Je voudrais rappeler que ce sont les entreprises qui font vivre le pays. Sans entreprise : Pas de salarier, pas d’impôt, pas de services publiques.
Par ailleurs, un calcul arithmétique simple, basé sur l’activité d’un petit entrepreneur qui fait du négoce, permet de constater que près de 75% du bénéfice de ce dernier (prix de vente TTC moins prix d’achat HT) est capté par l’Etat sous forme de TVA, charges patronales, charges salariales, impôts sur les sociétés, impôt directs (IRPP et locaux). L’Etat gagne près du triple de ce que gagne l’entrepreneur et ce, sans rien faire. De même, le revenu du travail d’un salarié est inférieur à ce que l’Etat lui ponctionne sous forme de charges et impôts divers.
Pour sa part, l’Etat dépense de manière inconsidérée et irresponsable : Outre les gabegies en tout genre dans les ministères et les collectivités locales, les Agences inutiles coûtent 50 milliards d’euros par an, le sureffectif de la fonction publique coûte au bas mot 25 milliards d’euros par an. Si l’on devait faire le calcul sur trente ans, cela représente deux fois plus que le chiffre de 1077 milliards d’euros présenté dans l’article.
Il est clair que si ces dizaines de milliards d’euros annuelles étaient injectés dans le circuit économique plutôt que de financer des fumisteries, nous n’aurions pas cette dette colossale. Quand les entreprises se portent bien, il y a moins de chômage, plus de consommation et par conséquent plus de latitude pour l’Etat (s’il est intègre et responsable) dans la redistribution des richesses et la gestion du social, de la santé, de l’éducation, etc. C’est cela le bien commun et non pas l’intérêt de « l’Etat », lequel nous demande aujourd’hui d’inverser les rôles et d’être à son service.
Je trouve bien commode de pointer une fois de plus les soi-disant « cadeaux » aux entreprises pour justifier l’irresponsabilité et les intérêts égoïstes de ceux qui représentent l’Etat. Encore un raisonnement à l’envers qui n’aboutit qu’à tuer la poule aux œufs d’or.