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Accueil du site > Tribune Libre > La pensée unique dans la presse

La pensée unique dans la presse

Dans la presse et à la télé prévaut, sur les sujets comme la sécurité, l’immigration, la justice, les mœurs, une pensée unique bien-pensante, protégée par un contrôle juridique intimidant, qui constitue une restriction inédite de la liberté d’expression dépassant largement la loi de 1881 sur la presse et qui s’apparente aux procédures de l’inquisition ou des régimes totalitaires. La pensée qui n’est pas conforme à la norme, aux convictions dominantes, fait l’objet, non pas d’une opposition intellectuelle d’un débat, mais d’une condamnation morale. Toute pensée divergente, fût-elle celle de millions de gens, se trouve déconsidérée et exclue d’emblée.

On s’habitue au conformisme des médias et à la place accordée aux faits divers plutôt qu’aux événements majeurs. A la télé, au lieu de discussion ou différenciation, on favorise les sujets à sensation, les meurtres, les viols, ou les « dérapages » d’un ministre. Au lieu de l’information, enquête, analyse, c‘est l’émotion et le moralisme qui prévalent. C’est la transformation de l’information en produit marchand. Ceux qui cherchent à s’informer s’en lassent et peu à peu renoncent à lire ou à regarder le journal quotidien, et le processus de régression civilisationnelle progresse. Les médias exploitent l’indignation du lecteur ou téléspectateur, les journalistes sont toujours à l’affût d’une petite phrase incorrecte qu’on peut qualifier de « dérapage », ou de deux mots de travers qui permettent d’identifier un personnage au F.N., et après, quand il faut admettre les erreurs, on ne revient jamais sur les manipulations, les mensonges, les trucages et inventions qui ont accompagné leurs dénonciations unanimes.

Le suivisme des médias est étayé par l’émotion et la morale, qui, s’appuyant sur la compassion et la culpabilité, établissent deux camps - le bien et le mal. Avec leur riche vocabulaire de mots accusateurs - discrimination, réac, racisme, islamophobe, homophobe - ils coupent court à tout autre forme d’argument. Ils se dispensent ainsi de toute discussion ou analyse approfondie, et avec leur intégrisme moral ils empêchent le commentateur de développer le moindre contre-argument, au risque de se voir renvoyé dans le camp du mal ou dénoncé comme « réac ».

Réac, c’est la condamnation sans procès de ceux qui n’acceptent pas les changements sociétaux considérés comme avances. C’est la disqualification de ceux qui critiquent les jugements acceptés par la pensée unique. La pensée qui n’est pas conforme à la norme, aux convictions dominantes, fait l’objet, non pas d’une opposition intellectuelle d’un débat, mais d’une condamnation morale, formulé dans le seul mot réac. C’est le superlatif de conservateur, le contraire de progressiste, et donc moisi, rétrograde, misanthrope et, dans un mot, nauséabond.

Membre du Haut Conseil à l’Intégration et auteur de « Immigration, intégration : le langage de vérité », Malika Sorel confirme : “Il existe à l’heure actuelle un réel intégrisme moral qui empêche de poser sereinement les sujets. C’est ainsi que, dans le débat sur les énergies, les énergies fossiles sont érigées en mal absolu, tout comme l’agriculture intensive dans celui sur l’écologie. Et bien sûr, dès que l’on veut traiter le sujet de la laïcité, on est accusé de discrimination, de phobie de l’étranger, d’islamophobie… Le filtre moral et les grilles de lecture que cela crée fournissent des solutions de facilité : ils empêchent de développer le moindre argument “contre”.” Au point que celui qui voudrait s’y risquer se verrait immédiatement renvoyé dans le camp du mal et ainsi, discrédité. “Par exemple, on entend partout cette phrase : “l’immigration est une chance pour la France” et on est sommé d’y souscrire sans que celle-ci soit étayée du moindre argument factuel. Du moindre chiffre. Et le simple fait de demander “en quoi est-elle une chance  ?” suffirait à vous assimiler FN.”

En France comme en Allemagne, la domination de la pensée unique dans le monde médiatique étouffe le débat public, les contre-arguments et, finalement, la liberté d’expression.

 


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57 réactions à cet article    


  • Christian Labrune Christian Labrune 26 juin 2014 10:57

    Un article terriblement « réac »’ !
    Fort heureusement, si l’EIIL parvient à réinstaller un Califat à Bagdad, si Boko Haram réussit enfin à moraliser l’éducation et la vie publique au Nigeria et probablement demain en France, on ne sera plus en danger de lire de pareilles horreurs réactionnaires. Non pas qu’on les censurera : les libertés qu’on voit progresser partout au Moyen-Orient nous préserveront de toute mesure autoritaire de cette sorte, mais les auteurs eux-mêmes seront si vite convaincus des progrès et des bienfaits d’une nouvelle civilisation en si heureuse expansion qu’ils renonceront d’eux mêmes à les écrire.


    • Kookaburra Kookaburra 26 juin 2014 11:09

      Bien dit Christian !


    • claude-michel claude-michel 26 juin 2014 11:14

      +++ ( Toute pensée divergente, fût-elle celle de millions de gens, se trouve déconsidérée et exclue d’emblée)...surtout ne pas dépasser du moule..ben..j’emmerde le moule et les moules qui sont à l’intérieur.. !


      • Bernard Pinon Bernard Pinon 26 juin 2014 11:18

        Cela fait bien longtemps qu’on s’est rendu compte que les arguments rationnels sont infiniment moins percutants que les pseudo-arguments passionnels : pour convaincre on s’adresse aux glandes, pas au cerveau. D’où l’abondance de ces stigmatisations dès lors qu’il faut ancrer un même dans les têtes du troupeau.

        Mais à force d’usage, tout s’use, et on commence à voir des réactions inverses, malheureusement parfois tout aussi excessives.

        • Kookaburra Kookaburra 26 juin 2014 11:45

          Exactement, Bernard, les médias utilisent deux outils de propagande : l’émotion et la morale. Et pour les étayer, deux outils de propagande s’avèrent particulièrement efficaces : la morale et l’émotion. Le premier permet de jouer la carte de la culpabilisation en établissant deux camps – le bien et le mal –, le second sur celle de la compassion en agitant les chiffons rouges de la pauvreté, de la discrimination, des atteintes à la planète etc. ; et tous deux présentent l’avantage de couper court à tout autre forme d’argument. Imparable.


        • alinea alinea 26 juin 2014 11:27

          Il n’y a pas seulement désinformation, il y a une réelle pollution qui atteint même ceux qui ne passent pas leur temps devant la télé !
          Les médias sont l’arme absolue du pouvoir et on s’aperçoit que cette armée comporte beaucoup de petits soldats aux ordres, de valeureux généraux, de troupes installées partout sur les territoires, une nasse aux mailles si fines que même le petit poisson s’y laisse piéger ! C’est assez effrayant en fait !


          • Kookaburra Kookaburra 26 juin 2014 11:44

            Oui, tout à fait Alinea, les médias sont un pouvoir dans le pouvoir, contôlés par ce dernier et par le fric.


          • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2014 11:39

            C’est un sujet récurrent, et sur lesquels certains courageux ont déjà écrit. 

            On se souvient « des nouveaux chiens de garde du pouvoir » de Serge Halini, dont TF1 n’a pas beaucoup parlé, pour de mystérieuses raisons, sans compté les autres chaines. 

            J’entends chaines, comme celles qui maintiennent les chiens à leur niche. 

            C’est vrai, la niche n’est pas mal. On aurait tort de cracher dessus. Beaucoup d’avantages : On a pas les mains dans le cambouis, ni même la tête. 
            On a droit à un petit abattement de 10 % sur sa feuille d’impôts !
            Mais qui n’a pas de privilèges dans ce pays, hein !

            Si l’on veut aucun ennui et tous les avantages, le sport n’est pas mal !
            Moins crevant de suivre le tour dans une voiture suiveuse, en compagnie d’une blonde au torse moulé dans un maillot jaune, que sur un vélo.
            Mais ces pauvres tocards bourrés de testostérone et sentant la sueur, même à vingt mètres ne sont rien à coté des tennismen. 

            Suivre les grands tournois, voilà la crème. On fera juste gaffe au torticolis. De toute façon l’arbitre compte les points. On peut faire une petite sieste sous son panama sans que ça trouble personne. C’est pas ces tocards du« monde diplo », s’abimant la pensée en rêvant d’un monde meilleur, en faisant des impros sur la taxe Tobin, ou je ne sais quelle lubie rêveuse, qui pourrait se payer de telles vacances tout frais payés à deux pas de Manhattan !

            Ne pas dire du mal de Nadal.
             Nada ! 
            Encore moins de l’équipe de France de football, à moins que les autres chiens ne se déchaînent et montrent les dents.
            Il y a des lignes à ne pas franchir. Mais on ne va pas repeindre en rouge les lignes d’un cours de tennis !
             Il faut rester toujours à sa place, c’est à dire à coté des puissants.
             Ils vous en seront grés, faciliteront l’inscription de votre progéniture à Harvard. 

            • jaja jaja 26 juin 2014 11:52

              Bien entendu c’est TF1 qui va le plus loin dans la bien pensance... Entendre Jean-Pierre Pernault éructer contre l’impérialisme US responsable des cauchemars Irakien ou Afghan et exiger le retrait des soudards français de Kaboul est un scandale....

              De même la chaîne « préférée des Français » dénonçant avec véhémence l’agression impérialiste française au Mali et plus généralement la reconquête coloniale de l’Afrique menée en coordination avec l’UE dans le cadre des suites du processus de Barcelone et aujourd’hui de l’UPM... tout cela est extrêmement choquant pour tout porteur de béret...
              .
              Et que dire de ce soutien affirmé de tous les grands médias à la cause palestinienne dont on nous abreuve d’images d’enfants arrêtés puis emprisonnés... résistance assimilée à la résistance française contre l’agression nazie... Voir la pub faite par TF1, France2, France3 etc. au rassemblement de vendredi soir, Place de l’Opéra, contre la punition collective infligée au peuple palestinien par les « occupants sionistes » (dixit Claire Chazal) est honteux !
              http://npa2009.org/evenement/rassemblement-situation-dramatique-et-punition-collective-en-palestine

              Quand aux luttes de l’immigration largement soutenues par nos entreprises télévisuelles il suffit de voir à quel point on nous a rebattu les oreilles sur nos écrans de l’interdiction de la manifestation anti-coloniale et de sa répression par les flics, « véritable milice du Capital » comme l’a déclaré Pujadas sur Rance2...

              Ras-le-bol de ces médias gauchistes ! smiley

              A lire au second degré bien sûr.... Mais est-ce utile de le préciser ?


              • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 26 juin 2014 12:07

                Merci pour l’article.

                Vous oubliez les rôle des « experts » et leurs analyses de « psychotières ». Le seul critère de recrutement, c’est la servilité... :

                http://www.les-crises.fr/marie-mend...

                -Timochenko est une grande dame

                N’oubliez pas les « mouvements de pied droit » de Poutine et vous saurez tout. Seul le mouvement compte... :

                -Voilà, les mouvements de pied droit. Donc il y a effectivement une envie d’y aller et en même temps c’est un homme qui est inquiet de son image et qui est très inquiet de convaincre.

                -Il a été humilié par des centaines de milliers de manifestants pendant des semaines et des semaines, il a été humilié, il a eu peur de perdre. Il sait bien entendu qu’il a contrôlé l’élection et elle était aussi largement fraudée…

                Celle-ci, elle fait le « boulot », comme dirait l’autre...et avec zèle...

                ______________

                J’ajouterai, quand même, aussi que quand on voit les « mères maquerelles » du voltairisme néo-cons’ s’insurger contre la « pensée unique », ça devient risible.



                • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 26 juin 2014 12:44

                  Les néo-cons’, émanation d’une certaine gauche trotskiste...

                  ...et se référer à ce « stupide XVIIIe s. » pour combattre la pensée dominante, c’est tout à fait excellent...

                  Voltaire, « ce géniteur de lieux communs en tous genres » (Jacques Ellul).


                • jaja jaja 26 juin 2014 12:59

                  Bof les renégats viennent de toute la gauche, trotskiste, maoïste, PCF, Cohn Bendit ne se disait-il pas anar en 68 ? ...ce qui distingue ces individus c’est leur volonté de dominer, d’apparaître au premier plan, d’être admiré et d’en tirer ensuite, avec le temps, les bénéfices...
                  Un type comme Robert Michels a bien démonté ce mécanisme même s’il a lui même succombé à la loi d’airain de l’oligarchie qu’il dénonçait jadis dans le mouvement ouvrier....


                • jaja jaja 26 juin 2014 13:14

                  Tiens ici une perle, Gilbert Collard, aujourd’hui FN mais alors candidat Lambertiste qui dénonce les camps de rétention pour immigrés...

                  Les derviches ambitieux n’en finissent pas de tourner :

                  http://rue89.nouvelobs.com/zapnet/2014/06/25/perle-ina-collard-denoncant-les-centres-retention-cimetieres-beton-253207


                • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 26 juin 2014 15:58

                  On est d’accord sur ces « ambitieux ». Disons que « trotskiste » est un terme générique. Il y a, tout de même, l’idée d’imposer un nouvel ordre à l’échelle mondiale, un monde pacifié, certes avec un résultat qui serait différent...

                  Ensuite, certains de ces gauchistes (considérés comme tels si on recontextualise) ne sont pas à proprement parler des renégats dans le sens où ils n’ont rien trahi (sinon manipulé les utopistes sincères, guidés par un excès de naïveté à l’époque et qui ont suivi ces subversifs). Il n’y a rien de paradoxal avec le fait de dire qu’ils n’ont rien trahi dans le sens où  ils avaient « une mission » : faire tomber les qqs barrières morales qui restaient à l’époque pour faire tourner la machine capitaliste à fond.

                  ça c’est le « noyau mandaté », sans imaginer, bien sûr, que cette « avant-garde » puisse avoir été financée par « l’étranger »...

                  Il y a autre chose : cette « gauche » qui dit n’avoir à se reprocher (comme les premiers finalement) et qui pense d’être investie d’une mission historique en faisant triompher ce qu’elle considère comme les « forces du progrès ».

                   On pense au scientiste Bourdieu et sa volonté d’éradiquer ce qu’avant lui des sociologues US ont désigné comme « culture bourgeoise » (celle qui formait les esprits). Un objectif : fabriquer de l’abruti à la chaîne...

                  ....à Marcuse assignant au consommateur de la "classe moyenne« occidentale un statut de »révolutionnaire" et puis Lacan : « Plus vous serez ignoble, mieux ça ira »...

                  ...Et toute la smala  déconstructiviste (Derrida, Foucault...) en général.

                  On est toujours sur cette séquence. Les précédents cités ont fait des petits (cf. infra). La « gauche » c’est ça aujourd’hui...Ces postmodernes n’ont pas rompu avec l’esprit moderne du XVIIIe s. puisque celui-ci portait en germes toutes ces expressions de « pathologies » de fin d’âge sombre.

                  Et vous avez toutes ces petites baronnies, ces ignobles petits tyrans progressistes pour maintenir ce système en place. Et tout en versant une petite larmichette sur les pauvres, les conséquences du « néo-libéralisme » (le libéralisme finalement), ils cautionnent ça :

                  http://www.liberation.fr/livres/2008/10/14/tete-a-queue_114997

                  Sans identité sexuelle fixe, Beatriz Preciado est perpétuellement dans l’invention de soi. Dans son livre, elle invite, non sans humour, les femmes à devenir « macho d’élite ou roi de la sodomie ». Et donne quelques conseils aux hétérosexuelles sur la façon de traiter leurs partenaires.

                  « Le rendre économiquement dépendant et le traiter sexuellement comme une pute ou comme une reine, mais toujours de manière aléatoire, uniquement en fonction de tes propres désirs. »

                   On se fout de sa vie privée. Elle fait ce qu’elle veut. Seulement, ce discours est dans son essence même être celui du Medef. Eh oui...Se faire traiter comme ceci ou comme cela de « manière aléatoire » en fonction des désirs de tel un ou tel autre, c’est un discours de bon gros capitaliste...ou de fasciste...le discours de cette gauche telle qu’elle est aujourd’hui...



                • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 26 juin 2014 16:52

                  (...) sur le sort des pauvres...


                • alinea alinea 26 juin 2014 17:34

                  J’ai l’impression qu’on a affaire là à la déliquescence de la blanchitude !!
                  pas triste Béatriz(t)


                • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 26 juin 2014 20:36

                  Preciado, c’est la gauche « meilleur des mondes »..."Chacun appartient à tout le monde"...

                  Et comme l’écrit, à peu près, et non sans humour, Jean-Claude Michéa, chacun des ouvrages de ce genre d’énergumènes « chercheurs-militants », chargés de détruire les « évidences du sens commun », de lutter contre les préjugés de tous ces beaufs homophobes racistes", de ces non-sachants comme dirait C. Autain, est obligatoirement salué par un compte-rendu enthousiaste, dans Libération ou le Nouvel Obs,  qui ressemble peu ou prou à cela :

                   "une avancée remarquable dans le domaine des sciences sociales, et qui permet, au passage de tordre définitivement le coup à certains mythes réactionnaires."

                   (Traduction : imposer un système de croyances dans l’air du temps, une doxa...)


                • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 26 juin 2014 20:44

                  Plus haut, incorrect -> correction :
                  (...)
                  dire qu’on peut traiter quelqu’un comme ceci ou comme cela de « manière aléatoire » en fonction de ses désirs, c’est un discours de capitaliste...ou de fasciste...le discours de cette gauche telle qu’elle est aujourd’hui...


                • alinea alinea 26 juin 2014 21:05

                  Une véritable tête à claque cette Marie Mendras ! les boules !! smiley


                • Nestor 26 juin 2014 12:42

                  Salut,

                  Les journaux télévisés me mettent les nerfs !

                  Soit ils ne parlent pas d’un sujet important de peur que l’opinion bascule soit ils en parlent pour en déformer la réalité et appuyer dans un sens bien précis, celui du système à qui ils mangent dans la main ...

                  Des marionnettes au service des pouvoirs pour programmer les peuples dans le sens qui est préconisé ...

                  Et dire qu’ils savent la plupart du temps par principe la vérité et qu’ils n’en parlent pas ou bien la déforment est le plus outrageant ... Ni plus ni moins d’ignobles lâches envers les peuples et l’humanité !

                  Cette propagande est la honte de la démocratie et de l’humanité tout comme ceux qui la postulent !


                  • Kookaburra Kookaburra 26 juin 2014 13:30

                    « celui du système à qui ils mangent dans la main » .
                    Tout à fait Nestor, j’ai appris dernièrement que tous les médias sont dans les mains des 5 ou 6 plus riches hommes de France.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus 26 juin 2014 12:59

                    Pas besoin d’aller dans les médias. Les gens sont aussi cons.


                    Les modérateurs d’Agoravox sont tout aussi sectaires et pensée unique.
                    L’éditeur Agoravox nous écrit « pluralité » mais le bandeau central est un défilé permanent depuis 2010 de 100% d’articles gauchistes, et aucun de pensée différente.

                    Aucun article critique sur la CGT, le PCF ne passe la modération des Bolchéviques qui ont fait main basse sur ce site.

                    Les articles sont devenus d’une pauvreté de diversité a cause de l’absence de sens critique de la majorité mimétiste de la censure. 

                    • Nestor 26 juin 2014 13:22

                      Salut Spartacus,

                      « 100% d’articles gauchistes, et aucun de pensée différente. »

                      Faux !

                      Histoire dans un premier temps de te démontrer que tu dis pas vrai et dans un deuxième pour te faire bander !


                    • alinea alinea 26 juin 2014 14:36

                      sauf les vôtres spartacus !


                    • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2014 14:37

                      Je viens de tomber sur un article sur Ken Loach, qui est tout a fait dans le sujet : « Les médias ont remplacé le prêtre d’autrefois, qui, depuis sa chaire, nous disait quoi faire et ne pas faire. Ils contrôlent notre culture de manière très pernicieuse, en marginalisant les discours alternatifs. La pensée radicale ne suscite que la méfiance, elle parait excentrique, déplacée, absolument pas crédible »

                      C’est un fait : 
                      Les ordonnateurs de l’opinion sont très puissants, eux mêmes reliés par des fils invisibles, à défendre et encourager les porteurs d’intérêts qui les emploient. Ils peuvent facilement caricaturer une pensée, ou plus simplement la taire : Le silence et la mise en quarantaine de penseurs et de courants importants sont une forme assez pernicieuse du droit d’user de sa liberté. 

                      Monde du spectacle, et de la culture, autant que celui des médias ; en un mot, on peut parler de celui des métiers du pouvoir et du spectacle, assis sur le même siège d’un scooter, qui n’est plus celui où s’asseyait la ravissante Audrey Hepburn, dans « vacances romaines ». 

                      Nous voici à déchiffrer un de ces films subventionnés, mais dont on n’a pas pris la peine de traduire les dialogues, qui s’alimentent, dans l’ombre, en off. 

                      Dans ce marivaudage permanent, ramenant les ors du vieux régime aristocratique, nous sommes bien les cocus, dont on rit.
                       Pire, des polichinelles qui n’ont pas droit au chapitre.
                      Juste le droit de continuer à payer leur place, dans la grotte de Platon. 

                    • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2014 14:53
                      Le vrai Spartacus avait comme idéal de libérer les esclaves. 
                      Ce qui ne semble pas le cas de cette nouvelle version !
                      Erreur de casting ?

                      Méfiez vous des imitations !

                      Cet inernaute, tombé de je ne sais quelle planète, à t’il vraiment de bonnes connaissances en histoire ?
                      Ne confont il pas Spartacus et Caligula ?

                      Caligula produisait lui aussi beaucoup d’anathèmes et d’injures, et d’exorcismes !
                       Il était un peu fêlé du plafond, nomma son cheval consul, et ne supportait déjà pas les communistes, les bolcheviques, un gros mot que personne d’ailleurs plus personne ne connait. 
                      Un peu comme le mot « zazou »...Tout cela nous ramène à une époque révolu. Le mot gauchisme n’avait rien à voir avec le fait de se déporter à gauche, en voiture. 

                      Quand j’aurais le temps, je vous expliquerais. 
                      Ou alors, les médias.

                    • Kookaburra Kookaburra 26 juin 2014 14:57

                      Merci Bakerstreeet pour cette citation de Ken Loach, dont j’admire beaucoup les films. Déjà « Kes », un des ses premiers films, était un chef-d’œuvre.


                    • Francis, agnotologue JL 26 juin 2014 15:27

                      @ Spartacus,

                      je compatis smiley.

                      Mais ne désespérez pas : il n’y a pas qu’Agoravox sur la blogosphère. Essayez donc d’aller voir ailleurs. Et bonne route.  :->


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 26 juin 2014 19:11

                      @Nestor

                      Vous avez réussit a en trouver un sur 23....Quel chance de diversité.
                      Vous en trouvez un sur les 2 dernières années dans le bandeau central ?

                      Vous êtes bien tous le même mimétisme intellectuel et culturel. Dans le déni.

                    • Nestor 26 juin 2014 22:32

                      « Vous avez réussit a en trouver un sur 23. »

                      Oui histoire de démonter ton soit-disant « 100% d’articles gauchistes, et aucun de pensée différente ». smiley

                      Ton 100% is OUT ! smiley


                    • Nestor 26 juin 2014 22:46

                      Sinon Spartacus je t’ai pas vu pointer le bout de ton nez sur l’article en question ... T’as t-il tétanisé ? smiley

                      À croire que depuis le temps que tu en attendais un comme celui-ci tu as été pris de convulsions et de crampes aux poignets et du coup impossible de percuter les touches de ton clavier ... smiley

                      P’tain t’as vu le gars là il casser grave du gauchiste ... C’était bon hein !!! smiley

                      T’as dû le lire et le relire ... T’as bien raison va ... Profite en, ils sont si rares ce style d’article ... smiley


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 27 juin 2014 10:38

                      1 sur 23, çà valait le coût de le signaler. 

                      Confus au lieu de 100% disons 96%. Un score bien soviétique.

                      Un peu comme vos arguments, des procès d’intention, genre procès Staliniens ?

                    • epicure 27 juin 2014 17:40

                      tu oublies le sylvain au nom malgache qui lui défend le centre ( modem ou UDI ), les partisans de l’UPR, les articles favorables au FN, etc...
                      Sans compter les défenseurs du cléricalisme, du libéralisme religieux, ceux qui étaint contre le mariage pour tous, etc...
                      Quand aux commentaires, le spectre politique est largement couvert.

                      Bref quand on regarde avec des yeux objectifs on est très loin d’avoir une totalité d’article de gauche.
                      Mais c’est sûr quand n a une vision dogmatique comme la tienne tout devient gauchiste quand on sort du dogme ultra libéral, ça repose l’esprit de penser comme ça, éviter de différencier les positions des gens qui ne pensent pas exactement comme soi, pourquoi se fouler les neuneurones quand on peut tout mettre sous l’étiquette gauchiste.
                      Tu vois , ce que tu veux voir, pas la réalité du contenu d’AV.


                    • epicure 27 juin 2014 17:44

                      En bon radical libéral le gus de sparte est incapable de distinguer ce qui est de gauche, de droite , ou de l’autoritarisme à tendance égalitaire., il réduit tout ça dans l’étiquette gauchiste.


                    • Nestor 27 juin 2014 22:29
                      Salut,

                      « Confus au lieu de 100% disons 96%. Un score bien soviétique. »

                      Un score soviétique ... Toi c’est pas mieux ton 100% qui est carrément une affirmation concrètement mensongère ... smiley

                      À croire que tu prends tout le temps tes désirs pour des réalités ... Cela peut amener à se posser des question sur ton objectivité du passé comme du présent et futur ...



                    • cardom325 cardom325 29 juin 2014 12:01

                      100% d’articles gauchistes dérange Spartacus, par contre 100 % d’articles droitistes comme Le Quidam Post etc....où il sévit aussi ne le dérange nullement ...non seulement sur ce site,la diversité n’existe pas dans les articles, mais encore moins dans les commentaires....alors balayez devant votre porte


                    • Neymare Neymare 26 juin 2014 16:26

                      Un petit exemple aujourd’hui de manipulation par la presse :

                      le pape accuse le système capitaliste d’engendrer la guerre (ce qui évidemment vrai, puisque la guerre est le business le plus rentable du capitalisme)
                      Mais cette idée est discréditée par The economist (bien connu pour son impartialité) sous prétexte que Lénine disait la meme chose
                      Le lecture lambda de The economist va faire le lien : Lénine = mal, francois= Lénine, donc Francois = mal, donc capitalisme = paix
                      voir http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/francois-pape-leniniste_1554741.html#xtor=AL-447



                      • agent ananas agent ananas 26 juin 2014 16:38

                        A Cuba il n’y a qu’un seul journal pour diffuser les infos.
                        Chez nous, il y en a des douzaines (centaines ?) qui diffusent les mêmes nouvelles.


                        • francesca2 francesca2 26 juin 2014 18:49

                          Bonjour Kookaburra

                          c’est très vrai ce que vous écrivez. 
                          Autrefois, au temps de Jean Daniel et de Julliard, j’amais bien le NouvelObs, de plus, la droite étant au pouvoir, il était indispensable de lire une bonne presse d’opposition. Maintenant, à l’image de Dely et Joffrin, ce journal est devenu une horreur absolue...sectaire, intolérant, denué de doutes.
                          Alors j’ai trouvé la solution : abonemment à Causeur et à Valeurs Actuelles. Exclusivement. Et ne jamais (jamais !) regarder une chaîne Canal.
                          Il faut couper les vivres à la gauche sentencieuse et moralisatrice...les frapper la où ça leur fait mal : la poche.

                          • Kookaburra Kookaburra 26 juin 2014 19:54

                            Merci Franesca, je vois depuis quelque temps que nous partageons les mêmes opinions.


                          • soi même 26 juin 2014 19:37

                            C’est pas nouveaux :

                            Comment Pantagruel rencontra une nauf de voyagiers retournans du pays Lanternois.
                            
Chapitre V.

                            Au cinquième iour ià commençans tournoyer le pole peu à peu, nous esloignans de l’Aequinoctial descouvrismes une navire marchande faisant voile à horche vers nous. La ioye ne feut petite tant de nous, comme des marchans : de nous entendens nouvelles de la marine, de eulx entendens nouvelles de terre ferme. Nous rallians avecques eulx congneusmes qu’ilz estoient François Xantongeoys. Dont eut nouveau accroissement d’alaigresse, aussi eut toute l’assemblée, mesmement nous enquestans de l’estat du pays, & meurs du peuple Lanternier : & oyans advertissement que sus la fin de Iuillet subsequent estoit l’assignation du chapitre general des Lanternes : & que si lors y arrivions (comme facile nous estoit) voyrions belle, honorable, & ioyeuse compaignie des Lanternes : & que l’on y faisoit grands apprestz, comme si l’on y deust profondement lanterner. Nous feust aussi dict, que passans le grand royaulme de Gebarim nous serions honorificquement repceuz & traictez par le Roy Ohabé dominateur d’icelle terre. Lequel & tous ses subiectz pareillement parlent languaige François Tourangeau.

                            Ce pendent que nous entendions ces nouvelles, Panurge print debat avecques un marchant de Taillebourg, nommé Dindenault, L’occasion du debat feut telle. Ce Dindenault voyant Panurge sans braguette avecques ses lunettes attachées au bonnet, dist de luy à ses compaignons. Voyez là une belle medaille de Coqu. Panurge à cause de ses lunettes oyoit des aureilles beaucoup plus clair que de coustume. Doncques entendent ce propous demanda au marchant. Comment diable seroys ie coqu, qui ne suys encores marié, comme tu es, scelon que iuger ie peuz à ta troigne mal gracieuse ?

                            Ouy vrayement, respondit le marchant, ie le suys : & ne vouldrois ne l’estre pour toutes les lunettes d’Europe : non pour toutes les bezicles d’Afrique. Car i’ay une des plus belles, plus advenentes, plus honestes, plus prudes femmes en mariage, qui soit en tout le pays de Xantonge : & n’en desplaise aux aultres. Ie luy porte de mon voyage une belle & de unze poulsées longue branche de Coural rouge, pour ses estrènes. Qu’en as tu à faire ? Dequoy te meslez tu ? Qui es tu ? Dont es tu ? O lunettier de l’Antichrist, Responds si tu es de Dieu.

                            Ie te demande, dist Panurge, si par consentement & convenence de tous les elemens i’avoys sacsacbezvezinemassé tant belle, tant advenente, tant honeste, tant preude femme, de mode que le roydde Dieu des iardins Priapus, lequel icy habite en liberté, subiection forcluse de braguettes attachées, luy feust on corps demeuré, en tel desastre, que iamais n’en sortiroit, eternellement y resteroit, sinon que tu le tirasse avecques les dens, que feroys tu ? Le laisseroys tu là sempiternellement ? ou bien le tireroys tu à belles dents ? Responds ô belinier de Mahumet, puys que tu es de tous les diables.

                            Ie te donneroys (respondit le marchant) un coup d’espée sus ceste aureille lunetière, & te tueroys comme un belier.

                            Ce disant desguainoit son espée. Mais elle tenoit au fourreau. Comme vo’ sçavez que sus mer tous harnoys facilement chargent rouille, à cause de l’humidité excessive, & nitreuse. Panurge recourt vers Pantagruel à secours. Frère Ian mist la main à son bragmard fraischement esmoulu, & eust felonnement occis le marchant : ne feust que le patron de la nauf, & aultres passagiers supplièrent Pantagruel, n’estre faict scandale en son vaisseau.

                            Dont feut appoincté tout leur different : & touchèrent les mains ensemble Panurge & le marchant : & beurent d’autant l’un à l’autre dehayt, en signe de perfaicte reconciliation.

                             

                            Comment le debat appaisé Panurge marchande avecques Dindenault un de ses moutons. 

                            Chapitre VI.

                            Ce debat du tout appaisé Panurge dist secretement à Epistemon & à frère Ian. Retirez vous icy un peu à l’escart, & ioyeusement passez temps ce que voirez. Il y aura bien beau ieu, si la chorde ne rompt. Puys se addressa au marchant, & de rechef beut à luy plein hanap de bon vin Lanternoys. Le marchant le pleigea guaillard, en toute courtoisie & honesteté. Cela faict Panurge devotement le prioyt luy vouloir de grace vendre un de ses moutons.

                            Le marchant luy respondit. Halas halas mon amy, nostre voisin comment vous sçavez bien trupher des paouvres gens. Vrayement vous estez un gentil chalant. O le vaillant achapteur de moutons. Vraybis vous portez le minoys non mie d’un achapteur de moutons, mais bien d’un couppeur de bourses. Deu Colas, faillon qu’il feroit bon porter bourse pleine auprès de vous en la tripperie sus le degel ? Han, han, qui ne vous congnoistroyt, vous feriez bien des vostres. Mais voyez hau bonnes gens, comment il taille de l’historiographe.

                            Patience (dist Panurge) Mais à propous de grace speciale vendez moy un de vos moutons. Combien ?

                            Comment (respondit le marchant) l’entendez vous, nostre amy, mon voisin. Ce sont moutons à la grande laine. Iason y print la toison d’Or. L’ordre la maison de Bourguoigne en feut extraict. Moutons de Levant, moutons de haulte futaye, moutons de haulte gresse.

                            Soit (dist Panurge) Mais de grace vendez m’en un, & pour cause & bien promptement vous payant en monnoye de Ponant, de taillis, & de basse gresse. Combien ?

                            Nostre voisin, mon amy (respondit le marchant) escoutez ça un peu de l’aultre aureille.

                            PAN. A vostre commandement.

                            Le MARCH. Vous allez en Lanternoys ?

                            PAN. Voire.

                            Le MARC. Veoir le monde ?

                            PAN. Voire.

                            Le MARC. Ioyeusement ?

                            PAN. Voire.

                            Le MARC. Vous avez ce croy ie nom Robin mouton.

                            PAN. Il vous plaist à dire.

                            Le MARC. Sans vous fascher.

                            PAN. Ie l’entends ainsi.

                            Le MARCH. Vous estez ce croy ie, le ioyeulx du Roy.

                            PAN. Voire.

                            Le MA. Fourchez là. Ha. ha. vo’ allez veoir le monde, vous estez le ioyeulx du Roy, vo’ avez nom Robin mouton. Voyez ce mouton là, il a nom Robin comme vo’. Robin, Robin, Robin, Bes, Bes, Bes, Bes. O la belle voix.

                            PA. Bien belle & harmonieuse.

                            Le MARCH. Voicy un pact, qui sera entre vous & moy, nostre voisin & amy. Vous qui estez Robin mouton serez en ceste couppe de balance, le mien mouton Robin sera en l’aultre : le guaige un cent de huytres de Busch, que en poix, en valleur, en estimation il vous emportera hault & court : en pareille forme que serez quelque iour suspendu & pendu.

                            Patience (dist Panurge) Mais vous feriez beaucoup pour moy & pour vostre posterité, si ne le vouliez vendre, ou quelque aultre du bas cueur. Ie vous en prie syre monsieur.

                            Nostre amy (respondit le Marchant) mon voisin, de la toison de ces moutons seront faictz les fins draps de Rouen, les louschetz des balles de Limestre, au pris d’elle ne sont que bourre. De la peau seront faictz les beaulx marroquins : lesquelz on vendra pour marroquins Turquins ou de Montelimart, ou de Hespaigne pour le pire. Des boyaulx, on fera chordes de violons & harpes, lesquelles tant cherement on vendra, comme si feussent chordes de Munican ou Aquileie. Que pensez vous ?

                            S’il vous plaist (dist Panurge) m’en vendrez un, i’en seray bien fort tenu au courrail de vostre huys. Voyez cy argent content. Combien ? Ce disoit monstrant son esquarcelle pleine de nouveaulx Henricus.

                             

                            Continuation du marché entre Panurge & Dindenault. 

                            Chapitre VII.

                            Mon amy (respondit le marchant) nostre voisin ce n’est viande, que pour Roys & Princes. La chair en est tant delicate, tant savoureuse, & tant friande que c’est basme. Ie les ameine d’un pays, on quel les pourceaulx (Dieu soit avecques nous) ne mangent que Myrobalans. Les truyes en leur gesine (saulve l’honneur de toute la compaignie) ne sont nourriez que de fleurs d’orangiers.

                            Mais (dist Panurge) vendez m’en un, & ie vo’ le payeray en Roy, foy de pieton. Combien ?

                            Nostre amy (respondit le marchant) mon voisin, ce sont moutons extraictz de la propre race de celluy qui porta Phrixus & Hellé, par la mer dicte Hellesponte.

                            Cancre (dist Panurge) vo’ estez clericus vel adiscens.

                            Ita, sont choux (respondit le marchant) vere ce sont pourreaux. Mais rr. rrr. rrrr. Ho Robin rrrrrrrr. Vous n’entendez ce languaige. A propous. Par tous les champs es quelz ilz pissent, le bled y provient comme si Dieu y eust pissé. Il n’y fault aultre marne, ne fumier. Plus y a. De leur urine les Quintessentiaux tirent le meilleur Salpètre du monde. De leurs crottes (mais qu’il ne vous desplaise) les medicins de nos pays guerissent soixante & dixhuict espèces de maladie. La moindre des quelles est le mal sainct Eutrope de Xaintes, dont Dieu nous saulve & guard. Que pensez vous nostre voisin, mon amy ? Aussi me coustent ilz bon.

                            Couste & vaille (respondit Panurge) Seulement vendez m’en un le payant bien.

                            Nostre amy (dist le marchant) mon voisin considerez un peu les merveilles de nature consistans en ces animaulx que voyez, voire en un membre que estimeriez inutile. Prenez moy ces cornes là, & les concassez un peu avecques un pilon de fer, ou avecques un landier, ce m’est tout un. Puis les enterrez en veue du Soleil la part que vouldrez & souvent les arrouzez. En peu de moys vo’ en voirez naistre les meilleurs Asperges du monde. Ie n’en daignerois excepter ceulx de Ravenne. Allez moy dire que les cornes de vous aultres messieurs les coquz ayent vertus telle, & proprieté tant mirifique.

                            Patience (respondit Panurge).

                            Ie ne sçay (dist le marchant) si vous estez clerc. I’ay veu prou de clercs, ie diz grands clercs, coquz. Ouy dea. A propous, si vous estiez clerc, vous sçauriez que es membres plus inferieurs de ces animaulx divins, ce sont les piedz, y a un os, c’est le talon, l’astragale, si vous voulez, duquel non d’aultre animal du monde, fors de l’asne Indian, & des Dorcades de Libye, l’on iouoyt antiquement au Royal ieu des tales, auquel l’Empereur Octavian Auguste un soir guaigna plus de 50 000 escuz. Vous aultres coquz n’avez guarde d’en guaigner aultant.

                            Patience, respondit Panurge. Mais expedions.

                            Et quand (dist le marchant) vous auray ie nostre amy mon voisin, dignement loué les membres internes ? L’espaule, les esclanges, les gigotz, le hault cousté, la poictrine, le faye, la ratelle, les trippes, la guogue, la vessye, dont on ioue à la balle. Les coustelettes dont on faict en Pygmion les beaulx petitz arcs pour tirer des noyaulx de cerise contre les Grues. La teste dont avecques un peu de soulphre on faict une mirificque decoction pour faire viander les chiens consitppez du ventre ?

                            Bren bren (dist le patron de la nauf au marchant) c’est trop icy barguigné. Vends luy si tu veulx. Si tu ne veulx : ne l’amuse plus.

                            Ie le veulx (respondit le marchant) pour l’amour de vo’. Mais il en payera trois livres tournois de la pièce en choisissant.

                            C’est beaucoup, dist Panurge. En nos pays i’en auroys bien cinq, voire six pour telle somme de deniers. Advisez que ce ne soit trop. Vous n’estez le premier de ma congnoissance, qui trop toust voulent riche devenir & parvenir, est à l’envers tombé en paouvreté : voire quelque foys s’est rompu le coul.

                            Tes fortes fiebvres quartaines (dist le marchant) lourdault sot que tu es. Par le digne veu de Charrous, le moindre de ces moutons vault quatre foys plus que le meilleur de ceulx que iadis les Coraxiens en Tuditanie contrée d’Hespaigne vendoient un talent d’Or la pièce. Et que pense tu O sot à la grande paye, que valoit un talent d’or ?

                            Benoist monsieur, dist Panurge, vous eschauffez en vostre harnois, à ce que ie voy & congnois. Bien tenez, voyez là vostre argent.

                            Panurge ayant payé le marchant choisit de tout le trouppeau un beau & grand mouton, & le emportoit cryant & bellant, oyant tous les aultres & ensemblement bellans, & reguardans quelle part on menoit leur compaignon.

                            Ce pendent le marchant disoit à ses moutonniers. O qu’il a bien sceu choisir le challant. Il se y entend le paillard. Vrayement, le bon vrayment, ie le reservoys pour le seigneur de Cancale, comme bien congnoissant son naturel. Car de sa nature il est tout ioyeulx & esbaudy, quand il tient une espaule de mouton en main bien séante & advenente, comme une raquette gauschière, & avecques un cousteau bien trenchant, Dieu sçait comment il s’en escrime.

                             

                            Comment Panurge feist en mer noyer le marchant & ses moutons.

                            Chapitre VIII.

                            Soubdain, ie ne sçay comment, le cas feut subit, ie ne eu loisir le consyderer. Panurge sans autre chose dire iette en pleine mer son mouton criant & bellant. Tous les aultres moutons crians & bellans en pareille intonation commencèrent soy iecter & saulter en mer après à la file. La foulle estoit à qui premier saulteroit après leur compaignon. Possible n’estoit les en guarder. Comme vous sçavez estre du mouton le naturel, tous iours suyvre le premier, quelque part qu’il aille. Aussi le dict Aristoteles lib. 9. de histo. animal. estre les plus sot & inepte animant du monde. Le marchant tout effrayé de ce que davant ses yeulx perir voyoit & noyer ses moutons, s’efforçoit les empecher & retenir tout de son povoir. Mais c’esttoit en vain. Tous à la file saultoient dedans la mer, & perissoient. Finablement il en print un grand & fort par la toison sus le tillac de la nauf, cuydant ainsi le retenir, & saulver le reste aussi consequemment. Le mouton feut si puissant qu’il emporta en mer avecques soy le marchant, & feut noyé, en pareille forme que les moutons de Polyphemus le bogne Cyclope emportèrent hors la caverne Ulyxes & ses compaignons. Autant en feirent les aultres bergiers & moutonniers les prenens uns par les cornes, aultres par les iambes, aultres par la toison. Lesquelz tous feurent pareillement en mer portez & noyez miserablement.

                            Panurge à cousté du fougon tenent un aviron en main, non pour ayder aux moutonniers, mais pour les enguarder de grimper sus la nauf, & evader le naufraige, les preschoit eloquentement, comme si feust un petit frère Olivier Maillard, ou un second frère Ian bourgeoys, leurs remonstrant par lieux de Rhetoricque les misères de ce monde, le bien & l’heur de l’aultre vie, affermant les plus heureux estre les trespassez, que les vivans en ceste vallée de misère, & à un chascun d’eulx promettant eriger un beau cenotaphe, & sepulchre honoraire au plus hault du mont Cenis, à son retour de Lanternoys : leurs optant ce néant moins, en cas que vivre encores entre les humains ne leurs faschat, & noyer ainsi ne leur vint à propous, bonne adventure, & rencontre de quelque Baleine, laquelle au tiers iour subsequent les rendist sains & saulves en quelque pays de satin, à l’exemple de Ionas.

                            La nauf vuidée du marchant & des moutons, Reste il icy (dist Panurge) ulle ame moutonnière. Où sont ceulx de Thibault l’aignelet ? Et ceulx de Regnauld belin, qui dorment quand les aultres paissent ? Ie n’y sçay rien. C’est un tour de vieille guerre. Que t’en semble frère Ian ?

                            Tout bien de vous (respondit frère Ian Ie n’ay rien trouvé maulvais si non qu’il me semble que ainsi comme iadis on souloyt en guerre au iour de batauille, ou assault, promettre aux soubdars double paye pour celleuy iour : s’ilz guaignoient la bataille, l’on avoit prou de quoy payer : s’ilz la perdoient, c’eust esté honte la demander, comme feirent les fuyars Gruyers après la bataille de Serizolles : aussi qu’en fin vous doibviez le payement reserver. L’argent vous demourast en bourse.

                            C’est (dist Panurge) bien chié pour l’argent. Vertus Dieu i’ay eu du passetemps pour plus de cinquante mille francs. Retirons nous, le vent est propice. Frère Ian, escoutte icy. Iamais homme ne me feist plaisir sans recompense, ou recongnoissance pour le moins. Ie ne suys point ingrat, & ne le feux, ne seray. Iamais homme ne me feist desplaisir sans repentence, ou en ce monde ou en l’aultre. Ie ne suys poinct fat iusques là.

                            Tu (dist frère Ian) te damne comme un vieil diable. Il est escript, Mihi vindictam, & caetera. Matière de breviaire.


                            • soi même 27 juin 2014 12:29

                              L’humour orthographique et de la métaphore philosophique n’est visiblement pas du goût de l’érudition académique de la pensé actuel.
                              On préfère les têtes de massacre de la foire du trône, c’est plus réjouissant de les dégommés que de penser avec un point de vue unilatéral, on est déjà dans une pensé unique à son corps défendant !

                               


                            • christophe nicolas christophe nicolas 26 juin 2014 20:20

                              La puissance de la pensée collective est quelque chose d’incroyablement puissant et destructeur. Si elle est dans la vérité, tout va bien mais si elle sort de la vérité, alors, là c’est terrible...

                              Regardez le communisme de l’ex URSS, 70 ans d’errements dans la foi et les USA 70 ans de cachotteries en science dans le domaine de l’électromagnétisme, depuis 1943 et l’expérience sur l’USS Eldridge pour être précis.
                              Comment en sortir ?

                              On résiste assez bien quand on a une vie privée équilibrée, bien séparée. Le problème provient du fait qu’avec les technologies modernes, le « serpent » peut rentrer chez vous et prendre ses marques petit à petit. La femme est très influençable par le coté social, elle peut se laisser entraîner à la confidence pour « aider la cible » et ainsi devenir espionne, un peu à son insu au début, puis après, c’est l’engrenage qu’elle seule peut rompre, un peu comme dans le film, « la vie des autres ». 
                              La femme résiste mal aux regards des autres. C’est par là qu’attaquent ceux qui défendent la pensée unique. Ils croient être plus ou moins dans leur bon droit mais ce sont des profiteurs du système, des contremaîtres qui se sont hissés bien au delà de leur réel mérite.

                              Le troupeau va au précipice mais vous ne pouvez pas l’arrêter sans « dégommer » ceux qui courent en tête et impriment le mouvement suicidaire. 
                              Pour éviter le massacre et la compression qui arrive de l’arrière, il faut faire décrocher par l’arrière du troupeau comme des wagons qu’on décroche d’un train. ce sont les chiens de garde qui font la manœuvre.

                              les derniers doivent être les premiers à savoir et décrocher du troupeau en premier. Les premiers doivent être informés mais s’ils refusent, ils ont tout de même intérêt à freiner, ils savent qu’ils sont coincés entre le précipice et l’arrière qui pousse. Ceux qui sont intelligents décrocheront, certains pourront tenter une manœuvre pour dévier une partie du troupeau et sauver de nombreuses brebis. Une fois le nombre réduit, on peut tenter de bloquer l’avant garde mais j’ai bien peur de perdre quelques meneurs dans l’affaire. 

                              Bon, et bien il y aura de la viande pour le Méchoui, Mohammed peut aiguiser les couteaux. Oui, je sais... Les derniers seront les premiers, chose promise, chose due mais j’ai averti la tête du troupeau, j’ai été correct... 

                              Je dois quand même vous faire une confidence, il y a quelques cons devant... et ce n’est pas une question de couleur...


                              • Claude Courty Claudec 26 juin 2014 21:42

                                Sujet passionnant à coup sûr, mais il en est de l’information comme de la politique ou de n’importe quels pouvoirs, un pays et ses citoyens ont ceux qu’il méritent.



                                • Doume65 26 juin 2014 23:52

                                  « Avec leur riche vocabulaire de mots accusateurs - discrimination, réac, racisme, islamophobe, homophobe »
                                  Tu as oublié « populisme » et « complotisme » (le pire de tous ! C’est pas Andromede95 ou TF1groupie qui me contrediront).


                                  • Laurent 47 27 juin 2014 00:02

                                    Est-ce que quelqu’un peut m’indiquer le nom d’un seul journaliste français, de presse, de radio, ou de télévision, qui au moment du coup d’état ukrainien fomenté par les néo-nazis de Svoboda et de Pravy Sektor, a eu le courage de dire que c’étaient de dignes descendants de la Waffen SS qui avaient pris le pouvoir à Kiev. La lâcheté de nos prétendus journalistes d’investigation, qui ont sciemment transformés les faits, sur ordre des Etats-Unis, nous ramène aux pires heures de la collaboration. Heureusement que le Net existe, ce qui m’a permis de découvrir de vrais journalistes, dignes de ce nom, ainsi que des tas de vidéos, dont la diffusion n’a pu être empêchée ! Ainsi, j’ai appris que ce chantre de la démocratie, j’ai nommé Laurent Fabius, était allé encourager les fascistes du Maïdan à Kiev, au milieu de leurs drapeaux à croix gammée ! Mais ce sont des journalistes étrangers qui me l’ont fait savoir, preuve à l’appui, ce qui prouve ce que vaut réellement notre presse ( courage, fuyons !).


                                    • eau-du-robinet eau-du-robinet 27 juin 2014 00:46

                                      Bonjour,

                                      « En France comme en Allemagne, la domination de la pensée unique dans le monde médiatique étouffe le débat public, les contre-arguments et, finalement, la liberté d’expression. »

                                      ... et la démocratie est également étouffé.

                                      Richard Labévière fut rédacteur en chef de RFI, chef du service étranger, avant de se voir retirer son poste en 2003. Il garde des fonctions d’éditorialiste international jusqu’en 2005. Richard Labévière affirme que ces mises au placard sont liées au soutien qu’il apporte au journaliste controversé Alain Ménargues. Selon lui c’est après l’intervention de l’ambassadeur d’Israël Nissim Zvili que ses fonctions lui furent retirées. Il affirme aussi avoir été victime de menaces de mort émanant vraisemblablement du Betar sur son lieu de travail.
                                      source

                                      .... Il continue néanmoins son émission Géopolitique, le débat jusqu’à son « licenciement pour faute grave » au cours de l’été 2008. Son interview de Bachar el-Assad constituerait une faute grave car il n’aurait pas informé sa hiérarchie de la tenue de ladite interview. Accusation que l’intéressé conteste, affirmant que sa hiérarchie était amplement au courant
                                      source

                                      Une vidéo à regarder : R. Labeviere Victime du sionisme institutionnalisé

                                      Jacob Cohen juif et anti-sioniste parle des médias ...

                                      Ils surveillent et sanctionnent. Trois rédacteurs en chef de RFI limogés pour déviance idéologique à l’égard d’Israël. Eyal Sivan qui avait eu le tort de réaliser « ROUTE 181 » n’a plus jamais trouvé de financements en France. Une anecdote qui montre la servilité empressée des médias au Lobby : Un artiste engagé avait participé récemment au Grand Journal de Canal +. Il portait un t-shirt avec écrit dessus « Free Palestine ». On l’a constamment filmé en plan serré pour que le slogan n’apparaisse jamais à l’écran. Le réalisateur devait avoir des sueurs froides. L’ombre tutélaire de BHL plane sur les médias, vigilante, menaçante et vindicative. Leur message ? « Ils » ont suffisamment de puissance et d’influence pour abattre n’importe qui. source est suite ...


                                      • Netzahualcoyotl 27 juin 2014 00:49
                                        Il était une fois au pays de la pensée facile - idée destinée à simplifier tout événement et à canaliser tout débat affectant la communauté nationale - les bonnes consciences, constatant que leur capacité de persuasion diminuait fortement au fil des élections, s’attelaient à conserver leur domination et leur influence politique par la mise en place d’un intégrisme moral dévastateur. C’était le combat que la morale livrait à la raison.

                                        • Massada Massada 27 juin 2014 07:44
                                          Au rythme où vont les choses, les Français vont bientôt être aussi bien informés que les Russes l’étaient sous Brejnev.

                                          Rien à ma connaissance n’a été dit en France concernant le fait que l’Etat Islamique en Irak et au Levant s’est emparé de la principale fabrique d’armes de destruction massive (bactériologiques et chimiques) fonctionnant sous Saddam Hussein, al Muthanna, où se trouvaient encore des stocks de gaz moutarde, de sarin et de vx. 

                                          Et aucune image de l’inspection de cette fabrique par des agents des Nations Unies en 2001 ( ils n’ont, bien sûr, pas tout vu, car ils n’ont vu que ce que Saddam a bien voulu leur montrer) n’a été diffusée. Aucune image de la prise de cette fabrique par l’EIIL n’a été diffusée non plus. 

                                          • COVADONGA722 COVADONGA722 27 juin 2014 08:30

                                            YEP , pensée unique de la presse mais non !!


                                            victoire foot algerie , commentaire quelques incidents « sous entendu rien de grave » saloperie de presse ;retour du boulot traversée du vieux ports , des hordes de djeuns déchaînés détruisant abri bus poubelles !voitures ect ...
                                            réponse gaz lacrymogène , j’entend une mère voilée : les racistes flics ils tapent alors qu’il y a des familles !!!, sauf que 5 mm avant les mêmes familles dont elle applaudissaient et encourageaient leurs djeuns caillassant la police !
                                            comme il faut pas stigmatiser les incidents vont être édulcoré , mais bon si vous faisiez des élections demains la racaille journalistique s’étonnerait de la progression de 5/10%
                                            du parti leur rappelant LHLPSDNH !!!! 
                                            asinus 


                                            • Massada Massada 27 juin 2014 08:53

                                              j’entend une mère voilée : les racistes flics ils tapent alors qu’il y a des familles !!!, sauf que 5 mm avant les mêmes familles dont elle applaudissaient et encourageaient leurs djeuns caillassant la police !


                                              Tiens, c’est la même chose chez nous smiley


                                            • Julien30 Julien30 27 juin 2014 09:13

                                              Les joies de l’immigration, des chonces pour la France !


                                            • Julien30 Julien30 27 juin 2014 09:11

                                              Toutes les idées politiquement correct aujourd’hui sont des idées de gauche : l’immigration c’est formidable et ça rapporte de l’argent, le nationalisme c’est pas bien c’est la haine de l’autre, être réac c’est pas bien, c’est être un vieux con, la république c’est la victoire sur l’obscurantisme, le mariage gay c’est formidable...

                                              Bref pour être subversif, soyez de droite !


                                              • soi même 27 juin 2014 09:40

                                                Cela fait bien longtemps que l’on est dans cette problématique, il suffit de se rappeler c’est excellent livre de Serge Tchakhotine - Le viol des foules par la propagande politique .


                                              • coinfinger 27 juin 2014 09:43

                                                Je vous donne tout à fait raison . Encore que l’expression : ’pensée unique’ comme l’indique , votre article désigne tout le contraire . Elle me parait innapropriée et en soi masque ce qu’elle devrait révéler .
                                                La photo en haut avec les moutons est mieux expressive , il s’agit plutot d’un décébrellement général . Mais méme là ce serait encore inapproprié , je crains que méme bréller ce soit trop . Pas facile de décrire le vide ....


                                                • stetienne stetienne 29 juin 2014 11:46

                                                  n oublions pas que les medias dependent a 95% de l argent de l etat
                                                  on enleve subvention a la presse a 95% ils font faillite

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