Nul besoin d’être un cador en neurosciences, pour piger, démonter et redresser les fautes de raisonnement commises dans les années vingt-cinq par la clique Göttingen-København, hégémonique depuis le congrès Solvay 1927, ces fautes devenues hégémoniques par la combativité de Wernher Heisenberg face à deux adversaires paralysés par leurs doutes et leurs scrupules.
Il suffit d’être entraîné aux techniques de l’heuristique, par exemple aux matrices de découverte de Zwicki. A défaut, Agatha Christie et son Hercule Poirot donnaient des exemples d’heuristique fort bien faits.
Quand on est professionnellement entraîné aux disciplines de l’heuristique, cela va très vite, de constater de nombreux postulats subreptices et clandestins, et de là, de constater qu’il n’y a rien à comprendre à leur charabia, parce que tout est planté sur la tête. Ce qui a sauvé l’imposture copenhaguiste, est que par chance le formalisme est correct. D’où le commandement aux étudiants : « Ne cherchez plus à comprendre, taisez-vous ! Baissez la tête et calculez ! ». Evidemment, le recrutement sur trois générations en a été violemment biaisé...
Le formalisme MQ est correct, il est 100 % ondulatoire, et 100 % déterministe. Mais les étudiants ne l’abordent qu’après avoir docilement ingurgité la sémantique corpuscularo-copenhaguiste, qui est parfaitement délirante, celle-là qui occupe M. Baquiast et tous les vulgarisateurs, dociles griots.