en sociétés par actions et en trusts, ni la transformation en propriété d’État ne supprime la qualité de capital des forces productives. Pour les sociétés par actions et les trusts, cela est évident. Et l’Ètat moderne n’est à son tour que l’organisation que la société bourgeoise se donne pour maintenir les conditions extérieures générales du mode de production capitaliste contre des empiétements venant des ouvriers comme des capitalistes isolés. L’Ètat moderne, quelle qu’en soit la forme, est une machine essentiellement capitaliste : l’Ètat des capitalistes, le capitaliste collectif en idée. Plus il fait passer de forces productives dans sa propriété, et plus il devient capitaliste collectif en fait, plus il exploite de citoyens. Les ouvriers restent des salariés, des prolétaires. Le rapport capitaliste n’est pas supprimé, il est au contraire poussé à son comble. Mais, arrivé à ce comble, il se renverse. La propriété d’État sur les forces productives n’est pas la solution du conflit, mais elle renferme en elle le moyen formel de le résoudre, elle met la solution à portée de la main. »« Le premier acte dans lequel l’Ètat apparaît réellement comme représentant de toute la société, la prise de possession des moyens de production au nom de la société, est en même temps son dernier acte propre en tant qu’État. L’intervention d’un pouvoir d’État dans des rapports sociaux devient superflue dans un domaine après l’autre, et entre alors naturellement en sommeil. Le gouvernement des personnes fait place à l’administration des choses et à la direction des processus de production. » -
Topaze,
Chassez le naturel, il revient au galop !
Asselineau est favorable à des politiques keynésiennes, au rôle de l’ Etat, et à la protection des intérêts de l’ Etat Nation, tout le contraire de l’ UE !« Les GOPE : LES GRANDES ORIENTATIONS DE POLITIQUE ECONOMIQUE viennent d’être publiées par la Commission européenne » pour 2014/2015 pour les 28 pays européens" par Asselineau et Gallois.
Pourquoi ne dites vous jamais rien contre le FN, présenté par les médias comme le grand Satan anti européen, mais vous attaquez-vous toujours à Asselineau, qui d’après-vous ne représente rien ?
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oui oui, Asselineau est Keynésien, comme le NPA (enfin, keynésiens « dans l’urgence »), comme le FdG (politique de la « demande »), comme le PS (enfin : pendant les campagnes électorales), comme l’UMP (enfin, quand ils sont au pouvoir), comme le FN : en fait, comme tout le monde !
Aïe, juste un détail que vous oubliez : le Keynésianisme a besoin du colonialisme pour fonctionner. Cf : Rosa Luxemburg.Sans une base coloniale, Keynes est confronté à :1. Les contraintes extérieurs (relancer la demande en France relance l’offre en Chine...)2. La baisse tendancielle du taux de profit (les profits baissent, donc les investisseurs fuient)Il faut donc :1. Compenser la hausse des salaires par l’importation de matières premières à bas prix (colonialisme)2. Éviter la contrainte extérieur en noyant des pays avec des produits subventionnés à bas prix (néo-colonialisme, ex : les poulets bretons subventionnés)Tout ça mène droit à la guerre mondiale, d’autant plus que les africains ne veulent plus subventionner les systèmes sociaux européens. Comme l’Afrique sort du colonialisme et rentre dans le marché mondiale, la bourgeoisie passe en mode libéral, c’est à dire qu’elle baisse le niveau de vie standard directement sur son propre territoire ( + privatisation + dérégulation pour relancer les profits).Il n’existe qu’une seule et unique sortie de cet enfer :L’ABOLITION DE LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE DES MOYENS DE PRODUCTION(PS : pour les sociaux-démocrates type NPA, l’urgence, c’est le socialisme, pas le keynésianisme. ) -
Félicitations pour cet article qui cerne bien le problème...
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@ Pinguoin 094
Vous vous revendiquez communiste alors que vous tenter (lamentablement cependant) d’argumenter une grève dont les attentes ne sont que personnelles ou en tous cas corporatistes, tout en vous fichant totalement des désagréments engendrés pour les usagers SNCF, que l’on devrait nommés ’’clients’’ d’ailleurs,,,Aurez vous alors modifié les fondements du communisme ? Vous avez dû confondre avec l’EGOÏSME, non ?Vous voulez bien m’expliquer ?Si le fond du problème relève d’un choix ou d’une décision politique, pourquoi n’allez vous pas plutôt déverser votre nenin dans la cour de l’Elysée ou de Matignon ?Et si ça se passe au niveau de votre direction, pourquoi n’optez vous pas pour une solution de gratuité des billets pour les usagers ?Votre cible n’est pas bonne car vous vous mettez à dos des millions de gens qui pourraient vous soutenir !!!Vos responsables syndicaux sont aussi cons qu’une paire de pantoufles, ce qui ennuyeux c’est que vous les suivez-
Armelle,
Les millions de gens que vous prétendez défendre, vont être à leur tour précarisés, comme déjà 120 millions d’européens ! L’UE et l’euro ont été inventés pour cela.Vous devriez accompagner Vipère, Topaze et les autres pingouins euro atlantistes dans la rue, avec des pancartes :
« VIVE LE BANGLADESH POUR TOUS ! »
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Quand il y a une grève, il y a assemblée générale tous les jours... Et le devoir d’un gréviste est d’y participer...
Vous devez connaître des « cheminots » en bois de sapin... En particulier celui qui ne conduit que des trains de travaux... Des mecs qui ne font que ça, ça existe, mais pas à la SNCF....
Si vous connaissiez qqch au système de transport, au lieu de l’ouvrir à tout propos, vous sauriez que la grève de la pince que les ASCT voulaient mettre en pratique à la SNCF il y a une dizaine d’années a été déclarée illégale par les tribunaux... -
Les « cartes » des cheminots ne sont pas tricolores.... mais « carmillon ».... comme leur nom (« passe carmillon ») l’indique....
Quand on ne sait pas de quoi on parle... Il vaut mieux fermer sa gueule... -
Je suis rentré à la SNCF le 1er septembre 1961.... J’y est connu 4 couleurs de cartes (havane, violette rouge et verte... Mais séparément...)... Elles ont toutes été remplacées aujourd’hui par le passe carmillon.
Vos amis « cheminots » sont plus sûrement le résultat des racontars d’un affabaluteur doublé d’un grossier personnage.... -
Topaze :
1°) Il y’a des AGs chaque jour sur le lieu de travail. Je ne peux que vous approuver quand vous critiquer ceux qui font grève en faisant la grasse matinée. Ce n’est pas mon cas. Ce matin, j’étais en AG, puis dans l’action. Tout n’est pas télévisé.
2°) La « grève de la pince » est d’une part illégale, d’autre part impraticable. Quand 90% des usagers du RER D ont un pass Navigo, on peut toujours ouvrir les portillons. Les usagers ont déjà payé le mois entier depuis le 1er juin, ça ne changera rien pour eux.
3°) Bloquer l’Assemblée ou l’Elysée ? On voudrait bien, malheureusement le gouvernement nous interdit le droit de manifester aux abords de l’assemblée nationale. Et ceux qui ont essayé de contourner le cordon de CRS hier (dont moi), peuvent vous dire qu’ils ne rigolent pas. Donc à moins d’y aller à la barre à mine, ça n’est pas possible. Et comme on est dans un mouvement pacifique, on en reste là. Si on a un barrage de CRS devant nous, on ne le force pas.
4°) Informer les gens, c’est ce que j’ai fait avec ce billet sur Agora vox, c’est ce que je suis en train de faire en vous répondant, c’est ce que je vais aller faire « physiquement » en distribuant des tracts dans environs une heure.
Je pense que question « vociférer des conneries », c’est plutôt aux commentaires de certains que ça s’applique qu’à mes explications -
On vante une fois de plus la DB
Mais il faudrait y regarder de plus près...
La libéralisation du marché ferroviaire en Allemagne, une réussite à relativiser…-
Et si on transformait la Sncf en Scop ?
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Il est important de ne pas se tromper de cible, comme je l’écris dans un commentaire plus haut.
Se tromper de cible est opposer patrons et salariés, gros et petits salaires, privé et public, il y a du travail « utile à faire » et il y a des bras de disponibles, l’équation est aisée à comprendre mais il faut une certaine ouverture d’esprit pour admettre que certaines pratiques et privilèges doivent disparaître pour le bien commun qui doit l’emporter sur le profit tant individuel que collectif. L’actionnariat n’est rien d’autre qu’une forme d’exploitation, il n’y a pas vraiment de différence entre prêter de l’argent avec intérêt et acheter des actions, le but visé est de faire du profit sur le dos des autres.Nous sommes tellement habitués à vivre dans un cadre conventionnel que nous en oublions de réfléchir, ainsi toute heure de travail ne devrait-elle pas recevoir la même considération ? Une heure de travail c’est le don d’une heure de vie, seulement certaines vies sont socialement reconnues plus précieuses que d’autres, une heure de chirurgie et une heure de soins ne sont pas équivalentes, de même une heure d’étude architecturale et une heure de maçonnerie ou une heure d’enseignement sportif et une heure de foot professionnel ...il y a ainsi le travail utile et le travail qui est du gaspillage d’énergie, de matière première, de vie ; mais il y a également des activités dites spirituelles - dans le sens large du terme - comme la musique, le chant, la poésie, tous les arts en général ainsi que le développement personnel, faut-il que toutes ces inclinations soient lucratives, une fleur, un sourire s’offrent gratuitement.Partage, coopération et entraide seraient de bons moteurs dans une société humaniste et fraternelle.-
Ce n’est pas non plus avec des menteurs patentés que l’on peut bâtir un débat.... Des mecs avec des cartes tricolores, c’est pas des cheminots... c’est des flics... Menteur...
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ca moinsse mais c’est incapable d’avancer le moindre argument
ça écrit un article, ou plutôt un torchon, et c’est même pas capable d’avoir l’honnêteté et le resprect de répondre aux question qu’on lui poseIl est très fort le gars-
T’en veux des arguments ??
Alors on va t’en donner, commence par apprendre d’abord l’histoire..
T’as sûrement oublié que la SNCF a été crée en 1937 pour pallier à la décrépitude et la faillite des compagnies privées d’alors...
La sécurité n’a pas de prix, hors, c’est précisément sur ce critère que les compagnies privées, faisaient, font et feraient l’impasse pour se gaver....
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