L’euthanasie est un sujet très
compliqué qui demande à débattre sereinement ce qui est impossible
quand deux exemple aussi extrême que les cas Bonnemaison et Vincent
Lambert la remettent au devant de la scène.
Je voudrais juste donner mon opinion en
tant que Belge.
La loi belge ne donne pas droit à
l’euthanasie mais donne un droit à une demande d’euthanasie. La
nuance est importante car la demande peut-être refusée par le
médecin. Celui-ci n’a pas l’obligation d’accepter et ne doit pas
justifier son refus.
Se focaliser sur les cas extrêmes
comme ceux cités au dessus, c’est oublier que la grande majorité
des demande d’euthanasie sont le fait de personne atteinte de
cancer et de maladies neuromusculaires évolutives en phase
terminales. C’est personne sont souvent déjà sous sédation ( les
analgésiques seuls ne faisant plus d’effet ) et la mort est attendue
à très brève échéance. Pourquoi n’auraient-ils pas le droit de
choisir quand partir.
Il est impossible de savoir ce que peut
ressentir une personne mourante quand on est soit-même en « bonne
santé ».
Maintenant j’admets que certains cas où
la personne n’est pas mourante m’interpelle, de même que l’extension
de cette loi aux mineurs.
Il y a aussi de gros problème avec la
commission chargée de contrôler les dossier que les médecins ont
l’obligation de transmettre après avoir pratiqué une euthanasie.
Cette législation est loin d’être
parfaite. Certains diront, légiférer c’est ouvrir la porte aux
dérives et je suis d’accord même si dans l’ensemble je fais
confiance au milieu médical. Mais les dérives peuvent avoir lieu
avec ou sans législation.
Au final ,c’est une décision qui ne
concerne que la personne et son médecin.
Si la personne n’est plus en état de
faire une demande comme Vincent Lambert, la législation donne un
ordre de priorité : épouse – parents – enfants . Mais dans
les faits le médecin ne prendra pas de décision sans consensus
entre les différents membres de la famille ; ce que n’a pas
fait le corps médical dans le cas de Vincent Lambert.
En fait je trouve que le problème
n’est pas temps de savoir si on est pour ou contre l’euthanasie mais de savoir si on a confiance ou non dans le corps médical !