On est d’accord sur ces « ambitieux ». Disons que
« trotskiste » est un terme générique. Il y a, tout de même, l’idée
d’imposer un nouvel ordre à l’échelle mondiale, un monde pacifié, certes avec
un résultat qui serait différent...
Ensuite, certains de ces gauchistes (considérés comme tels si on
recontextualise) ne sont pas à proprement parler des renégats dans le sens
où ils n’ont rien trahi (sinon manipulé les utopistes sincères, guidés par un
excès de naïveté à l’époque et qui ont suivi ces subversifs). Il n’y a rien de
paradoxal avec le fait de dire qu’ils n’ont rien trahi dans le sens où
ils avaient « une mission » : faire tomber les qqs
barrières morales qui restaient à l’époque pour faire tourner la machine
capitaliste à fond.
ça c’est le « noyau mandaté », sans imaginer, bien sûr, que cette
« avant-garde » puisse avoir été financée par
« l’étranger »...
Il y a autre chose : cette « gauche » qui dit n’avoir à se
reprocher (comme les premiers finalement) et qui pense d’être investie d’une
mission historique en faisant triompher ce qu’elle considère comme les
« forces du progrès ».
On pense au scientiste Bourdieu et sa
volonté d’éradiquer ce qu’avant lui des sociologues US ont désigné comme
« culture bourgeoise » (celle qui formait les esprits). Un
objectif : fabriquer de l’abruti à la chaîne...
....à Marcuse assignant au
consommateur de la "classe moyenne« occidentale un statut
de »révolutionnaire" et puis Lacan : « Plus vous
serez ignoble, mieux ça ira »...
...Et toute la smala
déconstructiviste (Derrida, Foucault...) en général.
On est toujours sur cette séquence. Les précédents cités ont fait des petits
(cf. infra). La « gauche » c’est ça aujourd’hui...Ces
postmodernes n’ont pas rompu avec l’esprit moderne du XVIIIe s. puisque
celui-ci portait en germes toutes ces expressions de « pathologies »
de fin d’âge sombre.
Et vous avez toutes ces petites baronnies, ces ignobles petits tyrans progressistes
pour maintenir ce système en place. Et tout en versant une petite larmichette
sur les pauvres, les conséquences du « néo-libéralisme » (le libéralisme finalement), ils cautionnent ça :
http://www.liberation.fr/livres/2008/10/14/tete-a-queue_114997
Sans identité
sexuelle fixe, Beatriz Preciado est perpétuellement dans l’invention de soi.
Dans son livre, elle invite, non sans humour, les femmes à devenir « macho d’élite ou roi de la
sodomie ». Et donne quelques conseils aux hétérosexuelles sur la
façon de traiter leurs partenaires.
« Le
rendre économiquement dépendant et le traiter sexuellement comme une pute ou
comme une reine, mais toujours de manière aléatoire, uniquement en fonction de
tes propres désirs. »
On
se fout de sa vie privée. Elle fait ce qu’elle veut. Seulement, ce
discours est dans son essence même être celui du Medef. Eh oui...Se
faire
traiter comme ceci ou comme cela de « manière aléatoire » en fonction
des désirs de tel un ou tel autre, c’est un discours de bon gros
capitaliste...ou de fasciste...le
discours de cette gauche telle qu’elle est aujourd’hui...