Il est important de ne pas se tromper de cible, comme je l’écris dans un commentaire plus haut.
Se tromper de cible est opposer patrons et salariés, gros et petits salaires, privé et public, il y a du travail « utile à faire » et il y a des bras de disponibles, l’équation est aisée à comprendre mais il faut une certaine ouverture d’esprit pour admettre que certaines pratiques et privilèges doivent disparaître pour le bien commun qui doit l’emporter sur le profit tant individuel que collectif. L’actionnariat n’est rien d’autre qu’une forme d’exploitation, il n’y a pas vraiment de différence entre prêter de l’argent avec intérêt et acheter des actions, le but visé est de faire du profit sur le dos des autres.
Nous sommes tellement habitués à vivre dans un cadre conventionnel que nous en oublions de réfléchir, ainsi toute heure de travail ne devrait-elle pas recevoir la même considération ? Une heure de travail c’est le don d’une heure de vie, seulement certaines vies sont socialement reconnues plus précieuses que d’autres, une heure de chirurgie et une heure de soins ne sont pas équivalentes, de même une heure d’étude architecturale et une heure de maçonnerie ou une heure d’enseignement sportif et une heure de foot professionnel ...
il y a ainsi le travail utile et le travail qui est du gaspillage d’énergie, de matière première, de vie ; mais il y a également des activités dites spirituelles - dans le sens large du terme - comme la musique, le chant, la poésie, tous les arts en général ainsi que le développement personnel, faut-il que toutes ces inclinations soient lucratives, une fleur, un sourire s’offrent gratuitement.
Partage, coopération et entraide seraient de bons moteurs dans une société humaniste et fraternelle.