Plus la santé se dégrade, moins on est maître de sa vie. Qu’il s’agisse de maladie physique ou de dégradation psychique, la démence sénile, pudiquement nommée Alzheimer, la médecine s’efforce de nous prolonger … bon gré, mal gré. Nous avons fort à faire contre les lobbies des laboratoires pharmaceutiques, des maisons de retraites médicalisées privées et quelques autres … motivés par de sordides intérêts financiers et n’agissant pas par grandeur d’âme. C’est le maintien en vie de malades grabataires, dégradés, irréversiblement atteints dans leur chair et dans leur âme qui est condamnable et non pas l’aide le médecin peut leur apporter pour en finir. Mais sous des conditions strictes, surtout la volonté clairement exprimée du malade, entres autres.
Toutefois, il y a trois formes d’euthanasie qu’il faut distinguer parce que l’on peut être en faveur d’une forme et contre une autre :
L’injection mortelle – l‘euthanasie active
L’interruption du traitement de survie – l’euthanasie passive (c’est ce que la loi Léonetti préscit - le patient meurt de soif et de faim).
La mise à la disposition du patient des substances nécessaires pour se suicider – l’aide au suicide.
Faut-il légaliser l’euthanasie ? La question est trop générale, trop simpliste.