@ Armelle
Votre problème psychologique, c’est que vous vivez avec l’idée qu’il y a une entité qui domine les individus. Vous vivez donc, vous, personnellement,avec l’idée d’être sujet et non acteur.
Ainsi :
« Rendez tout ce que vous avez acquis de ce méchant monde capitaliste, en commençant par votre voiture, et tout le reste. » A qui donc ?
Je déduis que tout ce que vous avez vous le devez aussi ...à qui donc ? Qui doit-on remercier ?
« Rendez donc... » Ainsi, ce que je possède par mon industrie (arrêtez votre fictionnement à mon sujet, personnellement je ne me suis pas même posé la question de savoir combien vous palpiez et comment, je ne jauge pas l’individu en louchant sur son poignet pour voir s’il a la rolex ou non), ce que j’ai, donc, n’est pas le fruit de mon travail, payé par un salaire (c’est cela le salaire : une rétribution), ce n’est qu’une concession. Ce n’est pas un acquis,une possession que j’ai obtenu à la sueur de mon front. Non, si je ne dis pas oui à tout, je devrais le rendre. Il me semble que c’est vous le communiste, vous avez littéralement incorporé la condition de prolétaire. La liasse que vous tenez à la main vous donne l’illusion de la liberté mais de fait vous êtes esclave et pensez comme l’esclave qui ne voit que le maître.
Il faut que vous interrogeiez sur ce point d’ailleurs : le maître étant une entité, ce n’est pas l’argent qu’il veut, il ne peut rien posséder de physique. Donc, que veut-il ? Que peut-il y avoir de plus précieux encore que ce qui passe pour richesse parmi les hommes ? Qu’est-ce que cette vraie richesse que personne ne connait mais que lui désire sans exclusive ?