Newton, Darwin et Einstein se sont trompés sur les choses de la Nature
Ce court billet au titre provocateur n’a pas pour vocation d’instruire le public ni d’expliquer les rouages d’une connaissance en plein bouleversement. Ce n’est juste qu’une sorte de confession émise par un scrutateur des sciences dont les conclusions divergent de celles émises par la science officielle. En vérité, l’étrangeté de la situation épistémologique provient autant du contenu des résultats que d’une conjoncture sociale dans laquelle l’intéressé se trouve plongé. Ce qui n’est pas d’un confort absolu car remettre en cause les grandes théories et deux des piliers majeurs de la science est de nature à susciter une hostilité d’autant plus marquée et virulente que l’époque actuelle n’est pas tournée vers la nouveauté mais plutôt marquée par un certain conservatisme et le souci d’une pensée conforme pour éviter tout risque car le principe de précaution est étendu jusque dans le domaine de la pensée. Il faut suivre la conformité et ne pas introduire de grain de sable dans la machine à étudier la Nature.
Les pionniers de la recherche au 21ème siècle sont un peu dans la même situation que Galilée au 17ème siècle. Sauf qu’il y a quatre siècles, la science moderne, mécanique, réductionniste et objective naissait avec un clergé peu disposé à lâcher ses dogmes et autres certitudes. La situation d’un scientifique placé sur la voie de l’universel est à l’image d’un prêtre qui se mettrait à douter des Ecritures, de leur interprétation, des dogmes établis, de l’existence de Dieu, et le ferait savoir au sein de son Eglise. Oui mais, me direz-vous, la science n’est pas une Eglise et se revendique même d’une rationalité critique et d’un doute méthodologique mis en pratique par l’expérimentation. Ainsi vacillent les théories qui font place à d’autres, grâce notamment aux générations nouvelles qui adhèrent au changement alors que les anciens finissent par laisser la place, conformément à la fable habilement racontée par Thomas Kuhn dans la structure des révolutions scientifiques. Il y a tout de même des exceptions car les anciens ne sont pas toujours réfractaires aux nouveautés, preuve en étant donnée par le physicien danois Bohr qui força l’interprétation quantique en aggravant le schisme avec la physique classique alors qu’il avait la dépassé la cinquantaine. Quoique, 50 ans, c’est jeune à notre époque. Gageons que les quinquagénaires et sexagénaires ayant baigné dans les vapeurs de moquette et les effluves du Floyd sauront être bien plus ouverts que notre jeunesse française timorée, coincée, déjà vieillie sans avoir vécu et qui suit docilement les directives des patrons pour s’insérer dans la machine productive. (Aux Etats-Unis c’est différent comme culture. L’étudiant est habitué à poser des questions, bousculant les professeurs. Certains prennent leur responsabilité très tôt, même après le doctorat, n’hésitant pas à parcourir des voies non conventionnelles et publier de leur propre chef, bien avant d’avoir la trentaine. En France, la plupart des chercheurs frisant la quarantaine sont encore sous la coupe des patrons, entre allégeance et servitude, avec la promesse d’une promotion).
Il reste tout de même des raisons d’espérer pour les travailleurs de l’avenir et les penseurs de l’universel. Internet a favorisé la circulation des idées. Le fonctionnement de la censure s’est radicalement modifié. Le filtrage ne se fait plus en amont mais en aval. Autrement dit, la censure n’est pas pratiquée par les éditeurs et autres directeurs de médias mais par le lecteur (qui parfois s’avère être un crétin fini). Je parle évidemment de l’Internet et non pas des médias de masse qui ont pas mal reculé ces dernières années, dans un contexte d’anxiété et de peur, pratiquant une certaine autocensure tout en diffusant une interprétation plutôt partisane des événements politiques, surtout à l’international. Mais peut-être que je m’égare. Les connaissances scientifiques ne devraient pas traverser le filtre de la censure, y compris au sein des médias timorés. N’empêche, le livre de Michael Behe sur l’intelligent design a mis plus de 10 ans pour arriver dans les librairies en traduction française. Ne voyez dans cette remarque aucun signe d’adhésion au contenu de cet ouvrage. Mon propos se veut simplement voltairien. Il est préférable que le lecteur puisse accéder directement à un texte pour s’en faire une opinion que de se référer à des on-dit et autres avis autorisés de gens qui en donnent une présentation orientée. C’est comme le Capital de Marx, tout le monde sait ce qu’il y a dedans, non pas en l’ayant lu mais en ayant entendu parler du livre par des gens dont on est pas certain qu’ils l’aient étudié. Finalement, c’est simple. Marx, c’est mon concierge qui me l’a expliqué et pour comprendre Darwin, je demande l’avis de Maurice au bistrot, entre le pastagua et le début de la partie de belote.
Venons-en maintenant aux choses sérieuses. Mon opinion est que Darwin s’est trompé et tout les néodarwiniens avec. Attention. Je ne remets pas en cause l’Evolution. C’est la théorie qui me paraît fausse sur quelques points fondamentaux. Elle n’explique pas les ressorts profonds du Phénomène évolutif. Autant dire que la statue de Darwin est prête à être déboulonnée, comme celle de Ptolémée et ses épicycles. J’ai d’ailleurs enlevé un boulon. On pourra lire prochainement quelques unes de mes investigations menées dans le contexte de la philosophie du Vivant. Je n’ai fait que tracer quelques pistes. La grande théorie de l’Evolution prendra 10 ou 20 ans de plus pour se dessiner. Il y a du travail.
Mais le plus inquiétant se passe dans le domaine de la cosmologie. Il n’y a pas encore le feu dans la maison mais quelques indices laissent penser que la description du cosmos par l’équation d’Einstein est fausse. Je précise que cela concerne la relativité générale et que cette situation n’a rien à voir avec cette rumeur médiatique selon lequel Einstein se serait trompé sur la vitesse de la lumière. En plus la dépêche était tronquée. Les physiciens n’avaient pas mesuré la vitesse de la lumière mais celle du neutrino. Et si mon bagage scientifique est exact, un neutrino n’est pas un photon ! Bref, ce qui est faux, c’est carrément la théorie d’Einstein sur le cosmos qu’on résume par la formule R = T . Du côté de R, il y a la géométrie spatiotemporelle et du côté de T il y a la matière. Les physiciens savent de quoi je parle. Pour le grand public, je précise que cette supposée erreur d’Einstein n’a aucun rapport avec la non séparabilité quantique que d’improbables olibrius utilisent pour moquer le grand Einstein qui se serait trompé.
La situation de la cosmologie est assez curieuse. Les uns parlent de multivers, inventent des univers parallèles, les autres décrivent l’état de l’univers avant même le big bang, sans qu’on soit certain du reste qu’il ait eu lieu. Mais personne n’a encore compris l’univers. Lorsque les physiciens franchiront le pas vers la physique universelle, alors on saura qu’il n’y a pas de champ de gravitation ! La théorie d’Einstein repose ainsi sur des bases fausses, bien qu’elle prédise par la magie de la consistance nomologique (et même holographique) des tas de phénomènes, permettant notamment au GPS de faire les bonnes corrections. Qu’est-ce qu’un champ ? C’est une représentation abstraite qui le plus souvent, décrit une réalité physique. Par exemple, la température à la surface d’une poêle est donné par un champ scalaire (T est un nombre). En physique, un champ exerce une influence. Le champ magnétique influence l’endroit où se pose la limaille de fer saupoudrée sur l’aimant. Un champ quantifié est un domaine où les éléments exercent mutuellement des influences. Ce sont des particules, appelées boson de jauge, qui sont responsables de cette influence, photons, bosons faibles, gluons.
La mécanique de Newton reposait sur une action à distance. Avec un fluide permettant de véhiculer l’influence gravitationnelle exercée entre les astres. Cette conception est fausse, comme l’est celle d’Einstein avec là aussi un champ de gravitation dont l’influence diffère sensiblement. Mais il n’y a pas de champ de gravitation. Tout au plus peut-on concevoir un fluide étendu qui permet notamment aux excitations électromagnétiques de se propager. C’est assez troublant que de parvenir à la conclusion que le champ de gravitation n’existe pas. Je me demande d’ailleurs comment les physiciens pourraient recevoir cette nouvelle. Sans doute quelques-uns, rompus aux réflexions ontologiques, le savent. Le champ d’Einstein n’est qu’une fiction mathématique mais il est très utile pour faire des calculs. S’il n’y a pas de champ de gravitation, comment expliquer alors l’univers ? Cette question donne le vertige. Je n’ose pas trop y penser ni même envisager ce que donnerait un ouvrage racontant comment la statue d’Einstein risque d’être déboulonnée. C’est incroyable. Une pierre lancée en l’air retombe et pourtant il n’y a pas de champ de gravitation. Dans un ascenseur qui décélère rapidement avant d’arriver à l’étage, on a l’impression que le champ de gravitation diminue et pourtant, ce champ n’existe pas ! Attention, cela ne veut pas dire que vous pouvez sauter depuis le troisième étage de la tour Eiffel. Je vous le déconseille formellement et absolument ! En cas d’accident, je me dégage de toute responsabilité.
Ces doctes élucubrations ne me font pas avancer dans cet univers qui m’est propre et dans lequel je me sens bien seul et même isolé. Je rêve de rencontrer un improbable mécène me permettant d’avoir quelques moyens d’avancer. En d’autres moments, je doute de l’intérêt de publier ces recherches. Et quelques fois je me mets à détester la France, ses élites et ses imbéciles qui rodent autour du Net en quête d’un mauvais coup car Loubard et Pécuchet sont de sortie. Les illuminés de la science doivent se mettre à l’ombre pour ne pas se faire canarder par ces abrutis. Il n’y a pas de champ de gravitation, par contre un abruti peut envoyer une tomate sur un savant et ne ratera pas sa cible en utilisant les lois de la mécanique avec une certaine adresse. Finalement, mieux vaut rire pour ne pas désespérer de ce monde stupide où les experts bien informés et formaté règnent.
En vérité, cette aventure a commencé un jour où j’ai observé un pot de géranium sur mon balcon. Ce pot de géranium entrera dans l’histoire, au même titre que la pomme de Newton ou l’ascenseur d’Einstein. Bien évidemment je ne vais pas tout vous expliquer maintenant et puis j’aimerais quand même vendre quelques livres de cet essai qui ne sera peut-être pas édité. Ce géranium vous rappellera sans doute quelques élucubrations sur un dipladénia qui s’enroule et qui m’avait mis la puce à l’oreille. Ou plutôt le puceron puisque ces bestioles ont décidé de bouffer mon dipladénia mais j’ai riposté avec du chimique. Mon expérience du géranium est en fait très différente de celle du dipladénia et tout aussi décisive sinon plus.
Le fin mot de cette histoire, c’est que Einstein a permis de produire des résultats remarquables en créant l’équation de la relativité qui suppose l’existence d’un champ de gravitation qui en réalité n’existe pas. C’est comme chez Newton. Sa théorie a fonctionné admirablement alors qu’elle repose sur un espace et un temps absolu qui en réalité n’existent pas. Si vous n’êtes pas trop limité, vous avez pigé ce qui se passe. La cosmologie entre dans une troisième phase. La physique quantique y est pour beaucoup. Et le génie des physiciens à venir saura pratiquer cette nouvelle aventure. Pour ma part, je reste assez réservé, perplexe et quelque peu effrayé par l’idée de déboulonner la statue d’Einstein. Il me manque des bases, pas tant scientifiques que solidaires. Comme je l’ai mentionné, je suis effroyablement seul dans cette aventure et privé de moyens.
Et après, qui déboulonner ? J’avoue qu’il y en a un auquel j’aimerais bien me confronter. C’est Heidegger. Je me sens prêt pour une opération qui du reste a déjà commencé, comme celle dans le domaine de l’évolution. Après tout ça, j’aurais bien mérité un peu de repos et une bonne douzaine d’huîtres avec un Gewurtz évidemment. Un Bordeaux blanc ne vaut rien face à une huître, même si elle vient du Bassin.
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