Perte de puissance des USA ? Ou désir de renégocier les contrats de pétrole (et de s’en emparer au détriment de leurs concurrents dans un contexte de diminution des réserves ? )
Voire ici, par exemple :
Le nœud du problème : des contrats fédéraux défavorables aux investisseurs
Desservie par une politique peu propice aux investissements, Bagdad
voit les compagnies étrangères se détourner progressivement de ses
contrats de service à risques : seulement 4 signatures pour une douzaine
de blocs proposés lors du dernier appel d’offres fédéral en mai 2012.
Basés sur des contrats jugés très contraignants9,
les projets dans le sud du pays voient même leur valeur s’effondrer en
raison d’un manque d’investissement dans les infrastructures aval qui
déterminent les capacités d’exportation du brut. En effet, lors des
quatre précédents appels d’offres, l’Etat irakien a été trop ambitieux.
Les contrats établis exigent des opérateurs qu’ils élèvent leur niveau
de production à 11,5 Mbbls/j d’ici 2017. D’ailleurs, la rémunération des
consortiums est conditionnée par l’atteinte de ces objectifs et les
opérateurs peuvent même être sujets à des pénalités financières. Or, les
capacités actuelles ne permettent pas de transporter beaucoup plus que 3
Mbbls/j. Aussi Bagdad a-t-elle récemment annoncé que ses objectifs
étaient revus à la baisse : 9 Mbbls/j d’ici 202010.
L’IEA, quant à elle, estime que la production ne pourra dépasser 6,1
Mbbls/j d’ici 2020 (dont environ 4 Mbbls à l’export) et 8,3 Mbbls/j en
2035.
Les contrats de partage de production kurdes ne sont pas une provocation mais une réponse économique soutenable pour le pays
L’Irak vit aujourd’hui une période charnière pour son avenir. Du 18
au 20 juin 2013 s’est tenu le forum Iraq Petroleum 2013, moment unique
pour débattre ouvertement du 5e appel d’offres qui sera lancé avant la
fin de l’année. Une chose est sûre : le succès des contrats pétroliers
kurdes combiné à l’impuissance de Bagdad à appliquer de réelles
sanctions valide la crédibilité économique des contrats de partage de
production d’Erbil. Dans un tel climat d’opposition entre Kurdes,
Sunnites et Chiites, toutes les tensions se cristallisent autour des
ressources pétrolières et gazières de l’Irak. Sans une révision des
contrats fédéraux et un rééquilibrage des investissements en faveur de
Bagdad, une dislocation du pays est à craindre. Avec ses contrats de
partage de production, le Kurdistan irakien semble avoir montré la voie
d’un développement économique durable basé sur la coopération et
l’intérêt mutuel. Bagdad dispose là d’un bel exemple à suivre pour
valoriser ses immenses réserves de pétrole.
J’ai tendance à croire un site spécialité dans l’énergie lorsqu’il vous explique, un an à l’avance, que faute de revoir ses contrats pétroliers, l’Irak est voué à une dislocation. Le reste est un écran de fumée.
22/06 11:41 - colere48
@ Is gaga Faut arrêter la fumette... :-p parce que là vous exprimez l’insignifiance la (...)
22/06 11:33 - colere48
Pas mieux, 100% d’accord ! Ce qui est effrayant c’est que les étasuniens sont de (...)
20/06 22:22 - coinfinger
Je m’épate de l’épatement des uns et des autres . Une chose est simple , si vous (...)
20/06 18:27 - aldous
Ce plus la fin de la Arabie saoudite, le ISIS taliban etc., ne sont pas idiot, ce la fin de la (...)
19/06 21:32 - lsga
tout à fait Yveducs, et l’objectif est de maintenir le chaos, pour empêcher l’Irak (...)
19/06 21:29 - yvesduc
Comme le Réseau Voltaire l’annonçait dès le 11 juin, les djihadistes, armés par (...)
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