« Vous connaissez Bougherra El Ouafi ? (…) Malinbaum, Kad Merad, etc... ? »
On ne
parle pas de personnalités, plus ou moins bien intégrées et non assimilées, et
qui doivent leur notoriété au fait qu’ils ont pu s’installer en France, mais de
millions de personnes qui sont à des années-lumières de la psychologie et du
mode de vie des Français.
« Et ces dizaines de milliers de
harkis ? Ces « Arabes-Berberes »
qui, pour être dignes de devenir français, ont trahi leur pays, leur peuple et
changé leur religion. »
Ils n’ont
pas trahi leur pays, ils considéraient que leur pays, c’était la France, mais
ils étaient très minoritaires, et s’ils ont trahi quelque chose, c’est leur
ethnie. Mainteant,s’ils sont vraiment traîtres à leur peuple, alors on peut en dire autant des
Français de souche qui poussent à l’accueil plus massif encore de populations
allogènes.
« En fait, même si un algérien se conforme
totalement aux conditions les plus draconiennes pour s’intégrer, pour une
minorité psychopathe, xénophobe et anti-islam, il restera un... bougnoule.. »
Ben ouais, s’il a une tête de bougnoule – je vous cite -, c’est-à-dire
une tête d’étranger, une tête de *EUX* par rapport aux têtes de *NOUS *
comme c’est le cas, par exemple, des descendants de Polonais, d’Italiens, d’Espagnols,
de Portugais...
C’est pareil pour l’Antillais perçu, à première vue, comme une
sorte d’Africain, ce qui n’était pas le cas à l’époque où Gaston Monnerville
était l’intérimaire désigné pour assumer la présidence de la République, en cas
de vacance. Cela a duré 10 ans sans que personne ne remarque qu’un métis était
président du Sénat. Et il avait même de chauds partisans à l’extrême-droite « Algérie
française » pour avoir accusé De Gaulle de forfaiture.
« Que
la crise économique s’amenuise ou disparaisse, et vous verrez que votre parti
chéri, le F.
Haine fondra comme un
glaçon au soleil.... »
Cela, c’est
ce que disent ceux qui ont besoin de se rassurer. Mais l’instinct de
conservation des peuples autochtones s’expriment aussi dans des pays prospères
comme la Norvège, la Finlande, la Suisse, le Danemark ou la Suède, et la
poussée migratoire allogène constante renforcera ce mouvement, parce que le
problème n’est pas économique il est numérique. La crise accélère la prise de
conscience de la menace pesant sur le territoire, mais rien de plus.
Vous
devriez aussi réfléchir au fait que ceux qui se résignent au « white
flight » ne sont pas des victimes de la crise, mais ceux qui ont les
moyens de déménager et, bien souvent, de payer un loyer plus élevé.