Une vision machiste comme souvent. Elle imagine que l’état d’une société dépend d’un des sexes.... Une des façon les plus perverses d’infantiliser les femmes.
« Il suffirait que les hommes soient conscients... »
Une étude Canadienne sur les abus sexuels chez les autochtones aujourd’hui et hier, montre bien que la question concerne tous le monde. Femmes comprises. http://www.fadg.ca/downloads/absexoffend.pdf
Se balader en minijupe, nombril apparent et seins a l’air est une forme de renoncement a des normes collectives de comportement permettant de gérer un peu les agressions sexuelles. Dans le langage du jour, on pourrait même dire que c’est une agression sexuelle......
Ne pas oser adresser la parole a une « bombe » qui exhibe tous les symptômes matériels classique, exhibition des signes sexuels secondaires, de la disponibilité sexuelle constitue sans doute plus un problème que d’avoir a faire un effort pour controler sa main. Parce que la seconde réaction constitue un réflexe naturel. La contrôler ou apprendre a la contrôler, est sans doute même plus facile que de rééduquer le timide coincé. Dans les deux cas, il y a un nombrilisme individualiste et une indifférence à l’autre. Celui qui touche sans demander, celui qui ne comprend pas que l’interlocuteur attend peut être quelque chose.
La solution « autochtone » est assez simple dans le principe. Difficile a expliquer dans des mots qui ne soient pas piégés. La sexualité est a la fois considérée comme naturelle et empreinte de « sacré », de « spirituel ». Elle est gérée comme tous ce qui peut provoquer de la violence mimétique. Avec des formes et des précautions.
Bref, pour reprendre les mots d’Alan Bloom, ce sont des « âmes désarmées » qui expliquent toutes les formes de violence dans le domaine public.
Ce n’est ni un problème d’homme, ni un problème de femmes, mais bien plus généralement un problème de société et d’humanité. Des questions relationnelles.
En mettant l’accent sur un prima de la liberté individuelle, on finit par en arriver a ce genre d’impasses. En imaginant qu’il y aurait d’un coté des gros macho et de l’autre des victimes, on passe complètement à côté de la réalité profonde du phénomène et des éventuelles solutions.