J’aurai dû dire plus
précisément : « la caméra ne montre pas et démontre
encore moins que »... Elle ne montre que ce qu’elle montre :
un fait et non son explication. Aucun humain n’est à ce jour à même
de savoir ou de prouver ce qu’il cherche, derrière ses « mobiles »
apparents, et même inconscients. Vous prétendez voir et savoir
précisément ce qui se passe dans la tête d’un pigeon ?
Êtes-vous sérieux ? Pour ce qui est des pigeons, comme de tout
animal, comme vous le dites très bien et définitivement : nous
ne savons rien. Et nous ne saurons rien, pas plus que sur nous-mêmes,
tant que nous prétendrons avoir compris.
Concernant les débat sur
la sexualité, je ne crois pas que ce soit le sujet de mon article,
mais plutôt l’idée de plaisir comme image socio-construite. Il n’y
a pas de misère sexuelle spécifique, il y a une misère totale qui
impacte chaque chose, chaque acte, chaque perception, chaque
idée-pensé-spéculation. Rien n’est comparable, rien n’est séparé
sauf celui qui compare en se situant à l’extérieur, dans une
abstraction psychologique aliénante et obscurantiste, parfois très
« scientifique » en apparence.
Il n’y a pas d’absurdité
catégorielle, elle touche tout le monde par ricochet et lien secret,
caché. Il n’y a pas plus de métaphysique que de lois purement
physiques dans tout cela. Il n’y a pas d’un côté le physique et de
l’autre ce qui le dépasse : s’il en était séparé comment
pourrait-il le dépasser ?
Pour ce qui est de vos
« convictions » ou de vos « preuves », je ne
peux rien en dire de plus. Je ne sais pas ce qu’est un censeur :
personne ne m’a jamais empêché de penser librement. j’accorde très
peu d’importance à la liberté d’expression, à l’opinion officielle
ou celle de l’autre en ce qui concerne ma façon de voir, qui n’a
rien à voir avec tout ça : elle est ce qu’elle est et ça lui
suffit pour être, comme n’importe quelle autre libre façon de voir
non normalisée dans un sens ou dans un autre.
Mais je vous remercie
pour l’ensemble de vos commentaires et vous dis peut-être à bientôt
pour d’autres échanges sur un autre sujet.
Cordialement.