Doctorix :
« sur la modification de la salinité des océans »
Jusqu’à plus ample informé, la corrosion purement chimique des continents par les eaux pluviales s’élève à quatre milliards deux cent millions de tonnes par an. Si le dioxyde de carbone descendu par les eaux de pluie double, le plus gros de la corrosion chimique doublera aussi, au moins les cations de bases fortes : Na, K, Ca, Sr, Cs. Pas grand effet sur les cations moins forts tels que Mg ou Li, et des effets négligeables sur Fe, Al, Si. Le silicium est du reste exporté sous forme monomère neutre Si(OH)4 dans les rivières. Au total sur les continents ils se formera davantage d’argiles 2|1, ayant une excellente rétention d’eau et une très bonne capacité d’échange de cations. Que les croyants carbocentristes veuillent bien nous expliquer en quoi cela serait défavorable à la nature qu’ils prétendent protéger. Merci d’avance.
De plus la plus grande disponibilité de la silice soluble va favoriser son assimilation par les plantes et arbres pour synthétiser leurs phytolites. Que les prétentieux ignorants osent donc demander aux menuisiers et ébénistes ce qu’ils pensent de la teneur en phytolites siliceuses du niangon ou de l’iroko, si ça use les outils ou pas. Sous nos climats, ce sont surtout les fougères et les prêles qui concentrent la silice. Les résineux tels que l’épicéa utilisent aussi de l’alumine dans leurs phytolites.
Enfin je rappelle aux outrecuidants militants du carbocentrisme dicté par le Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes, que à consommation d’eau égale, 98 % des espèces végétales doublent leur production d’hydrates de carbone, si la disponibilité en dioxyde de carbone atmosphérique double à partir de la teneur actuelle. Ce qui dès la première génération améliore nettement la richesse et la qualité des sols, via l’horizon A0 des litières, en poursuivant par les complexes argilo-humiques dûs notamment à la digestion des lombrics - et les améliorations se cumulent d’une génération à l’autre. Quand on a la prétention de poser au protecteur de la nature, il serait préférable d’accepter d’en apprendre les lois, au lieu de s’imaginer qu’il suffit de coller à la bonne secte pour miraculeusement bénéficier de la science infuse.
Les travaux universitaires existent, il suffit d’aller les chercher. Les connaissances empiriques des maraîchers en serre existent, et sont partagées par des chercheurs en agronomie. Ah wi, mais le GIEC (Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes) est contre, et les urgences de la guerre de religion demeurent prioritaires pour le Vrai croyant de la Vraie Foi carbocentriste...