Les maths ne doivent être qu’une béquille, pas l’alpha et l’oméga.
Les modèles mathématiques ne sont pas l’univers. Ils sont une représentation humaine transposée.
La physique c’est les labos, l’observation, les expériences reproductibles et infaillibles, ensuite la théorisation définitive.
C’est un peu paradoxal ce que vous dites... Et en même temps très caractéristique du dilemme dans lequel la science est encore plongée.
Parce qu’en fait, quand on y réfléchit bien, le seul monde réel dont nous sommes capables de parler, le seul sur lequel on peut théoriser, ce sont ces fameux modèles mathématiques. Une théorie scientifique, c’est un ensemble de mots ordonnés, soit un objet mathématique.
Il n’y a pas d’expériences infaillibles. Si c’est infaillible, c’est non réfutable, si c’est non-réfutable, ce n’est pas scientifique.
Il n’y a pas de théorisation définitive. Tout ce qu’on a, ce sont des modèles qu’on améliore. S’installe avec eux une dialectique au cours du temps : nous appliquons la théorie au monde réel, puis la complétons, la rectifions en fonction des nouvelles observations et découvertes.
En fait nos sens ne sont pas infaillibles (sens directs naturels, ou sens synthétiques, tout nos instruments d’observation), tout comme notre raison. On croit toujours que telle découverte, quand elle sera faite, sera la solution à tous nos problèmes. Mais la recherche c’est jamais fini ! c’est le fameux paradoxe d’Achille et de la tortue.
On peut avoir confiance en nos théories, en nos modèles, mais une confiance relative, toujours garder à l’esprit que ce ne sont que des théories. La répétition des expériences ne sont pas suffisantes pour accorder à une théorie le statut de « Vérité Définitive ». Une théorie définitive serait une théorie dynamique, qui contiendrait en son sein le germe de son évolution face aux découvertes futures, plutôt que de se défendre médiocrement derrière des « expériences répétées infaillibles » pour défendre son dogme. En particulier, puisque nous ne produisons que des théories, le fait qu’une nouvelle théorie en contredise une plus établie, ne devrait en aucun cas être suffisant pour discréditer la nouvelle. Seule l’expérience peut la valider ou l’infirmer.
Pour cette théorie d’univers électrique, je me dis pourquoi pas après tout, de toutes façon, on sait depuis einstein qu’énergie et matière sont de même nature. Et ça ne remettrait pas fondamentalement en cause les connaissances que nous avons à ce jour ; je veux dire, les centrales nucléaires fonctionnent, que l’univers soit électrique ou pas.
Et oui, je suis bien d’accord avec vous il y a pas mal de bricolage théorique pas fondé sur grand chose en physique ces derniers temps.
Mais après tout, la réalité c’est flou, différentes théories peuvent coexister en parallèle, du moment qu’on accepte que de toutes façons elles ne sont qu’une construction humaine, proche de la réalité mais ne s’y confondant jamais.
Pour l’interdisciplinarité, je suis là aussi on ne peut plus d’accord, c’est une pratique qui devrait plus se répandre. On a découpé le savoir en tous petits bouts, distingué tout ce qu’il y avait à distinguer, il serait temps de rassembler à présent.
26/06 12:43 - CommunArt
@Bernard Dugué, cher Bernard, en bon cartésien, vous n’omettez pas de faire vôtre la (...)
23/06 17:01 - Hermes
20/06 08:55 - raymond
Il existe un bon moyen pour progresser en science hors de la science officielle c’est de (...)
19/06 12:52 - Marc-Antoine JEULLIAU
Voilà bien l’article qui ne manque pas de laisser voir qui vous êtes pour avoir répondu (...)
19/06 11:33 - Hermes
Merci Isga pour le lien BNF ! Passé les 176 premières pages de considérations politiques du (...)
19/06 10:05 - prolog
@Neymare : Salut, le lien est « sérieux » pour vous ? Je sais pas à quoi je m’attendais (...)
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