Bonjour,
C’est toujours un plaisir pour moi de lire les remarques pertinentes que vous formulez.
Merci pour les liens, notamment le dernier qui est effarant !
Pas grand chose à redire donc. Cependant au sujet des vacances trop longues, je vous soumet ce passage de l’article de Brigheli que j’ai sous les yeux puisque je viens de l’évoquer :
"L’Éducation nationale octroie aujourd’hui
moins de congés que dans la France rurale des années 1950, où l’on
partait en vacances pour les moissons, et où l’on y rentrait après les
vendanges. À cette époque, personne ne critiquait ces congés démesurés,
alors même que les Français (à commencer par les ruraux) n’avaient pas
quatre semaines de vacances dans l’année (trois semaines officiellement
en 1959, quatre dix ans plus tard). Mais voilà : bien des épouses ne
travaillaient pas, le taux de divorce était infiniment plus bas, il y
avait toujours quelqu’un pour s’occuper des marmots lâchés par le
système scolaire. Les critiques actuelles se nourrissent de l’évolution
de la société. Que faire des enfants fin octobre, ou fin février - ou
deux mois durant, l’été, quand on n’a pas de grands-parents complaisants
sous la main, ni les moyens de s’offrir une jeune fille au pair ? Ce
sont vos enfants qui vous pèsent - mais comme c’est inavouable, vous
reportez votre agacement sur les profs. "
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-salauds-de-profs-14-05-2014-1822609_1886.php
Bonne soirée.