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Newton, Darwin et Einstein se sont trompés sur les choses de la Nature

Ce court billet au titre provocateur n’a pas pour vocation d’instruire le public ni d’expliquer les rouages d’une connaissance en plein bouleversement. Ce n’est juste qu’une sorte de confession émise par un scrutateur des sciences dont les conclusions divergent de celles émises par la science officielle. En vérité, l’étrangeté de la situation épistémologique provient autant du contenu des résultats que d’une conjoncture sociale dans laquelle l’intéressé se trouve plongé. Ce qui n’est pas d’un confort absolu car remettre en cause les grandes théories et deux des piliers majeurs de la science est de nature à susciter une hostilité d’autant plus marquée et virulente que l’époque actuelle n’est pas tournée vers la nouveauté mais plutôt marquée par un certain conservatisme et le souci d’une pensée conforme pour éviter tout risque car le principe de précaution est étendu jusque dans le domaine de la pensée. Il faut suivre la conformité et ne pas introduire de grain de sable dans la machine à étudier la Nature.

Les pionniers de la recherche au 21ème siècle sont un peu dans la même situation que Galilée au 17ème siècle. Sauf qu’il y a quatre siècles, la science moderne, mécanique, réductionniste et objective naissait avec un clergé peu disposé à lâcher ses dogmes et autres certitudes. La situation d’un scientifique placé sur la voie de l’universel est à l’image d’un prêtre qui se mettrait à douter des Ecritures, de leur interprétation, des dogmes établis, de l’existence de Dieu, et le ferait savoir au sein de son Eglise. Oui mais, me direz-vous, la science n’est pas une Eglise et se revendique même d’une rationalité critique et d’un doute méthodologique mis en pratique par l’expérimentation. Ainsi vacillent les théories qui font place à d’autres, grâce notamment aux générations nouvelles qui adhèrent au changement alors que les anciens finissent par laisser la place, conformément à la fable habilement racontée par Thomas Kuhn dans la structure des révolutions scientifiques. Il y a tout de même des exceptions car les anciens ne sont pas toujours réfractaires aux nouveautés, preuve en étant donnée par le physicien danois Bohr qui força l’interprétation quantique en aggravant le schisme avec la physique classique alors qu’il avait la dépassé la cinquantaine. Quoique, 50 ans, c’est jeune à notre époque. Gageons que les quinquagénaires et sexagénaires ayant baigné dans les vapeurs de moquette et les effluves du Floyd sauront être bien plus ouverts que notre jeunesse française timorée, coincée, déjà vieillie sans avoir vécu et qui suit docilement les directives des patrons pour s’insérer dans la machine productive. (Aux Etats-Unis c’est différent comme culture. L’étudiant est habitué à poser des questions, bousculant les professeurs. Certains prennent leur responsabilité très tôt, même après le doctorat, n’hésitant pas à parcourir des voies non conventionnelles et publier de leur propre chef, bien avant d’avoir la trentaine. En France, la plupart des chercheurs frisant la quarantaine sont encore sous la coupe des patrons, entre allégeance et servitude, avec la promesse d’une promotion).

Il reste tout de même des raisons d’espérer pour les travailleurs de l’avenir et les penseurs de l’universel. Internet a favorisé la circulation des idées. Le fonctionnement de la censure s’est radicalement modifié. Le filtrage ne se fait plus en amont mais en aval. Autrement dit, la censure n’est pas pratiquée par les éditeurs et autres directeurs de médias mais par le lecteur (qui parfois s’avère être un crétin fini). Je parle évidemment de l’Internet et non pas des médias de masse qui ont pas mal reculé ces dernières années, dans un contexte d’anxiété et de peur, pratiquant une certaine autocensure tout en diffusant une interprétation plutôt partisane des événements politiques, surtout à l’international. Mais peut-être que je m’égare. Les connaissances scientifiques ne devraient pas traverser le filtre de la censure, y compris au sein des médias timorés. N’empêche, le livre de Michael Behe sur l’intelligent design a mis plus de 10 ans pour arriver dans les librairies en traduction française. Ne voyez dans cette remarque aucun signe d’adhésion au contenu de cet ouvrage. Mon propos se veut simplement voltairien. Il est préférable que le lecteur puisse accéder directement à un texte pour s’en faire une opinion que de se référer à des on-dit et autres avis autorisés de gens qui en donnent une présentation orientée. C’est comme le Capital de Marx, tout le monde sait ce qu’il y a dedans, non pas en l’ayant lu mais en ayant entendu parler du livre par des gens dont on est pas certain qu’ils l’aient étudié. Finalement, c’est simple. Marx, c’est mon concierge qui me l’a expliqué et pour comprendre Darwin, je demande l’avis de Maurice au bistrot, entre le pastagua et le début de la partie de belote.

Venons-en maintenant aux choses sérieuses. Mon opinion est que Darwin s’est trompé et tout les néodarwiniens avec. Attention. Je ne remets pas en cause l’Evolution. C’est la théorie qui me paraît fausse sur quelques points fondamentaux. Elle n’explique pas les ressorts profonds du Phénomène évolutif. Autant dire que la statue de Darwin est prête à être déboulonnée, comme celle de Ptolémée et ses épicycles. J’ai d’ailleurs enlevé un boulon. On pourra lire prochainement quelques unes de mes investigations menées dans le contexte de la philosophie du Vivant. Je n’ai fait que tracer quelques pistes. La grande théorie de l’Evolution prendra 10 ou 20 ans de plus pour se dessiner. Il y a du travail.

Mais le plus inquiétant se passe dans le domaine de la cosmologie. Il n’y a pas encore le feu dans la maison mais quelques indices laissent penser que la description du cosmos par l’équation d’Einstein est fausse. Je précise que cela concerne la relativité générale et que cette situation n’a rien à voir avec cette rumeur médiatique selon lequel Einstein se serait trompé sur la vitesse de la lumière. En plus la dépêche était tronquée. Les physiciens n’avaient pas mesuré la vitesse de la lumière mais celle du neutrino. Et si mon bagage scientifique est exact, un neutrino n’est pas un photon ! Bref, ce qui est faux, c’est carrément la théorie d’Einstein sur le cosmos qu’on résume par la formule R = T . Du côté de R, il y a la géométrie spatiotemporelle et du côté de T il y a la matière. Les physiciens savent de quoi je parle. Pour le grand public, je précise que cette supposée erreur d’Einstein n’a aucun rapport avec la non séparabilité quantique que d’improbables olibrius utilisent pour moquer le grand Einstein qui se serait trompé.

La situation de la cosmologie est assez curieuse. Les uns parlent de multivers, inventent des univers parallèles, les autres décrivent l’état de l’univers avant même le big bang, sans qu’on soit certain du reste qu’il ait eu lieu. Mais personne n’a encore compris l’univers. Lorsque les physiciens franchiront le pas vers la physique universelle, alors on saura qu’il n’y a pas de champ de gravitation ! La théorie d’Einstein repose ainsi sur des bases fausses, bien qu’elle prédise par la magie de la consistance nomologique (et même holographique) des tas de phénomènes, permettant notamment au GPS de faire les bonnes corrections. Qu’est-ce qu’un champ ? C’est une représentation abstraite qui le plus souvent, décrit une réalité physique. Par exemple, la température à la surface d’une poêle est donné par un champ scalaire (T est un nombre). En physique, un champ exerce une influence. Le champ magnétique influence l’endroit où se pose la limaille de fer saupoudrée sur l’aimant. Un champ quantifié est un domaine où les éléments exercent mutuellement des influences. Ce sont des particules, appelées boson de jauge, qui sont responsables de cette influence, photons, bosons faibles, gluons.

La mécanique de Newton reposait sur une action à distance. Avec un fluide permettant de véhiculer l’influence gravitationnelle exercée entre les astres. Cette conception est fausse, comme l’est celle d’Einstein avec là aussi un champ de gravitation dont l’influence diffère sensiblement. Mais il n’y a pas de champ de gravitation. Tout au plus peut-on concevoir un fluide étendu qui permet notamment aux excitations électromagnétiques de se propager. C’est assez troublant que de parvenir à la conclusion que le champ de gravitation n’existe pas. Je me demande d’ailleurs comment les physiciens pourraient recevoir cette nouvelle. Sans doute quelques-uns, rompus aux réflexions ontologiques, le savent. Le champ d’Einstein n’est qu’une fiction mathématique mais il est très utile pour faire des calculs. S’il n’y a pas de champ de gravitation, comment expliquer alors l’univers ? Cette question donne le vertige. Je n’ose pas trop y penser ni même envisager ce que donnerait un ouvrage racontant comment la statue d’Einstein risque d’être déboulonnée. C’est incroyable. Une pierre lancée en l’air retombe et pourtant il n’y a pas de champ de gravitation. Dans un ascenseur qui décélère rapidement avant d’arriver à l’étage, on a l’impression que le champ de gravitation diminue et pourtant, ce champ n’existe pas ! Attention, cela ne veut pas dire que vous pouvez sauter depuis le troisième étage de la tour Eiffel. Je vous le déconseille formellement et absolument ! En cas d’accident, je me dégage de toute responsabilité.

Ces doctes élucubrations ne me font pas avancer dans cet univers qui m’est propre et dans lequel je me sens bien seul et même isolé. Je rêve de rencontrer un improbable mécène me permettant d’avoir quelques moyens d’avancer. En d’autres moments, je doute de l’intérêt de publier ces recherches. Et quelques fois je me mets à détester la France, ses élites et ses imbéciles qui rodent autour du Net en quête d’un mauvais coup car Loubard et Pécuchet sont de sortie. Les illuminés de la science doivent se mettre à l’ombre pour ne pas se faire canarder par ces abrutis. Il n’y a pas de champ de gravitation, par contre un abruti peut envoyer une tomate sur un savant et ne ratera pas sa cible en utilisant les lois de la mécanique avec une certaine adresse. Finalement, mieux vaut rire pour ne pas désespérer de ce monde stupide où les experts bien informés et formaté règnent.

En vérité, cette aventure a commencé un jour où j’ai observé un pot de géranium sur mon balcon. Ce pot de géranium entrera dans l’histoire, au même titre que la pomme de Newton ou l’ascenseur d’Einstein. Bien évidemment je ne vais pas tout vous expliquer maintenant et puis j’aimerais quand même vendre quelques livres de cet essai qui ne sera peut-être pas édité. Ce géranium vous rappellera sans doute quelques élucubrations sur un dipladénia qui s’enroule et qui m’avait mis la puce à l’oreille. Ou plutôt le puceron puisque ces bestioles ont décidé de bouffer mon dipladénia mais j’ai riposté avec du chimique. Mon expérience du géranium est en fait très différente de celle du dipladénia et tout aussi décisive sinon plus.

Le fin mot de cette histoire, c’est que Einstein a permis de produire des résultats remarquables en créant l’équation de la relativité qui suppose l’existence d’un champ de gravitation qui en réalité n’existe pas. C’est comme chez Newton. Sa théorie a fonctionné admirablement alors qu’elle repose sur un espace et un temps absolu qui en réalité n’existent pas. Si vous n’êtes pas trop limité, vous avez pigé ce qui se passe. La cosmologie entre dans une troisième phase. La physique quantique y est pour beaucoup. Et le génie des physiciens à venir saura pratiquer cette nouvelle aventure. Pour ma part, je reste assez réservé, perplexe et quelque peu effrayé par l’idée de déboulonner la statue d’Einstein. Il me manque des bases, pas tant scientifiques que solidaires. Comme je l’ai mentionné, je suis effroyablement seul dans cette aventure et privé de moyens.

Et après, qui déboulonner ? J’avoue qu’il y en a un auquel j’aimerais bien me confronter. C’est Heidegger. Je me sens prêt pour une opération qui du reste a déjà commencé, comme celle dans le domaine de l’évolution. Après tout ça, j’aurais bien mérité un peu de repos et une bonne douzaine d’huîtres avec un Gewurtz évidemment. Un Bordeaux blanc ne vaut rien face à une huître, même si elle vient du Bassin.

 


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67 réactions à cet article    


  • philippe913 17 juin 2014 10:29

    quand on commence par parler de science officielle... ça part mal, comme si il y avait une science officieuse.

    vous dites que darwin a tort sur qques points. Allez plus loin, expliquez. Idem sur la non existence de la gravitation. Si on doit attendre votre livre qui, comme vous le dites, ne sortira peut-être jamais, donnez qques axes de réflexion en attendant.


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 10:43

      Bien sur qu’il y a une science officieuse, et elle va bien plus loin que la science officielle. Cette dernière d’ailleurs ne fait que confirmer certaines idées que la science officieuse connait depuis des siècles, voir des millénaires.


    • philippe913 17 juin 2014 10:46

      ah, explicitez un peu pour voir ?


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 11:01

      La science officielle se base sur ce qui peut etre mesuré, calculé, étudié par les sens mis a notre disposition.
      La science officieuse se base sur l’expérience empirique de l’esprit humain, elle n’a rien a calculer et ne peut rien démontrer, puisqu’elle vous amène individuellement a la vérité de ce qu’est réellement le monde.
      Sa valeur intrinsèque se base sur le fait que les récits (les dévas de l’indouisme, les textes bouddhiques, la gnose Chrétienne, la cabale juive et j’en passe) forment un tout parfaitement cohérent et vérifiable par celui qui est décidé a le faire.
      Il est interessant de noter d’ailleurs, que beaucoup des meilleurs scientifiques (comme Newton par exemple) était aussi des experts dans cette science empirique.
      Pour vous donner un exemple, on sait depuis des milliers d’années qu’en ce monde (comme dans les autres) il n’existe rien en dur, ce que tend a confirmer la physique quantique, que tout n’est qu’ondes en vibration, des textes millénaires racontent également que l’univers est né dans une immense explosion et expansion.
      Vous pourrez trouver un texte synthétique sur cette connaissance (il s’agit bien de connaissances et non de croyances comme dans la religion) sur ce lien, a vous de vous faire votre idée, et d’expérimenter http://www.bouger-la-vie.com/blog/wp-content/uploads/downloads/2012/04-06/kybalion.pdf


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 11:01

      question c..lles, c’est un peu fort de café (que je viens de boire du reste) que de s’entendre accusé de lâcheté par un type qui se cache derrière un pseudo. Et qui n’a même pas lu le début où je précise que ce billet n’est pas un développement savant. Mais je m’y attendais, avec tous ces Loubard et Péchuchet qui rodent sur le Net


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 11:05

      @ Neymare (un conseil, prenez un autre pseudo, on va vous réclamer des buts)

      La distinction science officielle n’est qu’une notion sociologique et non pas épistémologique

      Il y a deux sciences, l’une qui décrit et elle le fait adrmirablement et l’autre qui explique en prenant appui sur la première et si nécessaire, sur la conscience


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 11:18

      Bjr Mr Dugué
      Il m’arrive aussi de mettre des buts, mais j’ai beaucoup moins de talents que mon homonyme.
      J’avoue avoir un peu de mal a faire le distingo dont vous parlez. Celà étant je soutiens tout a fait votre démarche de sortir des sentiers battus, j’ai été scientifique, et je sais a quel point on peut etre ostracisé par les tenants du dogme scientifique dès qu’on sort du moule.


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 11:23

      "Il y a deux sciences, l’une qui décrit et elle le fait adrmirablement et l’autre qui explique en prenant appui sur la première et si nécessaire, sur la conscience"

      La seconde pour moi fait parti de la première sorte de science : faire de la science c’est émettre des hypothèses, si vous avez des dogmes, vous émettez des hypothèses restreintes par vos dogmes, si vous n’en avez pas (ou moins) l’éventail des hypothèses devient plus large.
      En marge de cette science officielle il y a la science empirique, l’expérience humaine, qui nous amène aussi a la connaissance mais ne peut etre validée scientifiquement par définition puisque c’est de l’expérience personnelle.
      Maintenant, si plusieurs milliers de personnes font la meme expérience, on ne peut la taxer d’hallucination, ou de délire sous prétexte qu’elle sort du champ de nos dogmes personnels


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 11:29

      Concernant Darwin, meme si l’évolution est une évidence, il faut garder a l’esprit que rien dans ce monde n’est le fait du hasard, et que les formes (de meme que les idées) dans ce monde proviennent d’archétypes prédéfinis
      Quand l’univers est né la forme archétypale « etre humain » existait dejà (je dis « déjà » introduisant une notion de temps, mais le début, le déroulement, et la fin de cet univers sont des évènements concomittents, le temps n’existant pas, du moins de la façon dont on le perçoit (seuls les cycles existent))


    • philippe913 17 juin 2014 13:21

      @Neymare
      ah, ok ok, quoique vous en disiez, votre « science officieuse » n’a donc RIEN de scientifique, elle n’est que croyances et superstitions.
      Et (un peu plus bas) quand vous dites « il faut garder a l’esprit que rien dans ce monde n’est le fait du hasard », qu’en savez vous ?


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 13:55

      "ah, ok ok, quoique vous en disiez, votre « science officieuse » n’a donc RIEN de scientifique, elle n’est que croyances et superstitions."
      Cette affirmation n’a rien de scientifique non plus puisque vous n’avez pas expérimenté
      Pour le reste, expérimentez, apprenez, bazardez vos dogmes (qui eux sont de véritables illusions) et on en reparle après.


    • trevize trevize 17 juin 2014 14:03

      @philippe913

      J’étais comme vous autrefois, j’avais une vision très tranchée du monde dans lequel nous vivons. La science ne détient la vérité que jusqu’à ce qu’on ait trouvé où elle se trompe ! Le simple fait d’afficher une forme de hargne à « défendre » la science en dénigrant les « croyances et superstitions » comme vous dites, montre que vous êtes vous aussi dans la croyance ! Vous défendez votre dieu science. Dans tout savoir, il y a au moins une petite part de foi.
      Vous avez un bon article sur avox sur le sujet.

      Le hasard n’est que la conséquence de causes que nous n’avons pas perçues. Nous ne sommes pas omniscients, nous n’avons pas connaissance de tous les phénomènes à l’oeuvre dans l’univers ; et ces phénomènes et leurs conséquences visibles sont ce que nous appelons le hasard. Je ne dis pas que ces phénomènes « nous dépassent » dans l’absolu, ce sont simplement des domaines d’étude que la science n’a pas encore exploré.

      Si vous voulez un exemple de sagesse millénaire que la science redécouvre : le principe du ying et du yang, la dualité, en est un bon. Les anciens savaient que nos sens nous trompent, que « tout ce que je sais c’est que je ne sais rien », et que la réalité est beaucoup moins tranchée que ce que nous percevons. C’est nous qui mettons des limites entre les choses, et qui fabriquons ainsi l’illusion dans laquelle nous vivons. La réalité est continue et nous la voyons en pointillés.


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 14:18

      « J’étais comme vous autrefois, j’avais une vision très tranchée du monde dans lequel nous vivons »
      J’étais comme ça aussi, je ne croyais en rien, j’étais scientifique avec tout ce que ça comporte comme principes et dogmes restreignant notre conception du monde, c’est pour ça que je pense aussi qu’il ne faut rien croire de ce qu’on vous dit, meme si celà est présenté comme « paroles d’évangiles » mais juger par soi meme.
      Il n’y a que le jour ou j’ai commencé a juger par moi meme que j’ai compris que ma conception du monde et de la réalité était complètement faussée


    • philippe913 17 juin 2014 14:51

      vous vous méprenez sur le sens à apporter à ce que j’ai écris.
      Je n’ai jamais écris que la science détenait la vérité parfaite, ne se trompait pas et savait tout sur tout. Absolument pas, je serais fou de l’affirmer. La science « officielle » n’est pas absolue, elle n’est qu’un état des connaissances et des recherches à un moment donné. Vous voyez, je ne vénère aucun « Dieu science ».
      ce que je dis en revanche, c’est que les scientifiques découvrent des choses sur le fonctionnement du monde, de notre environnement, les démontrent, et qu’on en tire des applications réelles, qui fonctionnent et que n’importe qui (ou presque) peut réitérer et expérimenter.

      En revanche, votre pseudo science millénaire qui sait tout depuis ces millénaires et qui n’a pas besoin d’évoluer, créée par des gens qui ne connaissaient pas grand chose en physique, chimie etc. elle a tout du dogme et de la religion dont la parole du prophète ne peut être remise en cause, en un mot, sectaire. Allez, je vais un peu loin peut-être. Qualifiez votre science « officieuse » de philosophie de vie, de préceptes religieux etc. pourquoi pas, de science, non.

      Quand à ne rien croire de ce qu’on nous dit, c’est bien gentil, mais il est parfaitement illusoire de croire que l’on pourra tout expérimenter et découvrir par soi même, à un moment où à un autre, on va bien être obligé de se fier à l’expérience et aux découvertes de générations d’anciens qui ont fait progresser les connaissances, non ?


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 15:08

      @Philippe913
      Je comprends bien votre point de vue, j’avais le meme auparavant. Je parle bien de science et non de croyances, je n’ai pas de croyance, je n’ai pas de foi, je considère les choses telles que je les perçois, je peux me tromper dans l’interprétation, mais pas dans la perception, tout comme le scientifique peut se tromper dans l’interprétation de ses résultats, meme losrque ceux ci sont indéniables. Les traditions ésotériques bouddhistes ou autres permettent d’atteindre certains états de conscience durant lesquels on peut expérimenter la véritable réalité du monde.
      Ces expérimentations étant reproductibles d’une personne a l’autre ou chez une meme personne, on parle bien de science, meme si c’est une science mentale, et par conséquent non prouvable par la science traditionnelle.
      Le fait que les grandes philosophies orientales, celles de la chrétienté ésotérique, de la Kabbale des juifs, du souffisme des musulmans, des mayas, des indiens d’amérique, voir des shamanes africains ou sud américains partagent les memes vues (les différences sont superficielles) devrait dejà vous mettre la puce à l’oreille : si ce n’était que des croyances ou des superstitions, pourquoi des peuples n’ayant pas de racines culturelles communes les partageraient ?


    • non667 17 juin 2014 15:12

      à gros matcho
      pourquoi n’avez vous pas les cou.lles de le dire ?

      si vous croyez que c’est facile de reconnaître qu’on est coccu depuis son mariage ?
      alors que tout les voisins (qui parfois s’avère être un crétin fini) le savent ! smiley smiley smiley smiley
      on a le même phénomène avec les électeurs socialistes cocus depuis 1983 ! smiley smiley smiley smiley

      ps : mon parallèle avec la politique n’est pas inapproprié le darwinisme évolutionniste = lyssenkisme capitaliste ! 


    • lsga lsga 17 juin 2014 15:13

      « Le fait que les grandes philosophies orientales, celles de la chrétienté ésotérique, de la Kabbale des juifs, du souffisme des musulmans, des mayas, des indiens d’amérique, voir des shamanes africains ou sud américains partagent les memes vues (les différences sont superficielles) devrait dejà vous mettre la puce à l’oreille »


       
      c’est absolument totalement et complètement FAUX
      énoncé typique des mystiques d’extrême droite. 

    • Neymare Neymare 17 juin 2014 15:28

       smiley
      Je savais pas que ça existait les mystiques d’extreme droite, c’est une nouvelle caste ou issu de votre imaginaire ?
      Si vous voulez parler des extremistes religieux ce ne sont en aucun cas des mystiques, car pour avoir ce genre d’expérience il faut pas etre accroché a des dogmes, et avoir l’esprit plutot ouvert et souple
      Par exemple, dans le mysticisme véritable il n’y a pas de notion de pêché, le sexe n’est pas mauvais, il n’y a pas de sectarisme, pas de racisme, il n’y a pas de bons adeptes et d’infidèles qui vont en enfer, chacun est libre, c’est d’ailleurs la notion fondamentale, la liberté
      Les différences sont superficielles entre les différents mysticismes (je ne parle pas de religions) : si on est 2 a visiter un pays chacun de nous reviendra avec une vue différente liée à nos personnalités différentes : certains s’interesseront à la culture du pays, d’autres aux plages et aux filles, bien que le pays soit le meme, l’expérience sera différente. Mais des points communs subsisteront, comme la langue, la couleur de peau des autochtones etc... c’est la meme chose pour l’expérience mystique


    • trevize trevize 17 juin 2014 16:14

      Religion, philosophie, mythe, ou science, tout ça est du même domaine : celui de la loi, de la règle, l’humain construit des systèmes qui organisent, qui donnent du sens.
      Je pense que vous confondez religion et spiritualité. Jamais je ne vous dirais que toutes les réponses sont dans la bible ou dans un autre bouquin. Je ne dis pas non plus que la science est une vaste supercherie ; il faudrait être fou ou aveugle pour affirmer ça.

      La science, c’est le savoir, c’est le sens étymologique du mot science (latin scientia) . La « science officielle » actuelle , ne détient pas toute la scientia de l’univers. Déjà, de larges pans de savoir, de pratiques et de connaissances humaines n’intéressent pas la science : religion, art...
      Et dans ces champs de savoir que la science laisse en jachère, il y a éventuellement quelques petites perles qui pourraient lui donner des directions où progresser. Tout ce qu’on appelle pseudo-science peut nous apporter quelque chose un jour ou l’autre. Il n’y aurait pas eu de chimie sans alchimie, et pas d’astronomie sans astrologie.

      Heureusement que des personnes comme Freud ou Jung n’ont pas eu l’étroitesse d’esprit qui domine à notre époque. Freud a bâti sa théorie sur un mythe grec. Jung a étudié des centaines de mythes et de croyances, de toutes sortes de régions du monde, et a montré les grands schémas qui les sous-tendent. En bon scientifique, il a fait une observation : les thèmes des mythes de différentes régions se recoupent, et sont appariés aux délires des psychotiques, et il a cherché des explications.

      L’idée, c’est que les mythes et les croyances sont des formes primaires d’expression, qui peuvent donc contenir, à l’état brut, des vérités très importantes. Jung expliquait par exemple la croyance en l’immortalité de l’âme, comme une forme archaïque, instinctive, de la loi de conservation de l’énergie. Lorsqu’il s’est brouillé avec Freud, c’était pour une cause simple : que dieu existe ou n’existe pas, que les phénomènes paranormaux soient de la supercherie, ou pas, des gens y croient. Pourquoi croient-ils à cela ? Pourquoi et comment les mêmes idées archaïques peuvent-elles être générés par différentes personnes ?

      Comment comprendre le fonctionnement de l’univers si nous ne nous comprenons pas nous-même ? Et comment comprendre l’humain si on refuse de prendre en compte tous les phénomènes qui le caractérisent ? En affirmant que les mystiques ont tort, la science nie une partie des faits, et donc d’une partie de la vérité.


    • lsga lsga 17 juin 2014 16:29

      Mystique d’extrême droite :

       
       
      L’idée que TOUTES les cultures mytisques disent la même chose est le socle de cette pensée réactionnaire. 
       
      Mystique d’extrême gauche ?
       
      Les courants mystiques, comme les courants philosophiques, sont extrêmement contradictoire les uns avec les autres et ne disent absolument pas la même chose. 

    • philippe913 17 juin 2014 16:32

      @Neymare
      Pourquoi ? Parce que les humains sont les mêmes partout et ressentent et font les mêmes expériences de choses sortant du commun comme les NDE ou les transes, car en fait, quand vous parlez de ces choses reproductibles mais non prouvables, vous parlez de ces états particuliers, essentiellement la transe.
      Comme l’humain est curieux, il a voulu trouver des explications. Et, effectivement, les différences d’explications sont, comme vous le dites, superficielles. Pour résumer, l’explication la plus simple est magique, pour résumer, tout vient d’entités supérieures impalpables, pendant que nous, pauvres humains, sommes tout en bas de l’échelle mystique qui les recense.
      Vous conviendrez que rien ne prouve cette assertion et qu’elle fait donc appel à ce qu’on appelle communément la Foi.

      Pour vous, tous ces peuples primitifs, qui ne comprenaient rien ou pas grand chose à l’univers physique qui les entouraient, auraient TOUS su discerner LA vérité ?

      N’est il pas plus simple de penser que si leurs conceptions se ressemblent, c’est parce que, tous humains, nous réfléchissons plus ou moins de la même manière, et que, cette explication « magique » étant la plus simple dans l’état de leurs connaissances, c’est donc celle ci qui a gagné un peu partout.
      Vous savez, on retrouve le dragon en amérique du sud, en europe et en asie. Ces différentes cultures parlant de la même bête (avec qques différences superficielles), peut on dès lors dire que les dragons sont une réalité scientifique ? Les dinosaures oui, les dragons, un consensus scientifique semble dire que non.

      Enfin, ça n’est pas parce que la science actuelle peine à expliquer ces états de transes (mais certains scientifiques y travaillent, je ne suis pas au courant de l’évolution des recherches en la matière) qu’elle n’y arrivera jamais et que donc l’explication est forcément mystique.


    • Neymare Neymare 17 juin 2014 16:49

      " cette explication « magique » étant la plus simple dans l’état de leurs connaissances, c’est donc celle ci qui a gagné un peu partout."
      Au contraire, ce qu’ils disent est l’explication la plus contre intuitive qui soit par rapport à l’expérience que nous vivons ici : par exemple, ils disent que tout est un, ce que d’ailleurs tend a montrer la physique concernant l’univers, ils disent que ce monde n’a d’existence que par les interrelations qui s’y trouvent, chose vers laquelle la science tend aussi, ils disent que c’est notre conscience qui projette ce monde, et celà des milliers d’années avant que la physique quantique émette l’hypothèse d’un role de la conscience
      Comment des gens simples, et pour la plupart assez ignorant auraient ils pu batir un tel système de pensé commun, un système de pensée qui apparait cohérent avec les plus récente découvertes scientifiques ?
      Le système de pensée le plus simple est celui de la bible : il y a un Dieu tout puissant, ressemblant à l’homme (colérique, jaloux etc..) qui fait la pluie et le beau temps avec nous qui ne serions que des microbes un peu là par hasard pour souffrir
      Enfin, un dernier truc : quand vous avez ce genre d’expérience (c’est le cas pour les NDE, ou pour les expériences de transe / méditation) ce que vous voyez vous semble plus vraie que la prétendue réalité, etcomment expliquer que les sujets de NDE rapportent des expériences tout a fait cohérentes entre elles, et qu’en plus ça change en bien leur vie (alors que les sujets d’hallucination n’en tirent aucun bénéfice) ?
      Je ne peux que vous conseiller l’expérience dans ce domaine, contrairement a ce que beaucoup pensent ces expériences ne sont pas inacessibles, il faut juste un peu de patience et de persévérance


    • philippe913 17 juin 2014 18:42

      simple ne veut pas dire simpliste ou stupide.
      Je dis juste qu’ils étaient ignorants des réalités physiques du monde. Je ne dis pas que ces préceptes philosophiques et religieux sont basiques, ils sont certes élaborés, construits sur des siècles, mais, que dans l’état de leurs connaissances, c’était le plus simple, et, comme vous le précisez, le plus cohérent.
      Quant aux NDE, se baser sur une seule chose qui reste effectivement (et pour cause) encore assez peu documentée et inexpliquée pour valider toute une théorie, c’est un peu limite.


    • xmen-classe4 xmen-classe4 17 juin 2014 20:05

      c’est au siècle dernier que les mathématiciens critiquaient les personnes qui parlaient des ensembles. ils voullaient tuer les mathématiques et c’est vrai que si les ensembles avais été plus éfficace que l’algèbre cela aurrais été la fin des emplois précédent. c’est une histoire d’Homme.

      il y a des maths qui sont celles des nobels et des entreprises modernes, ça n’a rien à voir avec ce que peut connaitre les scientifique, etc... et c’est pour cela qu’ils sont bons.

      il y a le salaires des profs de colleges qui doit etre élevés parce que c’est logique et intelligent et que si c’est juste à aprendre par coeur c’est le smic.


    • xmen-classe4 xmen-classe4 17 juin 2014 21:02

      et cela ne peut pas etre intelligent et logique et permettre aux litéraire ou commercant d’avoir le bac.


    • prolog 19 juin 2014 10:05

      @Neymare : Salut, le lien est « sérieux » pour vous ?
      Je sais pas à quoi je m’attendais mais ca me fait penser aux vidéos « gagnez 5 000 € depuis chez soi grace à ce truc tout simple ». Vous en avez tiré quelque chose personnellement pour le poster ? Bon, j’ai pas fini donc c’est une impression sur la première moitié.
      à plus


    • Politeia 17 juin 2014 10:40

      Monsieur Dugué, rassurez moi, il faut lire votre article au 2eme degré ?


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 10:58

        Non, au premier degré justement. C’est pour cette raison que je mets en garde ceux qui seraient tentés de sauter de la tour Eiffel

        Sinon, que la théorie de Darwin soit fausse, je ne suis pas le seul à le penser. Voir mon billet sur Thomas Nagel, professur reconnu et inséré dans le système qui publie aux presses d’Oxford

        Que l’espace et le temps absolu n’existent pas dans la théorie de Newton, excepté comme fictions mathématiques, c’est très connu J’aurais pu ajouter ceux qui nient l’existence des particules en physique des champs. L’espace en MQ quantique est lui aussi une fiction, en 3N dimensions pour décrire N particules

        Alors, la thèse de l’inexistence du champ de gravitation se tient parfaitement

        Un conseil, lisez d’autres articles et d’autres auteurs mais toujours au premier degré. Quand vous serez plus savant, vous pourrez vous essayer au second degré


      • Hermes Hermes 17 juin 2014 14:26

        Bonjour,

         il n’y a pas grand risque à dire que tous se sont trompés : la vision que chaque homme a de l’univers est limité par ses outils d’interprétation. Pour savoir ce qu’est l’univers il faudrait être l’univers smiley. Plus modestement si on essaie d’être vraiment soi-même, peut-être saurons nous qui nous sommes ?
         Maintenant chacun de ces scientifiques a essayé d’affiner à sa manière les outils d’interprétation que fournit la science. Et ils y ont grandement contribué.
         Concernant les théories mettant en euvre des champs, les champs ne sont que des outils mathématiques qui tentent de refléter un phénomène. Le champ de gravitation existe comme outil avec un bon degré de finesse quand à l’interprétation des phénomènes qu’il permet. Comme réalité le champ n’existe pas.
         Le scientifique reste en interrogation, tout comme le sage. D’ailleurs quand on avance dans la connaissance intime intérieure, on s’aperçoit qu’il y a une dualité lumière/gravité, ce que la théorie de la relativité générale avait commencé à effleurer. D’autres pistes ?
         Il y a certainement encore énormément à découvrir !

        Bonne curiosité à vous !


      • Hermes Hermes 19 juin 2014 11:33

        Merci Isga pour le lien BNF ! Passé les 176 premières pages de considérations politiques du contexte de l’époque, le livre d’ Eliphas Levi est très intéressant, et on sort complètement des clivages gauches/droites. Un court extrait sur la nécessité de la dualité : comment pourrions nous reconnaître la vérité si nous ne connaissions pas le doute ? A méditer...

        Attention, il y a un très sévère avertissement au début de cette page 176.

         smiley


      • Hermes Hermes 23 juin 2014 17:01

        Page 116, je corrige.


      • Francis, agnotologue JL 17 juin 2014 12:08

        Trop de choses dans cet article qui ratisse large et joue sur tous les tableaux : comme si l’auteur cherchait à avoir le plus de réactions possibles, mêmes si elles proviennent de personnes qu’il considère comme des crétins.

        Je ne relèverais que deux choses ; d’abord ça, je cite : ’’Mon opinion est que Darwin s’est trompé et tout les néodarwiniens avec. Attention. Je ne remets pas en cause l’Evolution. C’est la théorie qui me paraît fausse sur quelques points fondamentaux. Elle n’explique pas les ressorts profonds du Phénomène évolutif. ’’

        De fait, connaissant bien maintenant les préoccupations de Bernard Dugué, il me paraît clair que Le ressort profond auxquels il pense, c’est l’Intelligent design !

        Sauf erreur, à ce sujet Darwin avait clairement déclaré n’avoir pas eu besoin de l’hypothèse dieu. Autrement dit, ce que critique Bernard Dugué ce n’est pas la Théorie mais ce qu’il en a compris. Rien que de très banal en somme.

        Ensuite, ça : ’’ (si) l’espace et le temps absolu (ne sont que fictions) dans la théorie de Newton, ... Alors, la thèse de l’inexistence du champ de gravitation se tient parfaitement’

        Newton a fait l’hypothèse de l’espace et du temps, il en a déduit la notion de champs de gravitation. Qui trouve à y redire ? Les objets sont une chose, les représentations une autre. Si quelqu’un est en mesure d’élaborer une théorie qui explique notre expérience quotidienne sans faire appel à des notions d’espace et de temps, à la manière dont Darwin a élaboré sa théorie sans faire appel à la notion de dieu, alors il méritera une lecture attentive. 

        Darwin n’a pas eu besoin de dire que dieu n’existe pas : sa théorie n’a besoin ni de dieu ni de l’inexistence de dieu. Quelqu’un peut-il faire mieux ?

        nb. La croyance que rien n’existe en dehors d’un esprit humain limité est une forme d’ignorance que l’on nomme solipsisme.


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 12:16

          Vous êtes irrécupérable

          et du reste, l’intelligent design est un argument en faveur de l’Evolution et contraire au créationnisme. Si vous ne me croyez pas, lisez Nagel, enfin, essayez, vous deviendrez un peu moins crétin


        • Francis, agnotologue JL 17 juin 2014 12:27

          Ne me répondez pas : vous serez plus crédible.

          L’ID n’est qu’une forme de divinité pour agnostiques. Sauf erreur, la science est athée.


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 12:34

          Si je vous réponds.

          Puis-je utiliser votre réplique sur l’ID qui est une divinité ? C’est pour écrire un texte, j’ai l’intention de le présenter au ONDAR show !


        • Francis, agnotologue JL 17 juin 2014 12:50

          Ne regardez pas mon doigt : répondez plutôt sur le fond de mon commentaire.

          De la même façon que vous écrivez que la gravitation est une fiction, je dis que l’ID est une fiction. La différence est que les théories que vous critiquez n’en ont que faire.


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 13:03

          La gravitation n’est pas une fiction, c’est la description d’un phénomène astronomique calculé à partir des équations de Newton, puis maintenant d’Einstein

          C’est le champ de gravité qui est une fiction.


        • Francis, agnotologue JL 17 juin 2014 13:39

          Vous jouez sur les mots et sortez des nuances de votre chapeau et je vous sens sur vos gardes et prêt à ergoter sur la moindre virgule. Il est impossible d’avoir une discussion scientifique dans ces conditions là. La communication scientifique suppose une coopération à laquelle vous vous refusez systématiquement en traitant d’emblée vos contradicteurs de crétins.

          Je vous laisse à vos supporters.


        • lsga lsga 17 juin 2014 15:27

          allez, je vais vous filer un coup de main.

           
          L’Intelligent Design dit « certaines observations de l’univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause intelligente que par des processus non dirigés tels que la sélection naturelle »
           
          L’ID se situe donc en aval du travail scientifique. Une fois qu’un travail scientifique a été effectué, que les hypothèses ont été posées, l’ID se contente de rajouter « oui, mais, là, en plus, il y a intervention d’une cause intelligente »
           
          Bien entendu, c’est totalement a-scientifique. C’est une manière moderne de dire « oui ; mais là, il y a un mystère ! ». Oui... si vous voulez... 
           
          Par exemple, il se peut tout à fait qu’un jour, dans la théorie de l’évolution, on se rende compte qu’il y a bien un « calcul » qui a lieu à un moment donné du process. Tant que le lieu de ce calcul n’a pas été trouvé, l’ID sous entendra que c’est divin. Si on s’aperçoit que ce calcul a lieu au moment de la Méiose, alors l’ID s’empressera de rajouter : « oui, mais derrière ce processus de calcul durant la Méiose, il y a encore quelque chose d’intelligent ! »
           
          Bref, l’ID n’est pas une approche scientifique, mais une posture. C’est un énoncé métaphysique, qui peut éventuellement avoir sa place dans les hypothèses du paradigme scientifique. Se dire qu’il y a toujours un calcul supplémentaire derrière, c’est une forme de reductio ab calculum, qui d’ailleurs n’apporte aucune innovation par rapport à la volonté des scientifiques de toujours vouloir aller chercher et expliquer plus en profondeur.
           
          Pour rappel, la science se construit en cherchant toujours à expliquer les mystères. C’est en cela que le religieux a perdu face à la science, on ne se contente plus de dire « il y a une intelligence (un mystère) là derrière » , on essaye de comprendre comment s’organisent les choses.
           

        • Francis, agnotologue JL 17 juin 2014 15:45

          Merci Isga,

          mais sans vouloir me vanter, j’avais la nette impression que je m’en sortais très bien tout seul.

           smiley


        • lsga lsga 17 juin 2014 15:48

          oui désolé, pour être un bon troll, il faut être arrogant et prétentieux. 


        • Francis, agnotologue JL 17 juin 2014 19:14

          Arrogant et prétentieux ? Vous parlez de l’auteur ?
          Troll ? Vous parlez de vous-même ?


        • alinea alinea 17 juin 2014 12:08

          C’est vous qui avez fait retirer votre excellent article sur les cons, ou bien vous vengez-vous en nous faisant un article vide ? enfin vide, un peu comme un appel publicitaire, ou bien une posture de séduction ! enfin, pour le lecteur, peanuts !


          • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 12:13

            Si mon article sur les cons est excellent comme vous dites, je ne comprends pas qu’il soit encore bloqué en modération. Quant au présent article, il n’est pas si vide, du moins pas autant qu’une coquille d’huître vidée de son contenu


          • alinea alinea 17 juin 2014 13:36

            Je ne suis pas sûre de prendre bien votre réponse, mais l’arrogance, je connais ! et ne m’en offusque plus !!


          • Gasty Gasty 18 juin 2014 08:18

            Je dois etre limité, je n"ai pas compris. Il n’y a pas de gravitation...Soit ! Et nous apprenons que la statue d’Einstein va se faire déboulonner pour ensuite s’effondrer par réalité métaphysique... du moins je crois !

            Ou est l’indice de réflexion ? Ce n’est pas seulement R et T.


          • trevize trevize 17 juin 2014 12:20

            Bonjour, article plus qu’alléchant, mais comme d’autres je me sens un peu blousé, comme dans ces émissions télé où il faut attendre le dernier tunnel de pub pour mater un peu de fesse... :D

            Blague à part, pour Darwin, vous dites qu’il s’est planté, mais que l’évolution est à garder ; rien de nouveau sous le soleil, il n’avait pas toutes les infos, et sa théorie a beaucoup... évolué depuis. La théorie de l’évolution de maintenant est bien différente de celle de Darwin.

            Par exemple, le bel arbre des espèces, avec ses branches à sens unique, n’existe pas. Il ne s’agit pas d’un arbre, mais d’un graphe, un réseau, les branches peuvent communiquer entre elles. On croyait au début que c’était assez rare, mais on a de plus en plus de preuves que ça ne l’est pas.

            Par exemple, on sait depuis longtemps que les bactéries s’échangent des gènes.
            On sait aussi maintenant que nous avons une certain portion d’ADN héritée directement de Néandertal .

            Les arbres aussi mettent à jour leur (code source) heu pardon leur ADN régulièrement, en s’en échangeant des petits brins.

            Voilà voilà, j’espère que je n’ai pas cassé le suspense et que vous avez plus que ça à nous fournir !


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 12:32

              rassurez-vous, le suspense n’est pas cassé. Les échanges horizontaux de matériel génétique sont courants. Il y a les virus pour s’en charger. Et puis l’ADN est indocile, il mute, contrairement à un militant politique qui conserve les mêmes idées jusqu’à sa mort. RDV à la fin de l’année 2014. Mon livre sur le vivant devrait paraître.

              Pour l’instant, j’essaie de sortir du champ théorique de la gravitation quantique. Six mois que je bosse là-dessus pour découvrir si la partie est gagnée des choses que les physiciens cherchent depuis un siècle. Après, je verrais quelles applications sont possibles, vers le Vivant et l’Evolution, ou alors la question de l’Etre chez Heidegger. Il se peut bien que l’Etre ne soit pas celui qu’on croit qu’il est et que l’Etre n’existe pas. Alors, il reste un Etre qui n’est pas l’Etre mais qui est libre, il est libre Marx, comme dit la chanson


            • claude-michel claude-michel 17 juin 2014 12:36

              Mangez des huitres du bassin avec un bordeaux blanc.. ?
              Essayez donc de manger des Gillardeau (la Rolls des huitres)....avec un blanc sec de préférence.. !


              • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 14:22

                La Gillardeau, vous faites erreur, ce n’est pas une Rolls mais une Lamborghini


              • lsga lsga 17 juin 2014 14:03

                « En vérité, l’étrangeté de la situation épistémologique provient autant du contenu des résultats que d’une conjoncture sociale dans laquelle l’intéressé se trouve plongé.  »

                 
                C’est quoi le sens de cette phrase ? C’est quoi une « situation épistémologique » ? 

                • lsga lsga 17 juin 2014 14:06

                  « Ainsi vacillent les théories qui font place à d’autres, grâce notamment aux générations nouvelles qui adhèrent au changement alors que les anciens finissent par laisser la place, conformément à la fable habilement racontée par Thomas Kuhn dans la structure des révolutions scientifiques »

                   
                  Relisez Kuhn, vous n’avez visiblement RIEN compris aux concepts de résistance à la nouveauté, apparition des anomalies, phase normale de la science, etc. 
                   
                  Kuhn ne résume absolument pas les révolutions scientifiques à une guerre entre générations (ça, c’est plutôt Poincaré )

                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 juin 2014 14:20

                    Je n’ai pas résumé la thèse de Kuhn. C’était une allusion laconique à l’inertie des science, mais qui est nécessaire pour fixer un contenu et transmettre les savoirs. Il n’y a pas de guerre. Les anciens s’en vont tout simplement.

                    Et comme je m’en suis expliqué, ce billet n’apporte pas de contenu scientifique. Il fait état d’un sentiment d’étrangeté face à un point d’arrivée dans une étude qui sera publiée plus tard.


                  • lsga lsga 17 juin 2014 14:13

                    Alors :

                     
                    « Venons-en maintenant aux choses sérieuses. Mon opinion est que Darwin s’est trompé et tout les néodarwiniens avec.  »
                     
                    On s’attendait à avoir une explication ensuite, par exemple sur l’épigénétique et le retour à une certaine forme de lamarckisme...
                     
                    Mais non : tous les paragraphes suivant sont des digressions sur la physique, puis vous sautez directement à la conclusion...
                     
                    Bref, vous êtes passé complètement à côté du sujet.
                     
                    (PS : l’inteligent design n’est pas une alternative à la théorie de l’évolution, « il y a une volonté derrière ce qui se passe » est un énoncé invérifiable expérimentalement. Il s’agit donc d’une théorie métaphysique, qui peut certes être défendue rationnellement, mais pas d’une théorie scientifique. )

                    • Electric Electric 17 juin 2014 16:57

                      Bonjour Mr Dugué. Einstein avait tord. Oui, c’est confirmé par la bonne vieille physique et cette intervention magistrale du Dr Ed Dowdye lors du dernier congrès d’Albuquerque réunissant les théoriciens interdisciplinaires de l’univers électrique :

                      https://www.thunderbolts.info/wp/2014/06/06/dr-ed-dowdye-solar-gravitation-and-solar-plasma-wave-propagation-on-interaction-eu2014/

                      Connerie du départ : l’espace n’est pas neutre électriquement. Tous les objets stellaires de la galaxie aux planètes sont chargés électriquement. La force électrique 10 puissance 39 fois plus forte que la gravité drive l’univers. En quelque sorte, l’univers est une gigantesque z-machine stellaire, interconnectée.

                      La lignée des théoriciens de l’univers électrique : Faraday, Maxwell, Lorentz, N Tesla, K Birkeland, I Langmuir, Marklund, H Alfven, CE Bruce, R Sansbury, Jurgens, H Arp, A Perratt, et maintenant W Thornhill, Donald Scott.

                      Il n’y a pas d’univers mathématique, seulement un univers physique observable sous toutes ses coutures dans toutes ses longueurs d’ondes. Il n’y a pas d’objets ésotérico-mathématiques comme les trous noirs, la matière noire, l’énergie noire, de tissu de l’espace temps, d’ondes gravitationnelles.

                      L’univers est composé à 99,99% de plasma, très bon conducteur électrique. Les galaxies se comportent comme des moteurs électriques homopolaires, les flux de particules chargées sont pincées au cœur des plasmoïdes qui siègent au cœur de toutes les galaxies où les ions, les électrons, les poussières se transforment en atomes selon le principe de la convection de Marklund. Le soleil est alimenté à la manière d’un transistor. L’univers est anti-entropique. Le soleil n’est pas une machine thermonucléaire, mais le point focal d’une décharge permanente d’électricité.

                      Ce sont les forces de Lorentz qui donnent aux galaxies barrées leur forme. Les courants inverses dans les bras les maintiennent dans leur position. Le z-pinch effect provoque en retour des bouffées de Rayons X, de rayons gamma fusant perpendiculairement au plan galactique. C’est pourquoi les pseudos trous noirs éjectent des rayonnements aussi importants. Un quasar est un plasmoïde éjecté de sa galaxie mère, au Redshift élevé, qui en s’éloignant deviendra à son tour une galaxie. La nébuleuse du Crabe est un canon à plasma.

                      Toute la physique permettant de comprendre l’univers observable est disponible depuis la fin du XIXème siècle. Les sondes et autres télescopes ne font que le confirmer.

                      Le volcanisme de IO est un pont électrique entre Jupiter et son satellite, idem pour les geysers d’Encelade. Mars a été scarifiée par des éclairs géants, à l’image du canyon du Colorado sur Terre, ou de Ayers Rock en Australie, ou du massif des Bauges en France.

                      C’est également confirmé dans toutes les mythologies humaines, en passant par les Dieux planètes bagarreurs, les dragons, les Quezacoatl, l’art pariétal au bestiaire extraordinaire que les allumés prennent pour des ET alors qu’il ne s’agit que de décharges de plasma, ou de planètes échangeant sous forme d’éclairs géants leur charge électrique. Il y a 5000 ans, le ciel était beaucoup plus actif, les planètes pas encore toutes à leur place. Saturne était peut-être une naine brune sous laquelle nous nous tenions avec Mars et Vénus. Il n’est pas impossible que nous ayons changé de « soleil » en cours de route.

                      G Lakhosky a montré que les cellules se comportant comme des dipôles électriques, on pouvait lutter contre les maladies en « ré harmonisant » le champ électrique du patient :

                      http://www.histoireebook.com/index.php?category/L/Lakhovsky-Georges

                      Même si ces travaux sont un peu datés, les intuitions sont géniales, les résultats chez D’Arsonval à la Salpêtrière extraordinaires dans la lutte contre le cancer et les leucémies. 

                      Le vivant, les planètes, les étoiles, les galaxies sont des phénomènes électro-magnétiques.

                      La voilà la grande théorie unifiée qui est sous notre nez depuis Maxwell et Lorentz, confirmée par les sondes et satellites.

                      Le comportement du plasma dans l’espace est reproductible à petite échelle dans les labos. Il faut s’y intéresser, comprendre les phénomènes de séparation de charges, de champs électriques et magnétiques induits, qui selon leur configuration donnent lieu à l’expression de formes bizarres, d’objets curieux, et surtout intégrer un nouvel objet stellaire de première importance : la double couche qui isole un plasma local du plasma inter-stellaire par exemple.

                      Pourquoi croyez vous qu’il n’y a pas de soleils isolés dans l’univers ? Car ils se forment tous le long des courants de Birkeland qui relient les galaxies entre elles. Loin de son courant électrique, une étoile s’éteint et devient une planète errante.

                      Cette vision électrique de l’univers explique : les galaxies, les nébuleuses, les quasars, les étoiles à neutrons, les comètes électriques, les étoiles et leur fonctionnement, les planètes et leur course, leur magnétisme ou pas, la géologie, le climat, le vivant, le volcanisme, et même les phénomènes qualifiés de paranormaux.

                      http://www.techno-science.net/forum/viewtopic.php?t=5706

                      https://www.thunderbolts.info/wp/

                      En faisant une recherche sur tous les chercheurs cités en référence, vous retrouverez tous leurs travaux, dont les fondamentaux d’Hannes Alfven prix Nobel de physique en 1970 pour ses travaux sur les plasmas. Sans parler de Halton Arp, astronome galiléenisé, viré pour avoir montré la proximité géographique de galaxies et de quasars aux redshifts très différents, ce qui a tué en 1982 le mythe de l’univers en expansion.

                      Quittez les maths, l’univers est physique, et compréhensible avec toutes les techniques dont nous disposons aujourd’hui.

                      Exemple, on peut reproduire en labo : Valley Marineris, Olympus Mons, les cratères de Mars, les scarifications (figures de Lichtenberg), les « tunnels de lave », les fameuses « blueberrys », les dust devils, .....

                      Mars a été électro terrassée par le passage d’une planète ou comète chargée inversement. Cela explique les cailloux qui parsèment le sol, ainsi que le caractère ferreux et très conducteur de la planète. Vénus ne tourne pas sur elle même car elle n’a pas le champ magnétique adéquat.

                      Quand les conditions électro-magnétiques d’une planète comme la terre change, les conditions du vivant aussi et de nouvelles espèces apparaissent.

                      La gravité, cette force minuscule, est une variable environnementale liée aux conditions pré-citées.

                      What else ?


                      • trevize trevize 17 juin 2014 17:23

                        « Quittez les maths, l’univers est physique, et compréhensible avec toutes les techniques dont nous disposons aujourd’hui. »
                        Je ne comprends pas comment on peut faire de la physique sans mathématiques.


                      • bébert 17 juin 2014 17:51

                        On voudrait me faire croire que l’on descend d,une poignée de singe alors qu’avec plus de 7 milliard d’humains aujourd’hui l’évolution s’est brusquement arrêté.


                        • vachefolle vachefolle 17 juin 2014 18:13

                          Venons-en maintenant aux choses sérieuses.
                          Ben voila tout le reste avant cette phrase, vous pouvez l’enlever pour eviter l’indigestion.


                          • Electric Electric 17 juin 2014 18:48

                            @trevize

                            Les maths ne doivent être qu’une béquille, pas l’alpha et l’oméga.

                            Les modèles mathématiques ne sont pas l’univers. Ils sont une représentation humaine transposée.

                            La physique c’est les labos, l’observation, les expériences reproductibles et infaillibles, ensuite la théorisation définitive.

                            Depuis 100, a été construit un modèle mathématique par des types qui n’ont jamais vu une étoile de leur vie. C’est devenu un dogme qui a tué la cosmologie.

                            Quand une nouvelle sonde retourne des résultats toujours incompatibles avec le modèle :

                            Soit on ignore, et on met sous le tapis pour plus tard.

                            Soit on pond quelques équations de plus, on mouline tout ça en 3D avec de beaux outils informatiques et on sert au quidam qui n’y comprend toujours rien, normal, c’est des maths, très trop con coco !

                            S Hawking, la Pape des trous noirs, la grande vedette de l’Académie Pontificale des Sciences au Vatican (depuis 1603, les jésuites maîtrisent la cosmologie) vient d’inventer le concept de « trou gris » pour expliquer le comportement de certains trous noirs. Et ta sœur ?

                            La NASA et les agences sont au courant pour le caractère électrique de l’univers, ces agences ont soutenu le travail du Dr Antony Perratt, raison pour laquelle toutes les sondes envoyées depuis 20 ans vont mesurer ces phénomènes électro-magnétiques partout. W Thornill a prédit avec succès toutes les phases de contact entre l’impacteur et la comète Temple I, du flash initial à la modification des électrojets. Cette théorie est prédictive. La cosmologie actuelle en aucun cas. Ses théoriciens se remettent à l’ouvrage chaque fois qu’une sonde retourne des résultats. Pas une seule fois ils n’ont été capables de prédire ce que la sonde allait renvoyer. NADA !

                            Le fond diffus cosmologique du WMAP n’est probablement que la photo instantanée de l’activité électrique du plasma inter-stellaire, pas la photo du visage de Dieu à 13 milliards d’AL, telle que décrite par les inénarrables Bogdanov brothers. (on remarque qu’on parle encore de Dieu, on est bien dans le concept religieux, pas dans la science).

                            Dis tonton, comment ils se sont formés les anneaux de Saturne avec la gravité ?

                            Bouges pas, je vais faire tourner les bécanes, rajouter quelques équations, et te faire une belle simulation 3D de leur formation gravitationnelle coco !

                            Pourquoi c’est planqué ? L’exposition du caractère électrique de l’univers rendrait la dite énergie électrique gratuite. Il y a deux electrojets qui ceinturent la terre. Il ne faudrait pas de grands efforts pour capter cette énergie gratuite et inépuisable.

                            Les théoriciens de l’univers électrique se sont réunis au sein du Natural Philosophy Alliance, 800 chercheurs, 2300 publications au compteur, pas un mot dans les médias :

                            http://www.worldnpa.org/site/

                            Ils travaillent dans l’interdisciplinarité, seule façon de réunir toutes les facettes possibles pour faire émerger une théorie unifiée, comme ici aussi :

                            http://www.sis-group.org.uk/


                            • trevize trevize 17 juin 2014 20:54

                              Les maths ne doivent être qu’une béquille, pas l’alpha et l’oméga.

                              Les modèles mathématiques ne sont pas l’univers. Ils sont une représentation humaine transposée.

                              La physique c’est les labos, l’observation, les expériences reproductibles et infaillibles, ensuite la théorisation définitive.

                              C’est un peu paradoxal ce que vous dites... Et en même temps très caractéristique du dilemme dans lequel la science est encore plongée.

                              Parce qu’en fait, quand on y réfléchit bien, le seul monde réel dont nous sommes capables de parler, le seul sur lequel on peut théoriser, ce sont ces fameux modèles mathématiques. Une théorie scientifique, c’est un ensemble de mots ordonnés, soit un objet mathématique.

                              Il n’y a pas d’expériences infaillibles. Si c’est infaillible, c’est non réfutable, si c’est non-réfutable, ce n’est pas scientifique. 

                              Il n’y a pas de théorisation définitive. Tout ce qu’on a, ce sont des modèles qu’on améliore. S’installe avec eux une dialectique au cours du temps : nous appliquons la théorie au monde réel, puis la complétons, la rectifions en fonction des nouvelles observations et découvertes.

                              En fait nos sens ne sont pas infaillibles (sens directs naturels, ou sens synthétiques, tout nos instruments d’observation), tout comme notre raison. On croit toujours que telle découverte, quand elle sera faite, sera la solution à tous nos problèmes. Mais la recherche c’est jamais fini ! c’est le fameux paradoxe d’Achille et de la tortue.

                              On peut avoir confiance en nos théories, en nos modèles, mais une confiance relative, toujours garder à l’esprit que ce ne sont que des théories. La répétition des expériences ne sont pas suffisantes pour accorder à une théorie le statut de « Vérité Définitive ». Une théorie définitive serait une théorie dynamique, qui contiendrait en son sein le germe de son évolution face aux découvertes futures, plutôt que de se défendre médiocrement derrière des « expériences répétées infaillibles » pour défendre son dogme. En particulier, puisque nous ne produisons que des théories, le fait qu’une nouvelle théorie en contredise une plus établie, ne devrait en aucun cas être suffisant pour discréditer la nouvelle. Seule l’expérience peut la valider ou l’infirmer.

                              Pour cette théorie d’univers électrique, je me dis pourquoi pas après tout, de toutes façon, on sait depuis einstein qu’énergie et matière sont de même nature. Et ça ne remettrait pas fondamentalement en cause les connaissances que nous avons à ce jour ; je veux dire, les centrales nucléaires fonctionnent, que l’univers soit électrique ou pas. 

                              Et oui, je suis bien d’accord avec vous il y a pas mal de bricolage théorique pas fondé sur grand chose en physique ces derniers temps.

                              Mais après tout, la réalité c’est flou, différentes théories peuvent coexister en parallèle, du moment qu’on accepte que de toutes façons elles ne sont qu’une construction humaine, proche de la réalité mais ne s’y confondant jamais.

                              Pour l’interdisciplinarité, je suis là aussi on ne peut plus d’accord, c’est une pratique qui devrait plus se répandre. On a découpé le savoir en tous petits bouts, distingué tout ce qu’il y avait à distinguer, il serait temps de rassembler à présent.


                            • Jean Keim Jean Keim 17 juin 2014 19:24

                              Un champ c’est quoi ? 

                              C’est une zone de l’espace - le petit espace de la vie de tous les jours ou le grand espace cosmique - dans lequel il se passe qq. chose de particulier, des vaches broutent, des voitures circulent dans une même direction, des vents tourbillonnent ou encore des entités stellaires tournent ensemble autour d’un centre, un nuage d’hydrogène s’agglutine avant de s’allumer ; il ne faut pas oublier le champ mental qui pense et qui un jour invente un concept mathématique. 

                              • xmen-classe4 xmen-classe4 17 juin 2014 21:27

                                "Dans un ascenseur qui décélère rapidement avant d’arriver à l’étage, on a l’impression que le champ de gravitation diminue et pourtant, ce champ n’existe pas !« 
                                j’aimerais bien l’équation d’un mouvement qui ralenti, il y a une décélération provoqué par la gravité.

                                 »le champ de gravitation est faux" mais l’onde de gravitation a été prouvé et mesuré.

                                il y a un nouveaux truc ou tout ce qui ne pas contenir 5 dimensions avec moins de 3 thermes est faux


                                • coinfinger 18 juin 2014 00:00

                                  Il y a une petite difference entre Galilée et nos chercheurs actuels , Galilée a risqué sa peau , méme vieux c’est méritoire , là où chercheurs modernes risquent au plus un défaut de carriére .
                                  Méme chose pour le paralléle Darwin , Ptolémee . Les épicycles c’est tout ce que vous savez des Ptolémées. Je ne vous offrirais pas le Gewurtz , ni les huitres . Quand à Newton et Einstein c’est pas non plus à mettre sur le méme plan que nos chercheurs , sauf quelques uns , trés rares .


                                  • rhea 1481971 18 juin 2014 08:33

                                    Il y a imprécision sur la rationalité scientifique comme dans la vie, exemple pour usiner une pièce en mécanique on indique une tolérance d’usinage on sait que la probabilité que la pièce soit usiner à la cote nominale est pratiquement inexistante et impossible.


                                    • Marc-Antoine JEULLIAU Marc-Antoine JEULLIAU 19 juin 2014 12:52

                                      Voilà bien l’article qui ne manque pas de laisser voir qui vous êtes pour avoir répondu ce qui suit à mon intervention suite à votre article du mardi 29 octobre 2013 sur la matière et l’antimatière. 

                                      -----------------------------------------------------------------

                                      · «  Par Bernard Dugué (---.---.77.205) 29 octobre 2013 21:33

                                       J’ai vaguement lu vos textes mais j’avoue ne pas avoir trouvé matière à comprendre plus intelligemment le monde matériel que dans les théories contemporaines de la méca Q et la cosmologie. Je ne crois pas aux explications simples mais je vous encourage à poursuivre dans votre voie car cela semble donner un sens à votre chemin sur terre.

                                      bon voyage »

                                      ----------------------------------------------------------------


                                      Présentement j’acquiesce au contenu de ces lignes en votre article ci-dessus :« En d’autres moments, je doute de l’intérêt de publier ces recherches. Et quelques fois je me mets à détester la France, ses élites et ses imbéciles qui rodent autour du Net en quête d’un mauvais coup car Loubard et Pécuchet sont de sortie. Les illuminés de la science doivent se mettre à l’ombre pour ne pas se faire canarder par ces abrutis. » vu qu’un loubard a réussi à s’introduire sur mon ordi où sur mon blog pour le fermer à 3 reprises ...

                                      Et bon voyage aussi, en « l’amer hic » si ça vous chante. 

                                      • raymond 20 juin 2014 08:55

                                        Il existe un bon moyen pour progresser en science hors de la science officielle c’est de lire la partie scientifique des lettres ummites  comme l’a fait jp Petit. cela lui a permis de faire des publications sur la mhd et la theorie des univers jumeaux !

                                        http://www.arcturius.org/chroniques/?p=16819

                                        Bon je pense que je vais en faire rire quelques uns.

                                        http://www.ummo-sciences.org/


                                        • CommunArt CommunArt 26 juin 2014 12:43

                                          @Bernard Dugué, cher Bernard, en bon cartésien, vous n’omettez pas de faire vôtre la première partie de la célèbre maxime « Je doute donc je pense », la suite on la connaît…

                                          En bon cartésien toujours, vous semblez découvrir avec émerveillement ( ce qui pour Einstein est la qualité essentielle ) la frontière ténue séparant la physique de la métaphysique, je dois avouer que cela vous rend fort sympathique !

                                          Si l’on peut mettre en doute l’expérience de Fizeau, eu égard au matériel quasi-préhistorique utilisé pour mesurer une vitesse aussi astronomique ( hum ) que celle de la lumière, les mesures plus récentes n’ont fait que resserrer les premières estimations, aussi il apparaît que l’erreur supposée d’Einstein ne vienne pas de là. D’ailleurs le raisonnement qui conduit à la relativité restreinte fonctionne avec n’importe quelle valeur pour cette vitesse, tant qu’elle n’est pas infinie…

                                          En revanche vous posez le doigt sur un problème qui mène naturellement à la philosophie plus qu’à la physique en dénonçant (à raison) la limite intrinsèque à toute observation. La gravité de Newton fonctionne jusqu’à un certain point, la relativité d’Einstein est plus précise, jusqu’à un certain point elle aussi, et ce point limite de l’observation ressemble au mur de Planck comme deux gouttes d’eau smiley

                                          Un angle d’exactement 90° n’a aucune existence, pour peu que l’on affine suffisamment l’instrument qui l’observe, pas plus que deux droites parallèles d’ailleurs, je ne vous apprends rien. C’est pourtant sur ces postulats que nos petites têtes blondes s’échinent dés l’école primaire. Qu’on ne s’étonne pas après de fabriquer des savants limités.
                                          J’aimerais croire que la physique probabiliste représente un progrès vers cet absolu inaccessible mais je crains qu’elle ne soit qu’un nouvel aveu d’impuissance, et à ce titre, une discipline plutôt éclairée.
                                          Les constantes physiques, comme les mathématiques, sont-elles inhérentes à l’Univers, ou bien ne sont-elles, comme la beauté, que le reflet de l’oeil qui les regarde ?

                                          M’est avis que nous ne sommes pas les premiers à nous interroger smiley

                                          Bien à vous

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