@Alois Frankenberger, ce que vous dites me sidère. Ça ressemble plus à de la justification qu’autre chose, genre « vite vite, éviter la responsabilité vite ». Nan parce que pour info une bonne gueulante c’est déjà pas mal quand on est témoin d’une agression de ce type. Un truc soft, facile a retenir, du style « Non mais oh tu fais quoi sale [censored] d’[censored] de [censored] » ça suffit a calmer les ardeurs de certains, pas besoin de lui briser trois rotules et deux nez (auquel cas c’est peut-être vous qui avez un problème).
Qui plus est, dans les théories de dynamiques des groupes (en socio-psycho), on voit un autre truc lié à l’effet témoin explicité par l’auteur. C’est que si UN bouge, d’autres bougent aussi. L’effet témoin minimise les responsabilités de chacun (« si personne bouge, pourquoi bouger »), le fait de se sentir anonyme (souvent caractéristique des situations de foule) est la condition qui favorise le plus la désindividuation,
mais ça fonctionne aussi à l’envers (« si il bouge, je peut/doit bouger »). Les effets de l’anonymat peuvent, le cas échéant, être positifs, notamment dans le cas où les individus sont placés dans une situation
favorisant les comportements pro sociaux tel que l’altruisme, l’aide à personne en danger, etc.